Crystal Sky of Yesterday, tomes 1 et 2
Pocket Chocolate (2014, 2015)
Manga Shôjo
Langue française - 224 pages
Lecture papier.
Pocket Chocolate (2014, 2015)
Manga Shôjo
Langue française - 224 pages
Lecture papier.
Tu Xiaoyi se replonge dans son année de terminale et repense à la transition délicate vers le monde des adultes. La perspective de rentrer dans sa ville d’origine va lui remémorer ses premières déceptions amoureuses, la pression des études, la solitude et aussi sa passion pour le dessin et les jeux vidéo.
Avis
J’aime vous parler des mangas que je lis lorsque je finis une saga. Autant dire que ce n’est pas souvent, mais je vous présente aujourd’hui une véritable beauté : Crystal Sky of Yesterday, une BD sous forme de duologie. On nous raconte une Chine où se mêle mélancolie et nostalgie. L’utilisation d’une aquarelle légère (dominante de teintes froides) et épurée, d’une mise en page particulière, où le texte vient s’éclater, sert au personnage principal, Tu Xiaoyi comme tant de souvenirs. Rêveur un peu paumé et naïf, qui ne vit que pour le dessin. On ne peut s’empêcher de penser à une autobiographie lorsque l’on parcourt les pages de ces courtes bandes dessinées. L’objet livre est magnifique, la poésie qui en ressort est rare et belle. Ce n’est peut-être pas pour rien que cet ouvrage s’est classé Best-seller en Chine.
L’histoire est simple, voir même banale. Le personnage principal voit sa crédulité confrontée à la cruauté de la vie durant sa dernière année de lycée. Le schéma classique, presque caricatural s’établit alors. Il est renfermé, dessine beaucoup, aime les animés, un peu geek sur les bords, il n’a qu’un seul ami, « Peanut » et est fou amoureux de la très belle Yao Zhetian (qui est malheureusement potiche, ou pourcentage féminin de la bande-dessinée, mais n’oublions pas que tout est du point de vue de Tu Xiaoyi… Et que le texte est ancré dans un monde où, être une femme, est plus une tare qu’une qualité : la politique de l’enfant unique ayant vu le jour en 1979), qui, elle-même, craque pour le bad boy : le beau ténébreux Qi Jingxuan.
Jeune adulte, le narrateur revient sur les souvenirs qui l’on mené à devenir celui qu’il est désormais. A travers deux tomes, l’auteur, Pocket Chocolate, cherche à développer le personnage principal. Malgré tout, il reste trop lisse et ses comparses presque seulement esquissés. J’aurai aimé en savoir beaucoup plus sur les autres personnages, bien plus que quelques états d’âmes. On aurait aimé une véritable critique des systèmes mis en place dans la société, mais l’auteur s’arrête brutalement. La fin est mignonne, mais trop rapide, tout comme le cycle qui aurait peut-être mérité des déclinaisons. Mais ce texte touche, sa beauté également, on se revoit soi-même durant nos années lycées, avons désormais du recul sur les événements, nos choix, et nous ne pouvons qu’être touchée par la mélancolie du temps où tout allait parfaitement bien.
Le gros bémol de ce livre visuellement superbe reste une traduction ratée compilant faute de frappes et oublis de mots. Si nous sommes en possession de la version française, nous pouvons beaucoup moins nous laisser porter par la poésie nostalgique de l’œuvre, le tout ramené par notre côté terre-à-terre qui apprécie plus que moyennement les fautes. J’ai également trouvé le scénario un peu trop simple, banal, mais après tout il traite plus de l’humanité du personnage que d’actions à proprement parler.
Pour conclure, je déplore une fin trop rapide, un traducteur à côté de la plaque mais remercie vraiment la personne qui m’a fait découvrir cette beauté. Et si vous voulez découvrir d’autres œuvres de l’auteur, voilà les textes que j’aimerai découvrir : Butterfly on the air et Le mont du Sud.
L’histoire est simple, voir même banale. Le personnage principal voit sa crédulité confrontée à la cruauté de la vie durant sa dernière année de lycée. Le schéma classique, presque caricatural s’établit alors. Il est renfermé, dessine beaucoup, aime les animés, un peu geek sur les bords, il n’a qu’un seul ami, « Peanut » et est fou amoureux de la très belle Yao Zhetian (qui est malheureusement potiche, ou pourcentage féminin de la bande-dessinée, mais n’oublions pas que tout est du point de vue de Tu Xiaoyi… Et que le texte est ancré dans un monde où, être une femme, est plus une tare qu’une qualité : la politique de l’enfant unique ayant vu le jour en 1979), qui, elle-même, craque pour le bad boy : le beau ténébreux Qi Jingxuan.
Jeune adulte, le narrateur revient sur les souvenirs qui l’on mené à devenir celui qu’il est désormais. A travers deux tomes, l’auteur, Pocket Chocolate, cherche à développer le personnage principal. Malgré tout, il reste trop lisse et ses comparses presque seulement esquissés. J’aurai aimé en savoir beaucoup plus sur les autres personnages, bien plus que quelques états d’âmes. On aurait aimé une véritable critique des systèmes mis en place dans la société, mais l’auteur s’arrête brutalement. La fin est mignonne, mais trop rapide, tout comme le cycle qui aurait peut-être mérité des déclinaisons. Mais ce texte touche, sa beauté également, on se revoit soi-même durant nos années lycées, avons désormais du recul sur les événements, nos choix, et nous ne pouvons qu’être touchée par la mélancolie du temps où tout allait parfaitement bien.
Le gros bémol de ce livre visuellement superbe reste une traduction ratée compilant faute de frappes et oublis de mots. Si nous sommes en possession de la version française, nous pouvons beaucoup moins nous laisser porter par la poésie nostalgique de l’œuvre, le tout ramené par notre côté terre-à-terre qui apprécie plus que moyennement les fautes. J’ai également trouvé le scénario un peu trop simple, banal, mais après tout il traite plus de l’humanité du personnage que d’actions à proprement parler.
Pour conclure, je déplore une fin trop rapide, un traducteur à côté de la plaque mais remercie vraiment la personne qui m’a fait découvrir cette beauté. Et si vous voulez découvrir d’autres œuvres de l’auteur, voilà les textes que j’aimerai découvrir : Butterfly on the air et Le mont du Sud.
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