mercredi 15 août 2018

349. What's up August? + Nouvelle.


WHAT'S UP AUGUST?


Bonsoir,

J'avais prévu de vous faire un article sur ce qu'il s'est passé depuis deux-trois mois et vous annoncer la suite, mais les programmes ont été modifiés. Je commence, brièvement, par la bonne nouvelle : si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous le savez déjà, j'ai réussi mon concours et je serai professeur à la rentrée. J'ai également passé de très bons moments avec ma famille et cela m'a permis de faire le deuil...

Le mois dernier, j'ai appris le décès d'une personne incroyable et ça m'a dévastée. J'avais écrit cet article pour ne pas le poster au final alors voilà : Laurence, tu étais une personne merveilleuse, inspirante, tant dans ta philosophie de vie que dans la manière dont tu évoluais. Tu as donné à beaucoup l'envie d'être comme toi, si belle à l'intérieur comme à l'extérieur, si dédiée, si passionnée. Tu vas nous manquer, affreusement. Tu vas manquer au monde entier. J'espère pouvoir un jour être à la hauteur de ta bonté, de ton courage et de ta joie de vivre. Tu resteras notre licorne,  quoiqu'il arrive, celle qui réussissait toujours à offrir le plus beau des sourires. On t'aime.

J'en profite également, un mois plus tard, pour vous dire que j'ai écrit plusieurs articles mais que j'espère les poster autre part. Je suis en train de monter un nouveau blog, et j'espère l'ouvrir avant la rentrée. Dessus, les dernières chroniques que j'ai rédigé pour Netgalley et que je n'ai pas encore dévoilées à cause de ce changement (Prodige, Le Noir est ma Couleur,...), mais également un monde plus à moi, quelque chose plus en adéquation avec la personne que je suis et celle que je veux être.

Le décès de Laurence a quelque chose à voir avec ce changement, pas uniquement mais en grande partie. Ça m'a fortement chamboulée et ça m'a poussée à vouloir me mettre un coup de pied au derrière, à me regarde de manière plus sincère. Je veux pouvoir écrire librement de toutes mes démarches, de tout ce qui m'intéresse, de manière plus libre. Être plus authentique.

Pour ceux qui me lisent habituellement, prêts à me suivre dans une aventure tout aussi culturelle que "lifestyle" ?

Je vous embrasse, à très vite.



dimanche 8 juillet 2018

348. CHRONIQUE : L'Art raconte Ulysse.


L'art raconte Ulysse. Album pédagogique. 2018. Langue française - 48 pages - lecture papier.

Partez vivre les aventures d’Ulysse aux côtés des plus grands peintres qu’il a inspirés à travers une histoire adaptée aux enfants. Puis suivez io – la mascotte espiègle et éclairée de cette nouvelle collection – pour découvrir des œuvres emblématiques, que vous apprendrez à observer et analyser pour mieux les comprendre, vous émerveiller et surtout… vous amuser !

Un grand merci à Little Io, aux éditions Palette à 
 la masse critique Babelio pour ce service de presse.

Depuis quelques temps, lors des Masses Critiques, je suis attirée par les livres pédagogiques, les art books, ou les ouvrages graphiques. Et j'ai été intriguée par L'Art raconte Ulysse. J'adore la mythologie, comme vous avez pu le constater dans mon article sur Méduse, et l'art est l'une de mes grandes passions, même si je n'ai pas pu vous parler des musées visités récemment... Ici, il s'agit d'un ouvrage pédagogique impressionnant, mêlant mythologie, art pictural et activités à destination des enfants. Une véritable pépite ! Une chose est sûre, même si cette année, je vais enseigner à des tous petits, j'utiliserai ce livre dans les années à venir…

Le texte est une synthèse du voyage d'Ulysse, après la Guerre de Troie et jusqu'à son retour. Exit les vers et le langage soutenu, la plume de Joséphine Barbereau est accessible aux enfants tout en leur étant résistant. Chaque épisode de l'odyssée d'Ulysse est illustré par une œuvre, et ce périple est accompagné par la petite mascotte Io (un clin d’œil à la figure mythologie?) qui propose aux enfants de s'intéresser plus particulièrement à certains détails ou à chercher des éléments.

Un format carré agréable, un ouvrage aéré, coloré, magnifique et varié. Certains grands tableaux auraient peut-être, malgré tout, mérité une double page pour les détails, je crois bien que c'est le seul bémol que j'ai trouvé au livre. Vraiment. Il était captivant. Je l'ai relu avant d'écrire cette chronique et je n'en démords pas : c'est vraiment excellent et je le conseille à tous les parents et professeurs qui peuvent me lire.

Le sommaire annonce les différentes parties : la synthèse et les tableaux tout d'abord, puis l'analyse des œuvres de quatre artistes (William Turner, John William Waterhouse, Arnold Böklin et Pinturicchio), une frise chronologique des divers tableaux proposés et enfin une page nommée « exprime-toi », où l'enfant est invité à développer son ressenti et ses idées, impressions. Ça peut être un travail très intéressant, à mener en classe ou à l'oral.

J'ai vraiment apprécié le fait que les œuvres présentées ne se concentrent pas sur une période mais s'étendent du premier siècle avant notre ère à 2001. Un large spectre artistique nous présentent donc différentes époques, différents supports et techniques, une mine d'or pour un enfant.

En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai adoré. C'est un petit livre à faire lire aux enfants ou à utiliser comme support. Je conseille également aux adultes intéressés de le lire. Cet ouvrage pédagogique est vraiment très bien construit et j'ai hâte de découvrir d'autres opus lorsqu'ils sortiront.

Pour plus d'informations sur Little Io, les ateliers arts & culture pour les 7-12 ans, RDV sur leur site internet !

Une véritable aventure...
Avez-vous lu cet ouvrage ? Est-ce qu'il vous intrigue ?

jeudi 14 juin 2018

347. CHRONIQUE : Moana, tome 1 : La Saveur des figues.



Moana, tome 1 : la saveur des figues, Silène Edgar. Roman de science-fiction jeunesse. 2010. Langue française - 281 pages - lecture papier.


Le monde a subit un terrible refroidissement, la Polynésie où vit Moana n'est plus telle qu'on la connait aujourd'hui. Moana devient une femme et doit se marier pour aider à repeupler la planète. Sa famille cache un grand secret : ils cachent Mémine, son arrière-grand-mère, qui a connu la catastrophe et entretient le souvenir en racontant comment était le monde et le goût du soleil. La jeune fille refuse de vivre une vie toute tracée et semble bien décidée à partir à l'aventure...  

Un grand merci à Castermore et à 
 Livraddict pour ce service de presse.

Je connaissais Silène Edgar de nom, principalement pour des ouvrages tels que 14/14 ou 42 jours, mais je n’avais encore jamais lu d’ouvrage de l’autrice. Lorsque LivrAddict a proposé lors de ces derniers partenariats Moana, j’ai décidé de tenter ma chance car déjà, entre le nom et la couverture, je partais voyager loin dans les îles. Bon,... pendant une partie du roman, j’imaginais Moana avec le visage de… Moana (Vaïana en français) alors que le personnage ne lui ressemblait pas du tout, mais on s’y fait rapidement et une fois lancé, les pages se tournent seules.

La plume de l’auteur est simple et efficace, accessible aux plus jeunes lecteurs se lançant dans les longs romans ou la dystopie. Au départ, j’ai trouvé les dialogues un peu surfaits, puis je m’y suis faite, il faut dire que les enseignements ont changés à la suite de la catastrophe, l’expression des enfants a sûrement suivi le mouvement. Silène Edgar écrit les choses sans utiliser de figures de style à outrance, c’est peut être mieux pour les enfants mais quelques descriptions supplémentaires pourraient être agréables pour un lecteur adulte. Il m’a manqué des éléments à certains moments pour plonger complètement dans l’histoire. Malgré tout, ça se lit vite, on est pris au jeu, et les courts chapitres permettent un dynamisme dans la lecture.

Moana est une petite fille de 12 ans, c'est à travers ses yeux que l'on découvre le monde. Son ignorance et son immaturité permettent aux lecteurs de se plonger dans ses aventures. Elle est adorable, à la fois candide et déterminée et on découvre grâce à elle la place des femmes dans ce monde post-apocalyptique. Les femmes ne servent qu'à enfanter, sauf si leurs capacités sont suffisamment impressionnantes pour rejoindre la capitale et travailler pour l'État. A l'approche de ses premières règles, son mariage s'organise déjà, et comme il est dit dans le synopsis elle ne l'entend pas ainsi. Mémine est le second protagoniste, encore une femme, (et ça fait plaisir). C'est une femme qui a connu le monde avant la catastrophe, elle parle de la puissance de la mémoire, de la transmission intergénérationnelle, de la vieillesse. Autant de thèmes portés par un seul personnage, tellement attachant, sensible et doux, elle qui est portée par ses rêves et l'amour.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste. La grand-mère de Moana est considérée comme vieille, elle était bébé quand la catastrophe a eu lieu et à pousser ses enfants à suivre les nouvelles règles tout en empêchant sa mère d'être raflée. Le parallèle avec la Seconde Guerre mondiale est prégnant : toute personne de plus de 60 ans va une rafle, les villages sont rationnés, les populations sont manipulées par un livre d'éducation unique sur l'ensemble des terres encore habitables et habitées. Les histoires sont interdites, chose qui passionne Pierre.  On retrouve également Alessandro ou Chris qui sont ont des personnalités très intéressantes qui auraient pu être un peu plus développées.

L'histoire est assez simple, on retrouve presque toute l’intrigue dans le résumé : il est question d'aventures, de voyage; de détermination. Cependant de nombreuses péripéties se terminent trop vite, sans offrir de réelle résolution, ce qui est vraiment dommage. Ca semble trop simple, trop rapide et trop évident par moment. Mais encore une fois, un enfant d’une dizaine d’années devrait être séduit.

C’est un roman aux thèmes forts qui se termine exactement comme je voulais qu'elle se termine, ce qu'il y a fait couler quelques larmes sur ma joue. On y parle de famille, de vieillesse, de culture, de mémoire, de deuil, du pouvoir des histoires et de l'imagination, de l'égalité entre les hommes et les femmes. Un livre important pour les plus jeunes, un livre dur parfois mais avec une jolie morale. On y parle d'amour, de propagande, de violence, de peur.

Il y a tout particulièrement deux scènes qui traitent d’attouchements, si ce n’est de tentative de viol et très dur à lire car Moana a douze ans. C'était osé, courageux, ambitieux de placer cette thématique dans un livre pour les collégiens.

J'ai énormément apprécié que l'histoire ne se déroule pas en Europe ou en Amérique et que la capitale du monde vivable soit Pondichéry, ça change de nombreuses ouvrages de science-fiction, dystopie, anticipation. Ce choix de l’autrice apporte une fraîcheur toute particulière à la lecture, c’est un grand oui.

Pour conclure il est nécessaire de dire que le tome 1 se suffit à lui-même. La fin est satisfaisante et en fait un excellent ouvrage d'étude au collège. De nouveau, un grand merci pour l'envoi de cette réédition de Moana, paru chez Castelmore et à LivrAddict pour l’envoi. C’était une lecture très agréable que je vous conseille. Et j’espère quand même que la suite mènera à plus d’action !

Comme une impression de douceur...
Avez-vous lu ce roman ? Est-ce qu'il vous intrigue ? :)

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