vendredi 28 février 2014

15. Les vacances.


Venez, on quitte tout et on va chercher Totoro dans la forêt... L'université, dans sa grande générosité nous a laissé une semaine de vacances. Oui oui, vacances. AH ! La bonne blague !

Je vous raconterai mon problème d'inondation dans un autre article, lorsque l'assurance nous aura (enfin !) remboursés, quoiqu'il en soit, je dois mettre l'intégralité de ma chambre en boite, sauf que je dois tout de même garder mon bureau ou encore ma bibliothèque tels quels étant donné que je suis toujours en train de les utiliser. Les problèmes d'humidité me donnent un asthme plus prononcé qu'à l'habitude. Malheureusement, étant donné que j'ai de la fièvre et des douleurs depuis mardi, j'ai l'impression que mes cartons des 4kgs en font 25 et je décède régulièrement comme un cachalot échoué sur mon matelas, grelottant malgré mes pulls et la couette.

Mais ce n'est pas tout, mes médicaments anti-grippaux sont en non-adéquation avec mon traitement cortisone-codéine ce qui m'empêche d'avoir une réflexion ordonnée. Tout simplement une réflexion en fait. J'ai l'impression d'être totalement stone et de marcher sur du coton... Je n'arrive pas à me fixer sur une chose, je vais d'un côté à l'autre, passe du coq à l'âne. Manque de tourner de l’œil,... mais je continue, jusqu'à ce que ma mère hurle de m'asseoir et de ne plus rien faire.

Sauf que : j'ai un contrôle de latin sur l'intégralité de la grammaire et du vocabulaire lundi, une dissertation en littérature du XVIème et un exposé sur le doute privé du Dieu trompeur dans le discours de la méthode en littérature de l'âge classique pour mardi et tout un tas d'autres choses...

De plus, C. arrive demain matin et reste jusqu'à mardi justement, bien que nous soyons ensemble, nous nous voyons une fois tous les trois mois approximativement, juste quelques jours. Vive les relations à distance... Et là, ça tombe vraiment mal. Nous sommes censés aller au Muséum d'histoire naturelle demain et à l'exposition Pixar dimanche, mon week-end révision tombe à l'eau. De plus, j'espère que je ne suis plus contagieuse parce que sinon, étant un garçon comme les autres, je l'entendrais se plaindre durant des heures... Le pire c'est qu'on ne va pas pouvoir être vraiment tous les deux en ce début de semaine, mes cours me prenant toute la journée...

Conclusion, j'ai beau être en vacances, je ne le sens pas comme ça. Peut-être parce que je suis malade, et que j'ai plein de choses à faire. Parce que mes médicaments me rendent lente et mal-assurée. Peut-être parce que nous avons beaucoup trop de choses à faire pour un semestre de 3 mois et une semaine (avant, on appelait ça un trimestre, mais bon, l'université vous savez...). Je sais pertinemment que lundi je n'aurais qu'un objectif, être en semaine de révision fin mars.

Vous avez assisté à mon coup de gueule du moment (que j'ai écris très lentement, Oh ! Un papillon!) Je posterai bientôt quelque chose de plus joyeux n'ayez craintes. Ah, et au fait... Bon 57ème anniversaire Gaston Lagaffe.

Update : Mon aspirateur est cassé, oui, il a décidé de recracher tout ce qu'il aspire, j'ai vérifié le sac, il est quasiment vide. Je me suis donc, de nouveau, retrouvée à faire une grosse crise d'asthme. Ce n'est que la troisième cette semaine, tout va bien. *ironie*

dimanche 23 février 2014

14. Heroes: Reborn.


NBC est l'une des chaînes américaines ayant apporté des séries géniales. Récemment, nous avons eu le droit à l'excellente adaptation d'Hannibal, encore la réalisation d'une de mes séries américaines fétiche, Chuck. Mais ce n'est pas tout ! Non, c'est également une des chaînes sans laquelle ma jeunesse n'aurait pas eu la même saveur : Manimal, Le Caméléon, Code Quantum, K 2000, L'Agence tous risques, Urgences, New York unité spéciale... C'est également cette chaine qui m'a apporté sur un plateau d'argent l'un des hommes de ma vie : Zachary Quinto dans l'excellent rôle de Sylar.

En me levant ce matin, j'ai lu cet article (ici) qui explique que NBC et Tim Kring allaient créer pour l'an prochain un Heroes: Reborn. On ne sait pas si des anciens membres feront une apparition.... Il faut savoir que j'adore Heroes. Je me suis fait un rewatch cet été lorsque je profitais pleinement de mon alitement (un truc à rendre fou !) Sauf que je me suis surprise à ne pas aimer plein de choses, Peter déjà me sort par les trous de nez et alors que la première saison était parfaite sur bien des points, elle n'avait cessé de se dégrader au fil des séries.

Cependant trois personnages remontent la série de telle sorte que je dévore chaque épisode avec plaisir : mon amour de Sylar (qui est le personnage le plus intéressant de la série), Hiro Nakamura (qui est mon petit chouchou et qui ressemble étrangement à l'un de mes meilleurs amis), et Micah Sanders (le gosse tout mignon). D'autres personnages sont intéressants mais peu développés, et d'autres sont trop développés, nous revenons à Peter ou à la Cheerleader.... Leur nian-niantisme est affligeant (oui, ce mot n'existe pas !), Mohinder a perdu de l'intérêt au fil du temps... Mais pourtant, savoir qu'il n'y aurait pas de nouvelle saison m'avait attristée.

Maintenant qu'ils annoncent un reborn, je ne sais pas vraiment où me placer : j'aimais beaucoup cette série pour certains personnages principalement. L'univers aussi m'était également très sympathique, je pense que j'avais du mal avec les personnages trop populaires en fait... Je ne sais pas trop quoi penser de ce retour en 13 épisodes. Je pense que je regarderais le pilot par curiosité sans trop espérer, même si, en toute objectivité, je sais que s'ils annoncent Quinto je resterai scotchée à mon écran... Et vous alors ?

13. Théâtre universitaire, volume 02.


Je vous avais dit que je parlerai du spectacle de notre troupe de théâtre... C'était le 12 février et depuis je me tâte à vous en parler. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais extrêmement peur de ne pas savoir comment dépasser ma peur et me retrouver comme lors d'un de mes oraux au bac (où j'avais tout simplement arrêté de respirer, oui oui.) ou encore comme lorsque j'étais enfant et que j'oubliais tout ce que j'avais à dire. Le théâtre était une épreuve et j'avais peur de tout gâcher.

Il faut dire que ceux qui gèrent l'association se sont bougés pour faire de la pub (et nous ramener beaucoup de monde), bloquer une journée, récupérer des mannequins dans des magasins, des répétitions furtives, ci et là... En plus d'avoir écrit la plupart des pièces. Il y avait également un enjeu à cette première représentation : celle de garder ou non des subventions. Et c'est là que tout bascule.

A la fin du spectacle, pour moi, une chose était sûre : s'en était fini de l'association. Pourquoi ? Tout simplement parce que de l'alcool dans une université, un état d'ébriété avancée sur scène, c'est toujours très, mais alors très moyens ! J'étais extrêmement remontée.

Sauf que ! Tout le monde à beaucoup aimé, (enfin presque ! Il y a eu des critiques, beaucoup, mais moins que des compliments), mais nous avons reçu des mails de félicitations de la part de quelques professeurs. Et, bien heureusement pour nous, le service culturel n'a pu être présent qu'en première partie de soirée. On l'a échappé belle !

Avec un peu de recul et le fait d'avoir pu en parler avec tout le monde mercredi, et entendre que je n'étais pas la seule qui était pleine de reproches, cela m'a permis de relativiser : le présentateur, tout en improvisation, était hilarant, nous parlions assez fort (j'ai même eu des félicitations de l'amie dont je vous parlais dans le volume 01), et mis à part ceux qui connaissaient bien ceux qui avaient un bon coup dans le nez, peu de monde s'en est aperçu. Et puis il y avait une bonne ambiance dans les coulisses et une bonne énergie malgré tout ! Prochain spectacle dans un peu plus d'un mois.

vendredi 21 février 2014

12. CRITIQUE : Supercondriaque (AVP)

Jeudi après-midi, j'étais ravie de ne pas devoir aller au travail (vacances scolaires oblige) et de pouvoir accompagner ma mère à l'avant-première à laquelle elle voulait assister : Supercondriaque. La première fois qu'elle a vu la bande-annonce, elle m'a annoncé qu'on faisait un film sur moi. Ce n'est pas le cas ! Nous sommes arrivés très à l'avance, avons subit la playlist très limitée du cinéma (et beaucoup trop de Stromae) en boucle. Et enfin, le film !

N'étant pas sorti, je ne vais pas m'étendre sur son histoire, de plus que les bandes-annonces parlent d'elles-mêmes, mais je parlerai sur mes ressentis : en cette période sombre (avouons-le, nous sommes tous dépressifs en ce moment), ça fait du bien de rire et c'est ce qu'apporte le film. Ce n'est pas intelligent, loin de là, c'est gros, ridicule parfois mais on rit. Peut-être principalement parce que les autres rient. Parce que certains rires sont tellement communicatifs (celui de Dany Boon, mais également de quelques personnes dans la salle) qu'on fini par se marrer quand même. Le scénario n'est pas crédible une seule seconde, ce n'est pas pour ça que l'on va voir ce genre de chose « bon enfant ». C'est un mix de plusieurs succès, l'utilisation à outrance de mimiques ou encore d'un accent qui vient d'un peu partout sans vraiment savoir d'où. Je pense que c'est le genre de film que l'on voit une fois, au cinéma pour le côté populaire, mais qui nous ennuierait profondément à la maison. La partie qui m'a fait rire cependant (malgré son niveau...) est celle du policier de l'immigration parce que la littérature, c'est son dada... Et Marte Villalonga parce que je l'aime. N'empêche, j'insiste sur le fait que j'ai beaucoup ri, ce film détend grandement !

… A la fin de la projection, nous avons attendu un bon moment, l'équipe étant bloquée sur la route en revenant d'un hôpital d'enfants malades. On nous annonce le programme : les acteurs vont arrivés, nous allons pouvoir leur poser des questions après leur présentation et ensuite, les dédicaces. Et, alors que l'on nous présente des bandes-annonces déjà vu quarante fois, voilà que des trombes arrivent « Désolés ! Pardon ! On est en retard » Aucune possibilité de photos pour ceux qui n'ont pas pu venir. Ils se présentent, rient, racontent leur vie, commencent à répondre aux questions. Bientôt un téléphone sonne, Danny Boon y répond, puis nous annonce que la personne au bout du fil ne l'a pas cru, comme c'est étonnant ! En tout cas, ça m'a bien fait rire !

Les questions continuent et, d'un coup d'un seul, voilà qu'ils s'enfuient. Nous ne savons pas si les cartes en bas étaient ou non signées par avances, elles étaient toutes disparues le temps que la béquilleuse que je suis descende les marches en se faisant largement marcher dessus. Je ne suis finalement jamais arrivée en bas, ma mère ayant constaté que tout avait disparu. Nous ne pouvons pas dire que nous n'étions pas déçus, peut-être avaient-ils un planning chargés... Il n'empêche que la tristesse se lit dans les yeux de beaucoup. Personnellement j'aurai juste aimer les saluer de plus près et dire à Kad de ne pas divorcer de O. Tant pis...


Date de sortie : 26 février 2014.
Réalisation : Dany Boon.
Nationalité : Français.
Genre : Comédie.
Durée : 107 minutes.

Acteurs présents : Dany Boon, Alice Pol, Kad Merad, Jean-Yves Berteloot, Bruno Lochet.

Quelques photos (moches) que j'ai pris.


mercredi 19 février 2014

11. LIVE : 30 Seconds To Mars.

Lundi 17 février, une amie et moi nous sommes rendues au Zénith de Paris afin de voir 30 Seconds To Mars sur scène. C'était mon cadeau de noël, fosse debout,... On ne pensait pas que j'allais me détruire la cheville et que je serai en béquilles, mais je n'allais pas rater 30STM ! Ils sont donc venus dans le cadre de leur tournée mondial Love Lust Faith + Dreams Tour avec, en première partie une jolie découverte : un groupe écossais Twin Atlantic, en quelques chansons, ils ont réussi à mettre une assez bonne ambiance jusqu'à la toute fin où des dizaines de téléphones illuminaient la foule plongée dans le noir...

Le tout est quelque peu retombé lors de la très longue pause avant l'entrée en scène du groupe qui a instantanément mis le feu. Comme toujours nous assistons à un véritable show frénétique, féerique. Jared Leto prend toute la lumière, allant d'un côté à l'autre de la scène, permettant à tous de faire des photos. Malheureusement, il est plus difficile de prendre Tomo et Shannon... Les effets visuels sont impressionnants : les ballons, les confettis, le drapeau français et LA surprise de la soirée : Nicolas Sirkis. Bien entendu, Jared nous annonce qu'il pratique son français, pour, un jour, dire une phrase en entier... Et nous chante des standards de la langue française Alouette lorsqu'il souhaite l'anniversaire d'un garçon du public qu'il avait invité sur scène.

L'acoustique était superbe, comme toujours, et la reprise de Stay était magique, il arrive à rajouter quelque chose que Rihanna n'a pas, en plus du fait que la dédicace avant la chanson était très touchante. Et bien entendu, puisque l'on parle de 30STM, Jared a fait monter tout le monde sur scène (dont un petit garçon qui le regardait avec émerveillement) et, durant Up in the Air bien sûr. Après que mon amie m'ait dit de gigoter ma béquille, j'ai eu la joie d'être choisie par Mr Leto en personne. Apparemment venir dans une fosse dans ses conditions, c'est être assez fou pour lui ! Je n'ai pas tout de suite réalisé et tout le monde me disait d'y aller. J'ai donc fait mon petit bonhomme de chemin à travers la foule en première fosse, un mignon jeune homme sur mes talons. Jusqu'à ce que le vigile nous empêche de monter sur scène. Nous étions dégoûtés !

C'était mon second concert de 30 Seconds To Mars et je peux vous dire que je ne regrette pas d'y être retourné et je pense que j'y retournerai ! Nous finissons toujours avec une énergie débordante à chanter tout le retour, bercés par la folie du groupe qui se transmet avec une telle facilité... Je vous conseille vivement d'aller les voir en live

Site officiel – Et voilà quelques photos que j'ai fait durant la soirée (malheureusement, j'étais très loin) :



10. CRITIQUE : Broadchurch, saison 1

Pourquoi parler de Broadchurch alors qu'il y a des dizaines d'autres séries ? Tout simplement parce que France 2 en a commencé la diffusion de cette série absolument géniale le 17 février ! (J'avais commencé l'article avant mais ne l'avait malheureusement pas fini). Il s'agit d'une série policière de huit épisodes, un jeu de pistes où l'on se perd. Les acteurs sont exceptionnels (et je ne dis pas seulement ça parce que je voue un culte à David Tennant...) et même si, à l'origine je n'avais regardé que pour lui et pour ce que Chris Chibnall en avait dit lors de la Japan Expo, mes priorités ont rapidement changées.

De quoi ça parle ? D'une petite ville qui se retrouve au centre de l'actualité après la mort d'un petit garçon. Entre l'omniprésence de la presse et le travail des enquêteurs qui semble ne pas avancer, les habitants commencent à faire leurs petites recherches, se basant principalement sur les potins. Et le spectateur se prête également au jeu. Sans vouloir paraître Americanophobe, encore une fois, on peut s'apercevoir de la supériorité britannique niveau série télé. Un thriller au suspens haletant, une bande-son d'exception, un jeu d'acteur et un dénouement qui nous frappe !

Il faut savoir que, bien souvent, je comprends – bien – à l'avance ce qu'il va se passer, et bien, je me suis fait avoir comme une bleue ! Je ne sais pas trop si je pourrais considérer Broadchurch comme un chef d’œuvre, mais, plusieurs mois après diffusion, je n'arrive pas à me rappeler de ce qui m'avait déplu au moment où j'ai regardé les épisodes. Je vous conseille donc à tous de regarder cette série. Je vous rappelle que France 2 la diffuse le lundi soir, et, qu'en attendant, le replay est là. Cependant, je vous conseille vraiment la version originale, rien que pour le jeu des accents.

Cette série est excellente, ne passez pas à côté, à voir !


Année de sortie : 2013.
Nombre d'épisodes : 8.
Durée : 52 minutes.
Genre : Drame.
Réalisation : Chris Chibnall.
Nationalité : Britannique.
Trailers : Saison 1

dimanche 16 février 2014

09. CRITIQUE : like the beast


Il y a quelques mois, on m'a prêté Like the Beast par Kotetsuko Yamamoto. Il s'agit d'une série yaoi des plus adorables ! A ce moment-là j'avais lu le premier tome et avait vu l'idylle naissante de Tomoharu Ueda un charmant policier travaillant dans un poste local et Aki Gotôda, fils de clan Yakuza. Pour Aki, c'est le coup de foudre, il fera tout pour séduire le jeune homme qu'il considère comme un sauveur, malgré son look très particulier (et à revoir, critiqué par tous...) Et puis j'avais posé les cinq autres tomes et je ne les avais jamais repris. Hier on m'a demandé de les rendre ce soir, j'ai donc lu ce qu'il manquait avait un plaisir certain.

Tout s'enchaîne très rapidement même si leur histoire est parfois difficile à croire et qu'Aki est une bête de sexe, ils sont deux opposés que tout attire. Les personnages ont tout de même une petite profondeur qui se creuse au fur et à mesure des parutions. On se rend vite compte que le yakuza est un adorable petit enfant colérique et jaloux qui n'est pas conscient de lui-même et qu'Ueda n'est peut-être pas un garçon aussi posé qu'il le laisse croire. J'aime beaucoup les graphismes, les indications supplémentaire de l'auteur qui s'amuse bien dans son boulot, ça se voit de suite ! Les traits sont fins, les personnages superbes. Malgré le noir et blanc, on imagine totalement les costumes atroces d'Aki, grâce aux petits commentaires, une nouvelle fois !

Comme dans beaucoup de couples fusionnels, ni l'un ni l'autre ne supporte vraiment les anciennes relations amoureuses de son chéri, et c'est un motif récurrent dans Like the beast qui ne perd jamais de son charme tant l'identification aux personnages peut nous frapper de plein fouet. J'aime bien les voir jaloux, que ce soit d'ex, de gens qu'ils rencontrent ou encore de membres de la famille. Même s'il manque un peu de piquant, d'aventures à cette série, c'est la description d'un quotidien qui en fait toute la magie. Il y a également le motif des blessures d'Ueda qui est commun, laissant à chaque fois son collègue Sempai bouche bée, le troisième tome en étant la meilleure démonstration.

Si voir deux hommes s'embrasser (et plus si affinités) ne vous dégoûtent pas, je vous le conseille vivement parce que c'est six tomes superbes d'une vie de tous les jours un peu particulière et d'un amour singulier. Un Roméo et Juliette entre deux hommes, où ils ne se suicident pas au bout d'une semaine... (Non, la comparaison était une blague, n'ayez pas peur!) Donc voilà, c'est génial ! A lire !

samedi 15 février 2014

08. Paris Manga 2014


Paris Manga (09.02.14), concentration modèle réduit de geeks de tous bords... Que ce soit mangas ou comics, il y en a pour tous les goûts. Le bon point de la journée revient à l'organisation des caisses, c'était vraiment rapide ! Et comme toujours, il y avait de superbes cosplays et une bonne dose de rigolade au niveau des free hugs très originaux cette année (le « Free-Wifi » de l'ami qui m'accompagnait ayant rencontré un franc succès...) Le fait est qu'il y a beaucoup trop de monde se bousculant sans prendre garde et moi qui suit malheureusement en béquilles (mais cosplayée) en ce moment, j'ai passé un sale moment plein de coup de pieds... La mention tête de con revenant au monsieur de l'entrée qui a déchiré le billet acheté à la Fnac comme un vulgaire papier avant de le jeter. NON MAIS pourquoi détruire la preuve d'une sortie ? Mon mur est plein de billets de ce genre, c'est joli ! Cet homme était donc un sombre idiot, ou bien était-ce les organisateurs ? … Je ne cautionne toujours pas le fait de devoir payer pour avoir un autographe, je préfère le principe du tirage au sort de la Japan Expo, qui est tout de même plus équitable, ayant déjà dépensé 220€ en vêtements et livres, je n'avais plus assez pour des autographes alors que certaines personnes géniales étaient présentes. Cependant il y a quand même eus de grands moments, des fous rires, de bonnes discussions, des vendeuses qui connaissent leur travail (« bonjour, combien coûte Monokuma ? », « euuuuuuh » « Et Kyube ? » Et oui, elle m'a montré le Pikachu, elle a osé...) et bien entendu, le joyau de cette édition, une superbe DeLorean qui n'attendait que nous (et les photos sur le compte Retropix Facebook) ! Un bon moment ! On se revoit en juillet !

jeudi 6 février 2014

07. BILAN : Les films du mois de janvier.

Le mois de janvier 2014 a été pauvre en films vus au cinéma, c'est pourquoi à partir de ce mois-ci, je pense généraliser et parler des films que je regarde également à la télé, en dvd et autres. Il y aura un peu plus de lecture ainsi. Grosse tristesse du mois, je n'ai pas pu voir La vie rêvée de Walter Mitty alors que je voulais le voir depuis des semaines...





Jamais le premier soir.

Date de sortie : 1er janvier 2014.
Réalisation : Melissa Drigeard
Nationalité : Français.
Genre : Comédie romantique.
Durée : 90 minutes.

Avis : La bande annonce est meilleure que le film. Je suis bon public généralement mais je me suis ennuyée. J'ai ri deux ou trois fois, et connaissait la fin trop rapidement. Je m'attendais à quelque chose de sympa, et bien, je repasserai...





divin enfant.

Date de sortie : 15 janvier 2014
Réalisation : Olivier Doran
Nationalité : Belgo-franco-luxembourgeois
Genre : Comédie
Durée : 85 minutes.

Avis : Ce film est gros, assez lourd mais détend bien. Un repas de Noël comme beaucoup en connaissent : les règlements de compte ! Sauf que je pense pas que l'on invite tous nos ex et nos anciens amants pour un dîner. Bon divertissement.





à coup sûr.

Date de sortie : 15 janvier 2014.
Réalisation : Delphine de Vigan.
Nationalité : Français.
Genre : Comédie.
Durée : 91 minutes.

Avis : Un film qui parle de sexe, encore, ça court les rues en ce moment. La bande-annonce est vraiment très drôle, on déchante assez facilement en voyant le film. Presque toutes les facilités scénaristiques sont prises. Cependant, on se prend au jeu et on rit facilement. A voir une fois entre copines.





twelve years a slave.

Date de sortie : 22 janvier 2014.
Réalisation : Steve McQueen.
Nationalité : Américain.
Genre : Drame historique.
Durée : 133 minutes.

Avis C'est clairement mon coup de cœur de ce début d'année, tellement que le blog que je pensais ouvrir dans quelques semaines s'est ouvert sur ce film, magistral. Si vous ne l'avez pas vu, allez-y ! Vous ne le regretterez pas.

06. Théâtre universitaire, volume 01.

Sous les conseils d'une amie faisant partie d'une troupe de théâtre étudiante et pour m'aider à vaincre cette timidité maladive qui me fait perdre mes moyens (et mon cerveau) devant des évaluateurs, j'ai rejoint une bande de siphonnés du ciboulot à la rentrée et la semaine prochaine, c'est notre tout premier spectacle. La cotisation ne se montait pas trop haut étant donné qu'il s'agit uniquement d'avoir une assurance au cas où et que l'on fait avec les moyens du bord et ce que l'on a à la maison pour les accessoires.

L'ambiance tout d'abord est géniale ! Je ne suis pas une personne extrêmement sociale, j'ai mon petit groupe d'amis et point. Mais eux t'adoptent super vite, demandent des câlins, t'invitent à des soirées. C'est étonnant ! Je ris beaucoup, toutes les semaines ça ne manque pas, tant pas les exercices qui voient régulièrement les consignes changer en plein milieu que par le côté technique.

Malheureusement, il y a beaucoup de retardataires ou d'absent, une assez mauvaise organisation étant donné que nous sommes tous étudiants, même les profs, et que nous devons gérer les partiels et les répétitions. Certaines scènes ne sont pas approuvés par tout le monde, sauf que nous sommes en dict... démocratie et donc nous n'avons rien à dire...

Donc, dans une semaine, le 12 février, nous présenterons « La mort nous va si bien », mais pour l'instant ce n'est pas du tout prêt ! Hier c'était la générale, il y avait encore trop d'improvisation, nous ne parlons toujours pas assez fort. Mais on y arrivera, n'est-ce pas ? En conclusion, je vous incite à essayer s'il y en a pas loin de chez vous ou dans votre université, c'est plutôt sympathique et permet de souffler un peu. Et puis rire rallonge la durée de vie, c'est toujours bon à prendre ! Rendez-vous la semaine prochaine pour vous dire si ça c'est bien passé !

dimanche 2 février 2014

05. Philip Seymour Hoffman (23 juillet 1967 - 2 février 2014)



PHILIP SEYMOUR HOFFMAN


Je viens d'apprendre le décès d'un acteur que tout le monde connaît, au moins de visage, ne serait-ce que par ses nombreuses figurations. Il a joué dans des tonnes de films, et très bien. Philip Seymour Hoffman a même reçu un Oscar, ce n'est pas rien ! Et un Golden Globe. C'est principalement pour ce film que je m'en souviens, Truman Capote, ainsi que dans Good Morning England, ou encore son dernier rôle dans Catching Fire. Je suis gênée de voir tous ces journalistes se jeter sur la théorie de l'overdose, comme à chaque fois qu'une célébrité meurt. C'est peut-être vrai, mais comme tout le monde, il a le droit à un peu de respect. Reposez en paix.

04. Harry Potter, Romione.

Voilà sur quoi je suis tombée cette nuit, un simple article, tentant de ruiner mon adolescence (ici). J.K. Rowling désavoue Romione, oui, elle regrette d'avoir mis Ron et Hermione ensemble, c'est ce que nous apprend le magazine Wonderland. Elle y avoue que c'était une envie première et qu'après réflexion, elle aurait du la mettre en couple avec Harry. De plus, toujours selon l'auteur, ce couple n'est pas crédible. Pourquoi revenir maintenant dessus ? Des années après la fin de la saga ? Et dans ce cas, les Weasley se retrouveraient tous seuls, Ginny restant également célibataire...

Je voulais juste écrire un petit mot disant que j'aimais le couple Ron-Hermione. C'est mon couple phare de la série, le garçon qui réussi à sortir de la zone amicale. Et tout menait au fil des romans et des films à leur couple : des disputes idiotes, des réactions enfantines, oui, ce sont les techniques de base de la drague de jeunes adolescents. On ne parle pas du fait que dans le film ils se rendent compte qu'ils sont amoureux en trente secondes, je parle du processus qui est assez bien conservé.

Je trouve également qu'un couple Harry-Hermione, trop simple, serait une faiblesse scénaristique importante : le héros sortant avec le personnage féminin principal ? C'est un peu cliché. De plus, leur relation est principalement fraternelle et comme je l'ai lu un peu plus tôt ce matin : l'intérêt du couple Harry-Ginny réside dans le fait qu'il peut enfin faire partie intégrante de la famille Weasley, les seuls qui se soient jamais préoccupé de lui comme une personne et non pas comme étant le sorcier ayant défait Vous-Savez-Qui. J'ai trouvé l'interprétation de cette personne extrêmement juste, c'est pourquoi je vous en parle...

Et vous ? Partagez-vous l'opinion de Rowling ou de celui de quelques fans ? D'après certains, les propos de l'auteur auraient été, une nouvelle fois, déformés. Est-ce ce qu'elle a réellement dit ou non ? Rendez-vous lors de la sortie de Wonderland, le 8 février (publication britannique).


Illustration : Emmilinne

samedi 1 février 2014

03. CRITIQUE : The Fosters, saison 1 (partie 1)

The Fosters raconte l'histoire d'un couple : Stef Foster et Lena Adams, famille d'accueil. Elles ont trois enfants, Brandon, musicien, fils de Stef, et des jumeaux adoptés. Tout est chamboulé le jour où Callie, une jeune « rebelle » débarque. Je ne pensais pas que je m’intéresserai autant à cette série qui traite de sujets parfois prenant et qui est un joli message d'ouverture d'esprit qu'est ce couple. Je ne parle pas de ce que certains appellent « la mode du gay » non, je parle de vrais et beaux sentiments entre deux femmes.

On s'attache très rapidement aux personnages de cette série, et aux messages portés. Car oui, pour une série ABC Family, on s’intéresse à beaucoup de choses : l'homosexualité, l'abandon, les abus sexuels... Dès le pilot sont mis en place les principaux éléments qui seront abordés tout au long de la saison. Mon passage gros coup de cœur, au dessus de tous les autres, est celui de Jude et le vernis. J'ai trouvé ça adorable, vous le comprendrez en le voyant. Le jeu des acteurs est très correct pour un divertissement grand public, ce qui est plutôt agréable il faut l'avouer.

La série surfe également sur l'actualité politique et le mariage pour tous, elle est donc résolument moderne et ancrée dans une période bien donnée, la notre. Cela ne serait-il cependant pas un petit peu trop ? Je ne pense pas que c'est le genre de série à revoir plusieurs fois car malgré tout, elle reste un semblant de 7 à la maison ou de toute autre série familiale, avec certes des rebondissements, mais, lorsque l'on y regarde de plus près, pas beaucoup d'actions. Le scénario est trop simple et facile à deviner. Il ne faudrait pas trop tomber dans le cliché, The Fosters utilisant déjà beaucoup les mêmes leitmotiv.

Malgré sa dispersion et son scénario simpliste, les émotions sont là et l'envie de voir la suite également. Cette série peut être considérée comme un péché mignon de l'été, une petite pause agréable et touchante. Les gros points positifs étant le couple lesbien que l'on adopte extrêmement vite et le petit Jude vraiment adorable.

image

Année de sortie : 2013.
Nombre d'épisodes : 21.
Durée : 42 minutes.
Genre : Drame, famille.
Réalisation : Peter Paige, Brad Bredeweg
Nationalité : Américain.

02. CRITIQUE : Hannibal, saison 1.

L'année dernière était l'année des reprises (à chier) d’œuvres superbes de la part des scénaristes hollywoodiens en mal d'inspiration (Je vous regarde The Beauty and the Beast et Bates Motel), mais une série sort du lot et se pose comme l'une des meilleures adaptations de Red Dragon et du personnage du Docteur Hannibal Lecter depuis l'incarnation d'Anthony Hopkins.

Nous suivons dans Hannibal, le jeune spécialiste qu'est Will Graham. Un Will différent de celui interprété par Edward Norton, plus proche du jeune homme déstabilisé par son don d'interprétation et d'empathie. Ce Will vit littéralement les meurtres et c'est comme cela que s'ouvre le tout premier épisode de la série. Hugh Dancy interprète ce spécialiste qui perd pied, s'attachant malgré lui à son psychiatre et se sentant très vite sombrer dans la folie.

De l'autre côté, nous faisons face à un Docteur Lecter tout en finesse et magistralement interprété malgré le fait que la barre soit déjà placée bien haute. Mads Mikkelsen ne joue pas, il incarne Hannibal à la perfection. On ne peut s'empêcher de s'interroger lorsqu'il présente ses assiettes si bien soignées à ses invités. L'un des intérêts de la série réside dans le fait que nous voyons Hannibal cuisiner.

Bien entendu, ce n'est pas le genre de série télévisée que tout le monde peut regarder. Certains sont dégoûtés par le thème, les chairs apparaissant, ce n'est pas le genre de série à regarder à l'heure du repas... Certains passages peuvent paraître inutiles, ou trop long. Parfois même, le larmoyant n'est pas bien loin, ce qui peut lasser. Parfois une scène piétine, et l'instant d'après nous avons fait un grand pas en avant.

En conclusion, une première saison passionnante et superbement interprété de bien peu d'épisodes marqué par une fin assez frustrante mais pas assez magistrale pour être un véritable cliffhanger. Je vous la conseille grandement ! Rendez-vous le 28 février 2014 pour la saison 2 !

image

Année de sortie : 2013.
Nombre d'épisodes : 13.
Durée : 42 minutes.
Genre : Thriller.
Réalisation : Bryan Fuller.
Nationalité : Américain.
Trailers : Saison 1 - Saison 2

01. CRITIQUE : 12 years a slave

Lorsque j'ai entendu parlé de 12 years a Slave, je me suis dit que je devais voir ce film. Après des films ne pouvant pas plaire à tout le monde, Steve McQueen s'est attaqué à l'esclavagisme au XIXème siècle, et plus précisément à l'adaptation de l'autobiographie de Solomon Northup.

Ce film est une pure merveille, un peu plus de deux heures qui passent en un instant, on est happé par la vie de ce violoniste libre qui se retrouve maltraité dans les champs de cotons. Lorsque l'on rencontre le personnage joué par Fassbender, on se dirait presque que Cumberbatch était un homme bon. Avant de se rappeler soudainement qu'il s'agissait tout de même d'un esclavagiste. Douze ans s'écoulent inlassablement, sous forme de longues ellipses, insistants sur de longs moments prenants, rendant grâce aux difficultés vécues.

Pour les grands sensibles dans mon genre : exit le maquillage et amenez les mouchoirs ! On souffre en même temps que Solomon, puis Patsey. La musique ! Entre le jeu du violon et les chants dans les plantations avec leurs voix, si magnifiques. (Je ne dis pas ça parce que j'adore le gospel, mais avouez que c'est un pur plaisir a écouter !). Mention spéciale à Chiwetel Ejiofor qui interprète magistralement Solomon, bien qu'aucun élément du casting ne soit à jeter. Oui, même Brad Pitt peut rester ! J'ai été tellement transportée par le film que je suis clémente sur le fait qu'il s'est attribué le bon rôle.

Certains pourraient critiquer quelques scènes traînant en longueur mais elles servent à rendre oppressante cette vie que l'on ressent à travers cet homme qui tente malgré tout de rester debout et digne. Quoiqu'il en soit, la barre est placée très haut dès le début de l'année grâce à ce film, 12 years a slave, que je vous conseille fortement. Et n'hésitez pas à donner vos avis.

image

Nommé dans 9 catégories aux Oscars.

Date de sortie : 22 janvier 2014.
Réalisation : Steve McQueen
Nationalité : Américain.
Genre : Drame historique.
Durée : 2H13.

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...