Contes ordinaires d'une société résignée, Ersin Karabulut, bande dessinée satirique, 2018. Langue française - 80 pages - lecture papier.
Avec la poésie, la noirceur et l'imaginaire d'un Edgar Allan Poe, Ersin Karabulut nous dresse le portrait d'une société qui a renoncé à ses illusions face au carcan familial et aux pouvoirs politiques et financiers.
Un recueil de fables d'anticipation poétiques et troublantes qui témoignent de la vivacité de la bande dessinée turque.
Un grand merci à Fluide Glacial et à la Masse
Critique Babelio pour ce service de presse.
Critique Babelio pour ce service de presse.
Au début du mois, j'ai reçu la bande-dessinée Contes ordinaires d'une société résignée d'Ersin Karabulut, publiée aux éditions Fluide Glacial. Je vous annonce d'office que le neuvième conte n'a pas été lu : en feuilletant l'ouvrage, je suis tombée sur un conte mettant un œil en gros plan, de manière très ragoutante. En bonne oculophobe, ni une ni deux, mon chéri a été missionné pour signaler les pages bannies. De même, avis pré-lecture plutôt mitigé : de jolies couleurs, un bon format, on a annoncé du Poe-like, mais voilà, de base, les dessins ne me plaisaient pas. Et dans un ouvrage graphique, c'est un peu la base…
Et maintenant alors, après lecture ? Ersin Karabulut est un artiste turc, dans l'entretien qui accompagnait le livre, il dit que s'il continue de créer, c'est qu'il est résolument optimiste et heureusement dit donc, parce que ça donne le bourdon. Il y a de superbes retours sur les illustrations, mon avis ne change pas mais là où elles sont très intéressantes, c'est qu'elles participent grandement au profond malaise que la lecture de cette BD provoque, ce qui est donc malgré tout une réussite.
C'est noir, c'est glauque, c'est drôle et perturbant...Ce monde est résigné dans le sens où les Hommes ne veulent (ne peuvent) plus se battre. Tous les vices que nous retrouvons aujourd'hui sont exacerbés, toutes les histoires vont avoir un effet sur le lecteur, parfois même, jusqu'à la nausée. Ça intrigue, ça questionne, ça choque. Issus, à la base, d'un journal satirique, il faut dire que l'artiste fait mouche et tout le monde en prend pour son grade. Certaines m'ont vraiment marquées, ces contes dressent le portrait d'une société pleine de dysfonctionnements, jusqu'à la dernière case, remplie d'espoir.
Pour conclure cette très courte chronique, j'ai apprécié le scénario, la lecture de cette bande dessinée mais elle m'a retournée et je n'aime pas les dessins. Malgré tout, cela reste une belle œuvre satirique à découvrir.
Et maintenant alors, après lecture ? Ersin Karabulut est un artiste turc, dans l'entretien qui accompagnait le livre, il dit que s'il continue de créer, c'est qu'il est résolument optimiste et heureusement dit donc, parce que ça donne le bourdon. Il y a de superbes retours sur les illustrations, mon avis ne change pas mais là où elles sont très intéressantes, c'est qu'elles participent grandement au profond malaise que la lecture de cette BD provoque, ce qui est donc malgré tout une réussite.
C'est noir, c'est glauque, c'est drôle et perturbant...Ce monde est résigné dans le sens où les Hommes ne veulent (ne peuvent) plus se battre. Tous les vices que nous retrouvons aujourd'hui sont exacerbés, toutes les histoires vont avoir un effet sur le lecteur, parfois même, jusqu'à la nausée. Ça intrigue, ça questionne, ça choque. Issus, à la base, d'un journal satirique, il faut dire que l'artiste fait mouche et tout le monde en prend pour son grade. Certaines m'ont vraiment marquées, ces contes dressent le portrait d'une société pleine de dysfonctionnements, jusqu'à la dernière case, remplie d'espoir.
Pour conclure cette très courte chronique, j'ai apprécié le scénario, la lecture de cette bande dessinée mais elle m'a retournée et je n'aime pas les dessins. Malgré tout, cela reste une belle œuvre satirique à découvrir.
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette BD,
si vous avez lu ou s'il vous intrigue