mercredi 15 août 2018

349. What's up August? + Nouvelle.


WHAT'S UP AUGUST?


Bonsoir,

J'avais prévu de vous faire un article sur ce qu'il s'est passé depuis deux-trois mois et vous annoncer la suite, mais les programmes ont été modifiés. Je commence, brièvement, par la bonne nouvelle : si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous le savez déjà, j'ai réussi mon concours et je serai professeur à la rentrée. J'ai également passé de très bons moments avec ma famille et cela m'a permis de faire le deuil...

Le mois dernier, j'ai appris le décès d'une personne incroyable et ça m'a dévastée. J'avais écrit cet article pour ne pas le poster au final alors voilà : Laurence, tu étais une personne merveilleuse, inspirante, tant dans ta philosophie de vie que dans la manière dont tu évoluais. Tu as donné à beaucoup l'envie d'être comme toi, si belle à l'intérieur comme à l'extérieur, si dédiée, si passionnée. Tu vas nous manquer, affreusement. Tu vas manquer au monde entier. J'espère pouvoir un jour être à la hauteur de ta bonté, de ton courage et de ta joie de vivre. Tu resteras notre licorne,  quoiqu'il arrive, celle qui réussissait toujours à offrir le plus beau des sourires. On t'aime.

J'en profite également, un mois plus tard, pour vous dire que j'ai écrit plusieurs articles mais que j'espère les poster autre part. Je suis en train de monter un nouveau blog, et j'espère l'ouvrir avant la rentrée. Dessus, les dernières chroniques que j'ai rédigé pour Netgalley et que je n'ai pas encore dévoilées à cause de ce changement (Prodige, Le Noir est ma Couleur,...), mais également un monde plus à moi, quelque chose plus en adéquation avec la personne que je suis et celle que je veux être.

Le décès de Laurence a quelque chose à voir avec ce changement, pas uniquement mais en grande partie. Ça m'a fortement chamboulée et ça m'a poussée à vouloir me mettre un coup de pied au derrière, à me regarde de manière plus sincère. Je veux pouvoir écrire librement de toutes mes démarches, de tout ce qui m'intéresse, de manière plus libre. Être plus authentique.

Pour ceux qui me lisent habituellement, prêts à me suivre dans une aventure tout aussi culturelle que "lifestyle" ?

Je vous embrasse, à très vite.



dimanche 8 juillet 2018

348. CHRONIQUE : L'Art raconte Ulysse.


L'art raconte Ulysse. Album pédagogique. 2018. Langue française - 48 pages - lecture papier.

Partez vivre les aventures d’Ulysse aux côtés des plus grands peintres qu’il a inspirés à travers une histoire adaptée aux enfants. Puis suivez io – la mascotte espiègle et éclairée de cette nouvelle collection – pour découvrir des œuvres emblématiques, que vous apprendrez à observer et analyser pour mieux les comprendre, vous émerveiller et surtout… vous amuser !

Un grand merci à Little Io, aux éditions Palette à 
 la masse critique Babelio pour ce service de presse.

Depuis quelques temps, lors des Masses Critiques, je suis attirée par les livres pédagogiques, les art books, ou les ouvrages graphiques. Et j'ai été intriguée par L'Art raconte Ulysse. J'adore la mythologie, comme vous avez pu le constater dans mon article sur Méduse, et l'art est l'une de mes grandes passions, même si je n'ai pas pu vous parler des musées visités récemment... Ici, il s'agit d'un ouvrage pédagogique impressionnant, mêlant mythologie, art pictural et activités à destination des enfants. Une véritable pépite ! Une chose est sûre, même si cette année, je vais enseigner à des tous petits, j'utiliserai ce livre dans les années à venir…

Le texte est une synthèse du voyage d'Ulysse, après la Guerre de Troie et jusqu'à son retour. Exit les vers et le langage soutenu, la plume de Joséphine Barbereau est accessible aux enfants tout en leur étant résistant. Chaque épisode de l'odyssée d'Ulysse est illustré par une œuvre, et ce périple est accompagné par la petite mascotte Io (un clin d’œil à la figure mythologie?) qui propose aux enfants de s'intéresser plus particulièrement à certains détails ou à chercher des éléments.

Un format carré agréable, un ouvrage aéré, coloré, magnifique et varié. Certains grands tableaux auraient peut-être, malgré tout, mérité une double page pour les détails, je crois bien que c'est le seul bémol que j'ai trouvé au livre. Vraiment. Il était captivant. Je l'ai relu avant d'écrire cette chronique et je n'en démords pas : c'est vraiment excellent et je le conseille à tous les parents et professeurs qui peuvent me lire.

Le sommaire annonce les différentes parties : la synthèse et les tableaux tout d'abord, puis l'analyse des œuvres de quatre artistes (William Turner, John William Waterhouse, Arnold Böklin et Pinturicchio), une frise chronologique des divers tableaux proposés et enfin une page nommée « exprime-toi », où l'enfant est invité à développer son ressenti et ses idées, impressions. Ça peut être un travail très intéressant, à mener en classe ou à l'oral.

J'ai vraiment apprécié le fait que les œuvres présentées ne se concentrent pas sur une période mais s'étendent du premier siècle avant notre ère à 2001. Un large spectre artistique nous présentent donc différentes époques, différents supports et techniques, une mine d'or pour un enfant.

En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai adoré. C'est un petit livre à faire lire aux enfants ou à utiliser comme support. Je conseille également aux adultes intéressés de le lire. Cet ouvrage pédagogique est vraiment très bien construit et j'ai hâte de découvrir d'autres opus lorsqu'ils sortiront.

Pour plus d'informations sur Little Io, les ateliers arts & culture pour les 7-12 ans, RDV sur leur site internet !

Une véritable aventure...
Avez-vous lu cet ouvrage ? Est-ce qu'il vous intrigue ?

jeudi 14 juin 2018

347. CHRONIQUE : Moana, tome 1 : La Saveur des figues.



Moana, tome 1 : la saveur des figues, Silène Edgar. Roman de science-fiction jeunesse. 2010. Langue française - 281 pages - lecture papier.


Le monde a subit un terrible refroidissement, la Polynésie où vit Moana n'est plus telle qu'on la connait aujourd'hui. Moana devient une femme et doit se marier pour aider à repeupler la planète. Sa famille cache un grand secret : ils cachent Mémine, son arrière-grand-mère, qui a connu la catastrophe et entretient le souvenir en racontant comment était le monde et le goût du soleil. La jeune fille refuse de vivre une vie toute tracée et semble bien décidée à partir à l'aventure...  

Un grand merci à Castermore et à 
 Livraddict pour ce service de presse.

Je connaissais Silène Edgar de nom, principalement pour des ouvrages tels que 14/14 ou 42 jours, mais je n’avais encore jamais lu d’ouvrage de l’autrice. Lorsque LivrAddict a proposé lors de ces derniers partenariats Moana, j’ai décidé de tenter ma chance car déjà, entre le nom et la couverture, je partais voyager loin dans les îles. Bon,... pendant une partie du roman, j’imaginais Moana avec le visage de… Moana (Vaïana en français) alors que le personnage ne lui ressemblait pas du tout, mais on s’y fait rapidement et une fois lancé, les pages se tournent seules.

La plume de l’auteur est simple et efficace, accessible aux plus jeunes lecteurs se lançant dans les longs romans ou la dystopie. Au départ, j’ai trouvé les dialogues un peu surfaits, puis je m’y suis faite, il faut dire que les enseignements ont changés à la suite de la catastrophe, l’expression des enfants a sûrement suivi le mouvement. Silène Edgar écrit les choses sans utiliser de figures de style à outrance, c’est peut être mieux pour les enfants mais quelques descriptions supplémentaires pourraient être agréables pour un lecteur adulte. Il m’a manqué des éléments à certains moments pour plonger complètement dans l’histoire. Malgré tout, ça se lit vite, on est pris au jeu, et les courts chapitres permettent un dynamisme dans la lecture.

Moana est une petite fille de 12 ans, c'est à travers ses yeux que l'on découvre le monde. Son ignorance et son immaturité permettent aux lecteurs de se plonger dans ses aventures. Elle est adorable, à la fois candide et déterminée et on découvre grâce à elle la place des femmes dans ce monde post-apocalyptique. Les femmes ne servent qu'à enfanter, sauf si leurs capacités sont suffisamment impressionnantes pour rejoindre la capitale et travailler pour l'État. A l'approche de ses premières règles, son mariage s'organise déjà, et comme il est dit dans le synopsis elle ne l'entend pas ainsi. Mémine est le second protagoniste, encore une femme, (et ça fait plaisir). C'est une femme qui a connu le monde avant la catastrophe, elle parle de la puissance de la mémoire, de la transmission intergénérationnelle, de la vieillesse. Autant de thèmes portés par un seul personnage, tellement attachant, sensible et doux, elle qui est portée par ses rêves et l'amour.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste. La grand-mère de Moana est considérée comme vieille, elle était bébé quand la catastrophe a eu lieu et à pousser ses enfants à suivre les nouvelles règles tout en empêchant sa mère d'être raflée. Le parallèle avec la Seconde Guerre mondiale est prégnant : toute personne de plus de 60 ans va une rafle, les villages sont rationnés, les populations sont manipulées par un livre d'éducation unique sur l'ensemble des terres encore habitables et habitées. Les histoires sont interdites, chose qui passionne Pierre.  On retrouve également Alessandro ou Chris qui sont ont des personnalités très intéressantes qui auraient pu être un peu plus développées.

L'histoire est assez simple, on retrouve presque toute l’intrigue dans le résumé : il est question d'aventures, de voyage; de détermination. Cependant de nombreuses péripéties se terminent trop vite, sans offrir de réelle résolution, ce qui est vraiment dommage. Ca semble trop simple, trop rapide et trop évident par moment. Mais encore une fois, un enfant d’une dizaine d’années devrait être séduit.

C’est un roman aux thèmes forts qui se termine exactement comme je voulais qu'elle se termine, ce qu'il y a fait couler quelques larmes sur ma joue. On y parle de famille, de vieillesse, de culture, de mémoire, de deuil, du pouvoir des histoires et de l'imagination, de l'égalité entre les hommes et les femmes. Un livre important pour les plus jeunes, un livre dur parfois mais avec une jolie morale. On y parle d'amour, de propagande, de violence, de peur.

Il y a tout particulièrement deux scènes qui traitent d’attouchements, si ce n’est de tentative de viol et très dur à lire car Moana a douze ans. C'était osé, courageux, ambitieux de placer cette thématique dans un livre pour les collégiens.

J'ai énormément apprécié que l'histoire ne se déroule pas en Europe ou en Amérique et que la capitale du monde vivable soit Pondichéry, ça change de nombreuses ouvrages de science-fiction, dystopie, anticipation. Ce choix de l’autrice apporte une fraîcheur toute particulière à la lecture, c’est un grand oui.

Pour conclure il est nécessaire de dire que le tome 1 se suffit à lui-même. La fin est satisfaisante et en fait un excellent ouvrage d'étude au collège. De nouveau, un grand merci pour l'envoi de cette réédition de Moana, paru chez Castelmore et à LivrAddict pour l’envoi. C’était une lecture très agréable que je vous conseille. Et j’espère quand même que la suite mènera à plus d’action !

Comme une impression de douceur...
Avez-vous lu ce roman ? Est-ce qu'il vous intrigue ? :)

dimanche 27 mai 2018

346. CHRONIQUE : Contes ordinaires d'une société résignée.


Contes ordinaires d'une société résignée, Ersin Karabulut, bande dessinée satirique, 2018. Langue française - 80 pages - lecture papier.

Avec la poésie, la noirceur et l'imaginaire d'un Edgar Allan Poe, Ersin Karabulut nous dresse le portrait d'une société qui a renoncé à ses illusions face au carcan familial et aux pouvoirs politiques et financiers.
Un recueil de fables d'anticipation poétiques et troublantes qui témoignent de la vivacité de la bande dessinée turque.

Un grand merci à Fluide Glacial et à la  Masse
Critique Babelio pour ce service de presse.

Au début du mois, j'ai reçu la bande-dessinée Contes ordinaires d'une société résignée d'Ersin Karabulut, publiée aux éditions Fluide Glacial. Je vous annonce d'office que le neuvième conte n'a pas été lu : en feuilletant l'ouvrage, je suis tombée sur un conte mettant un œil en gros plan, de manière très ragoutante. En bonne oculophobe, ni une ni deux, mon chéri a été missionné pour signaler les pages bannies. De même, avis pré-lecture plutôt mitigé : de jolies couleurs, un bon format, on a annoncé du Poe-like, mais voilà, de base, les dessins ne me plaisaient pas. Et dans un ouvrage graphique, c'est un peu la base…

Et maintenant alors, après lecture ? Ersin Karabulut est un artiste turc, dans l'entretien qui accompagnait le livre, il dit que s'il continue de créer, c'est qu'il est résolument optimiste et heureusement dit donc, parce que ça donne le bourdon. Il y a de superbes retours sur les illustrations, mon avis ne change pas mais là où elles sont très intéressantes, c'est qu'elles participent grandement au profond malaise que la lecture de cette BD provoque, ce qui est donc malgré tout une réussite.

C'est noir, c'est glauque, c'est drôle et perturbant...Ce monde est résigné dans le sens où les Hommes ne veulent (ne peuvent) plus se battre. Tous les vices que nous retrouvons aujourd'hui sont exacerbés, toutes les histoires vont avoir un effet sur le lecteur, parfois même, jusqu'à la nausée. Ça intrigue, ça questionne, ça choque. Issus, à la base, d'un journal satirique, il faut dire que l'artiste fait mouche et tout le monde en prend pour son grade. Certaines m'ont vraiment marquées, ces contes dressent le portrait d'une société pleine de dysfonctionnements, jusqu'à la dernière case, remplie d'espoir.

Pour conclure cette très courte chronique, j'ai apprécié le scénario, la lecture de cette bande dessinée mais elle m'a retournée et je n'aime pas les dessins. Malgré tout, cela reste une belle œuvre satirique à découvrir. 

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette BD,
si vous avez lu ou s'il vous intrigue 

dimanche 20 mai 2018

345. Nouvelles 2018, #1

What's up 2018 ?


Bonsoir à tous et à toutes !

Ça fait à peu près un demi-siècle que vous ne m'avez pas vu dans les parages, (dernier article par ici) et pour cause ! En ce moment, ma vie, c'est un peu du grand n'importe quoi : je passe beaucoup de temps sur mon C.R.P.E. (je passe les oraux bientôt) et si tout se passe bien, le 19 juin, je décroche la palme tant attendue.

Mais il s'est quand même passé plein de choses : j''ai pu tirer un trait sur des moments pas cool de ma vie, comprendre des choses et surtout, faire la paix avec moi-même sur quelques points. J'ai également pu discuter avec ma directrice de mémoire sur le fait que le master professionnalisant devait passer avant la fin de mon master de recherches, et ça tombe très bien car le format ne me convient pas et, à terme, j'aimerai le recommencer. J'adorerai écrire quelque chose qui aurait la forme de l'article que je vous ai pondu sur Méduse (ici bande de coquinous), sur différents mythes et romans autour de mon thème principal. Bien entendu, sûrement moins familier mais tout aussi léger. Affaire à suivre !

Au niveau du blog, je compte bien revenir avec un article au moins tous les dimanches, (et pendant les vacances, peut-être même un peu plus souvent héhé !) Mais pour le moment, je manquais véritablement d'inspiration. Restée parfois longtemps devant mon écran, à vouloir vous parler de mes lectures ou de mes visites sans y arriver... Ma liste d'articles à rédiger est longue comme le bras, mais je ne perds pas espoir ! Des remaniements vont être fait, une actualisation aussi, sûrement.

En attendant, je suis très active sur Twitter, où je ronchonne beaucoup, fangirlise pas mal, participe à des débats et fait des petits update lectures. En parlant de lectures, n'hésitez pas à aller jeter un œil à l'onglet mes lectures de 2018 en haut de la page. Petit spoiler, ma prochaine chronique sera sur les Contes Ordinaires d'une société résignée d'Ersin Karabulut.

Un grand merci à ceux qui continuent de me lire, je vous embrasse !
A très vite !

dimanche 15 avril 2018

344. CHRONIQUE : Petits albums pour grands lecteurs #2.

Petits albums pour grands lecteurs


Bonjour à tous,

Je vous retrouve dans le cadre de mon nouveau rendez-vous mensuel Petits albums pour grands lecteurs (février). Comme le mois dernier, je vous parle de 4 albums, pour différents âges. J'ai pris un grand plaisir à les lire et à vous en parler. Je garde le même système : une petite présentation, quelques mots-clef et un avis en quelques lignes. J'ai un peu de retard dans mes articles, mais les concours et la fac passent avant, vous le savez. Mais le voici le voilà, c'est parti !

Rappel : le cycle 1 regroupe les différentes années de maternelle, le cycle 2 du CP au CE2 et le cycle 3 du CM1 à la 6ème.


Le Festin de Raccoon, de Marianne Ratier, chez Marmaille & Compagnie (2014)

# cherche et trouve interactif, grand format, textures.
Dans cet album grand format, nous suivons Raccoon, un raton-laveur qui attendant que les Smith donnent leur grande fête annuelle pour se servir et tout manger ! L'auteur nous propose donc de le retrouver, au fil des pages, dans un dédale de plats, décomposés sur chaque page, avec de superbes dessins kaléidoscopiques. Il y a une véritable sensation de dessin artisanal pourrions-nous dire. Les parents peuvent se tenter à l'exercice, pas certain que tous y arrivent du premier coup ! 

Dès le cycle 1 


Le Gruffalo, de Julia Donaldson et Axel Scheffler chez L'heure des histoires de Gallimard(1999)

# imagination, intelligence, ruse.
Petite lecture VO de mon côté. On suit à travers les pages de ce court album une petite souris très maligne. A chaque fois qu'elle rencontre un prédateur, elle s'en sort avec aisance, comment ? Il suffira de lire ce livre ! Très sympathique, malin et accessible, Le Gruffalo a également fait l'objet de films d'animation que l'on peut facilement trouver en ligne. De quoi passer un bon moment en famille.

Dès le cycle 2


L'ours qui jouait du piano, de David Litchfield, chez Belin (Albums Jeunesse) (2016)

# coup de cœur, poésie, amitié.
L'un de mes coups de cœur de début d'année 2018, et je vous en parlais d'ailleurs sur Instagram. C'est un ouvrage poétique, puissant et très beau et juste, sur des thèmes qui me tiennent à cœur : l'amitié, la musique et la solitude surtout. Je me suis laissée renverser par un flot d'émotions en lisant ce très court livre, que je conseille à tout le monde, petits et grands. Entre suivre ses rêves et écouter son cœur, à travers de très belles illustrations, une réussite ! 

Dès le cycle 3


Anya et Tigre Blanc, de Fred Bernard et François Roca, chez Albin Michel (2015)

# coup de cœur, mythologique, graphique
Lecture album coup de coeur de 2017. Il faut savoir que Bernard et Roca sont, pour moi, des valeurs sûres. J'adore leurs histoires et leur style, à tous les deux. Anya et Tigre Blanc est un très grand format aux illustrations merveilleuses (il y a une double page dont vous ne sortez pas indemne), c'est fort, puissant, magnifique. Non sans rappeler une petite ambiance Game of Thrones, Anya est une jeune femme de caractère et d'importance. On serait volontaire pour quelques pages supplémentaires.

samedi 24 mars 2018

343. FEMINIBOOKS #2 : La figure de Méduse

La figure de Méduse à travers deux mythes

ou pourquoi la victime est toujours coupable aux yeux du monde

Statue du buste de Méduse, artiste inconnu
Buste de Méduse, si quelqu'un connait le nom de l'artiste,
je suis preneuse. Magnifique photographie trouvée ici.

Aujourd’hui je prends mon clavier pour vous écrire un peu, et pas de n’importe quoi ! Je vais vous parler du  Femini-Books, projet féministe créé par Ninon des Carnets d'Opalyne visant à présenter divers ouvrages et thèmes féministes, au travers du prisme de la littérature, et chaque jour, vous avez le droit à une vidéo et à un article, cétit pas beau, ça ?! Et je vais vous parler mythologie ! Certains passages de cet article seront fortement ironiques, j’espère que vous les reconnaîtrez.

Le nom de Méduse (aussi appelée Gorgo) vous dit certainement quelque chose, mais connaissez-vous vraiment le mythe qui l’entoure ? Elle est la fille de Phorcys et de sa soeur Céto, deux divinités marines. Outre le fait d’être donc née d’un inceste (vive la mythologie), Méduse a plusieurs soeurs, nommées Phorcydes, des monstres attachés à la mer, et parmis lesquels on peut retrouver les autres Gorgones, Echidna, Scylla, ou encore les Graies. C’est une femme magnifique, avec un physique et une chevelure à faire craquer les dieux… D’après de nombreux mythes, Méduse était prêtresse du temple d’Athéna. Tout aurait dû se passer pour le mieux pour elle, simple mortelle, mais c’était sans compter les dieux grecs qui viennent toujours tout compliquer. Et, pour une fois, ce n’est pas Zeus qui a fauté (pour le moment), mais Poséidon.

Poséidon, donc, s’est passionné pour Méduse, s’est métamorphosé (en oiseau ou en cheval selon les auteurs), est entré dans le temple d’Athéna et lorsque la prêtresse s’est approchée, il l’a violée. Athéna était folle de rage que l’on ait ainsi profané son temple, alors qu’a-t-elle fait, en digne déesse de la sagesse ? Elle s’est retournée vers celle au cœur de cette profanation, bien entendu : Méduse. Ses cheveux deviennent un nid de serpents et désormais, quiconque croisera son regard sera changé en pierre, et puis, tant qu’à faire, autant punir également ses soeurs Euryale et Sthéno qui elles, sont immortelles.

Ici, c’est bel est bien la victime du viol qui est punie pour cette double profanation, du temple d’un côté et du corps de Méduse de l’autre. La beauté de cette dernière est décrite comme étant la cause de cette possession divine, et son soi-disant outil de séduction, ses cheveux, lui sont retirés, c’est sa punition. Dans D'un millénaire à l'autre, Méduse, Jean-Louis Le Run écrit p. 49 qu'à travers sa figure « Les Grecs avaient imaginé une figure féminine monstrueuse ou ambiguë » et de nos jours, des recherches sont faites sur la puissance du féminin et le matriarcat à travers elle, autant vous dire que j’ai très envie de lire des essais qui en parle ! Nous reviendrons plus tard sur cette figure ambiguë.

Statue
Statue de Canova, 1801, Musée du Vatican.
Persée tenant la tête de Méduse



Peut-être que si vous connaissez Méduse, ce n’est pas pas à travers son propre mythe mais à travers celui de Persée, et pour cause, c’est lui qui l’a tuée. Eh bah, c’est parti, parlons de Persée ! Et attention, il y a beaucoup de personnages, il faut suivre, mais pour faire court :

Danaé est la fille du Roi d’Argos et d’Eurydice. Un jour, un oracle annonce au roi d’Argos que son petit-fils le tuera. Que nenni !, se dit le Roi, et hop, la Danaé finie emprisonnée dans une tour d’airain (de bronze quoi). Ah, une femme magnifique et abandonnée dans une tour, ça a de quoi séduire Zeus (même s’il faut dire que tout séduit Zeus) et voilà qu’il se transforme en pluie d’or. Oui oui, c’est bel et bien un viol. Le Roi découvre que quelque chose cloche et envoie à la mort son petit-fils et sa fille en les balançant dans les flots, enfermés dans un coffre. Imaginez, elle a osé être violée alors qu’elle avait été enfermée dans une tour, incroyable quand même ! Surtout que lorsque Danaé dit qu’elle a été prise par une pluie d’or (et donc très probablement un dieu), son père ne le croit pas. Nous pouvons de nouveau faire un parallèle avec une société où la parole de la victime n’est pas écoutée, et encore moins retenue. Ici, la victime se retrouve condamnée à mort, sa nourrice aussi, pour avoir fauté. La victime du viol n’est plus victime mais une nouvelle fois coupable, de mensonge et de tromperie.

Danaé et son fils Persée sont sauvés par Dyctis, un gentil pêcheur qui élève le gamin comme s’il était ton fils. Enfin quelqu’un de gentil direz-vous ! Mais voilà, Persée devient adulte et toute cette petite bande rencontre le frère du pêcheur, le roi Polydecte. Ce dernier se dit que la Danaé est bien à son goût et envoie Persée lui ramener la tête de Méduse, pour célébrer un mariage afin de se débarrasser de lui. Hermès et Athéna (encore elle), soutiennent la quête du jeune et futur héros, et après de nombreuses péripéties, il se retrouve face à Méduse et la décapite. Ni une ni deux, c’est fait.

Certains, comme Freud, lient cette décapitation à l’image de « la femme castratrice », parce que pétrifier les gens, ce n’est pas bien alors que le viol, c’est tellement courant, n’est-ce pas ? En bref, Méduse inspire la peur aux hommes. Dans certaines réécritures d’ailleurs, une femme peut croiser son regard sans être pétrifiée, mais je n’en ai qu’entendu parler. Jean-Louis Le Run, page 43, écrit que « depuis vingt-sept siècles, [Méduse] vient régulièrement hanter notre imaginaire avec « ses yeux qui tuent » », et, comme nous le disions, elle est fortement ambiguë. Méduse est symbole de vie et de mort, les deux étant intimement liés.

Symbole de mort car elle transforme instantanément en pierre quiconque croise son regard mais pas seulement, Asclépios récupère le sang de ses veines pour en faire du poison, alors que le sang de ses artères (ou l’inverse, je ne sais plus) devient un antidote, symbole de vie. Ce n’est pas le seul pouvoir de ce sang, rappel aux menstruation, à la puissance du sang de la femme et à la création. De son cou raccourcit, deux créatures prennent vie : Chrysaor, un jeune homme né avec un corps adulte de petite taille et Pégase, le cheval ailé. Par la mort, Méduse donne donc naissance aux fruits d’un viol qui l’aura maudite. Le premier est un peu mal-aimé mais tout le monde connaît le second, animal sage, créateur de la source Hippocrène (hippo, cheval) et donc symbole de la création et l’imagination jaillissante.

Tableau de Rubens
Méduse, tableau de Rubens,1618.
Nous en sommes à deux viols, et trois enfants qui en sont issus... Mais retournons voir Danae. Polydecte tente de l’épouser de force, et ne fait pas que ça, vous en doutez. Dictys sauve alors (à nouveau) la jeune femme, qui ne s’en sort qu’avec une tentative de viol (oh la chanceuse... - n’oubliez pas ce que j’ai dit sur l’ironie, hein-). A son retour, Persée, qui a été mis au courant, fait ce qu’il a déjà fait à pas mal de monde sur le chemin, il sort la tête de Méduse de son sac et paf ! Polydecte est pétrifié. Même à travers la mort, Méduse reste un symbole de mort et de peur pour les hommes, surtout avec quelqu’un comme Persée qui pétrifie tout le monde à tour de bras, mais c’est une autre histoire. Par la suite, des jeux furent proposés au peuple, festivités dûes à la mort du roi (ouhou, c’est la fête !) et Persée tue un homme, vous vous en doutez, c’est bien son grand-père. La boucle est bouclée, le fruit du crime réalise la prophétie, blabla, création du peuple Perse. Sa mère Danaé finira sa vie comme elle l’a commencée (si on peut dire) et finira emmurée vivante, double peine donc, après avoir passé sa vie comme créature attirant les hommes, les poussant presque à la violer, elle finit emmurée.

Sérieusement, à écouter les mythes, nous avons cette impression, encore prégnante aujourd’hui : l’image de la victime séductrice, Danaé représente le sol stérile (car enfermé) qui est fertilisée (littéralement) par la pluie salvatrice (ici, Zeus métamorphosé qui va la violer). La femme n’est entraperçue que par son potentiel de séduction et la prédisposition qu’elle aurait à enfanter, en parallèle d'une Méduse considérée uniquement pas sa sexualité (subie) et à la peur qu'elle provoquait par sa chevelure reptilienne et des yeux. Dans les deux cas, les femmes sont considérée comme coupables de leur destinée et non pas comme victimes, Méduse et ses sœurs sont devenues monstrueuses et Danaé a donné naissance à un héros mythologique.

Je vais m'arrêter là car mon article est déjà beaucoup trop long, si la thématique mythologique vous intéresse ou que vous souhaitez que j'aille au fond des choses en reprenant celui-ci, n'hésitez pas ! Il y a plein de sujets féministes et passionnants, de l'idée du voir et être vu, la symbolique du miroir, etc.



Je partage aujourd’hui l'antenne avec Jeannot se livre, et demain vous retrouverez Pilalire qui vous parlera d'une sélection de BD qui revisitent les grandes figures féminines des légendes et mythologies (autant vous dire que j'ai hâte de voir ça), Isabeau Bellevue avec Les Mémoires d'une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir.

mercredi 21 février 2018

342. IMM #04

In my mailbox - édition bibliothèque


Bonjour à tous !

En rendant 18 ouvrages à la bibliothèque, je me suis dit que c'était fortement dommage de ne pas tout vous avoir présenté tout ça ! C'est donc parti, déterrons notre rendez-vous In my mailbox pour vous partager mes emprunts (hors ouvrages théoriques et universitaire, je ne suis pas sadique à ce point !). J'ai été sage, aujourd'hui, mercredi 21 février 2018, je n'ai emprunté que 6 livres.



Saga, 
Brian K. Vaughan & Fiona Staples  (Comics, SF)

Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles.
Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs.
L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.

J'en entends beaucoup parler depuis un bon moment maintenant, et encore ce matin dans un bilan livresque. En le voyant, j'ai craqué mais j'ai été raisonnable, je n'ai pris que les deux premiers tomes ! 
Moyenne L.A. : 17,4.


Les mystères de larispem, 
Lucie Pierrat-Pajot (SF)

Larispem 1899 - Dans cette Cité-Etat indépendante où les bouchers constituent la caste forte d’un régime populiste, trois destins se croisent…? Liberté, la mécanicienne hors pair, Carmine, l’apprentie louchébem et Nathanaël, l’orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l’ombre d’une société secrète vient planer sur la ville.
Et si les Frères de Sang revenaient pour mettre leur terrible vengeance à exécution ?

Ce livre me tente depuis sa sortie. Je n'avais qu'une hâte, que la bibliothèque l'achète pour que je puisse le lire ! Et dans mes valeurs sûres, je n'ai eu que des retours positifs. Donc lorsque mes romans en cours seront terminés, il y passera ! 
Moyenne L.A. : 16,5.



le Mari de mon frère, 
gengorah tagame (manga seinen)
 Yaichi élève seul sa fille. Mais un jour, son quotidien va être perturbé… Perturbé par l'arrivée de Mike Flanagan dans sa vie. Ce Canadien n'est autre que le mari de son frère jumeau… Suite au décès de ce dernier, Mike est venu au Japon, pour réaliser un voyage identitaire dans la patrie de l'homme qu'il aimait. Yaichi n'a pas alors d'autre choix que d'accueillir chez lui ce beau-frère homosexuel, vis-à-vis de qui il ne sait pas comment il doit se comporter. Mais ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Peut-être que Kana, avec son regard de petite fille, saura lui donner les bonnes réponses…

Après avoir hésité avec Bride Stories, mon choix s'est porté sur les deux premiers tomes de ce titre qui semble traiter avec une certaine légèreté un sujet aussi grave que l'homophobie.
Moyenne L.A. : 17,5


ourse et lapin, Drôle de rencontre, 
Julian Gough et Jim Field. (Jeunesse)
 Entre un lapin ronchon et une ourse sortie trop tôt de son hibernation, quel lien peut-il y avoir?
Aucun, vous diriez-vous.
Et pourtant...
Derrière cette histoire de bonhomme de neige, de loup, d'avalanche et de crottes de lapin, se cache peut-être le début d'une belle amitié...

Ce joli petit premier roman était sur le présentoir des nouveautés et j'avoue avoir complétement craqué pour cette couverture toute mimi-mignonne. 
Moyenne Babelio : 4,42/5


Avez-vous déjà lu certains de ces ouvrages ?
Si oui, qu'en avez-vous pensé ? Certains vous tentent ? 
N'hésitez pas à échanger dans les commentaires ! 

dimanche 18 février 2018

341. CHALLENGE : Semaine à mille #01.

Challenge de lecture #1


Bonsoir !

Demain matin commence une Semaine à mille pages chez le Petit Pingouin Vert et sur Facebook, je suis inscrite depuis un moment, j'ai peut-être tenté une fois mais je ne m'en souviens pas et je souhaitais lire, lire, lire cette semaine. Je suis en « vacances », c'est-à-dire que même si j'ai énormément de choses à faire, je n'ai plus mes activités extra-scolaire du soir, temps que je compte bien mettre à profit avec un bon livre ! Et sur le blog.

Du lundi 19 février au dimanche 25 février 2018.

La PAL :

Puisque je n'ai pas pu aller à la bibliothèque le week-end dernier, j'ai officiellement 15 ans de retard dans mes retours. Je ne pense pas pouvoir emprunter mardi, alors certes ma PAL est énorme, mais j'aime bien avoir des œuvres graphiques à lire, quand je dois réviser ou bosser dur, ça me donne quand même l'impression de lire... Attention, comme toujours, ma PAL provisoire va être gigantesque, ça me permet de piocher au fil de mes envies...

Livres proposés

Graphiques : 
L'Attaque des Titans, (tomes 1 à 3) Hajime Isayama, 580 pages
Fruits Basket (tome 1 à 12), Natsuki Takaya. 2280 pages.
Le Féminisme, Anne-Charlotte Husson et Thomas Mathieu. 95 pages.

Romans :
Les Élus (tome 1), Egérie. 178 pages restantes.
Prodige, Ginn Hale. 190 pages restantes.
La danse hésitantes des flocons de neige, Sarah Morgan. 451 pages restantes.
Outlander (tome 1), Diana Gabaldon. Objectif VO : 11 pages.

Durant ce challenge, je vais donc pouvoir piocher parmi 20 ouvrages et 3 785 pages. Alors soyons honnête, si je lis tout c'est la fête du soda marron à bulles, mais le véritable objectif ici est de prendre du temps pour moi, pour lire, et surtout, arriver à 1000 pages entre demain matin et dimanche soir.

Est-ce que vous seriez tentés par un vlog lecture que je posterai sur le blog pour le bilan ? Je ne suis toujours pas assez courageuse pour pousser la porte booktube, mais peut-être que si ça vous dit, je pourrai me tenter sur ce petit format de retour au jour le jour ! (Je suis trop bavarde pour les stories)

Bonne semaine à tous ! Et bonnes lectures !

340. CHALLENGE : LTGWE #07 (bilan)

Le temps d'un très grand week-end #07


Bonsoir à tous !

Une semaine plus tard, je viens en faire faire le bilan du challenge Le Temps d'un très grand week-end, que je vous annonçais ici. Je voulais lire au moins 100 pages, dont 20 pages par jour, un manga. J'avais également choisi 5 actions à réaliser, puisque ce challenge était surtout centré sur les actions. Voyons voir ce que ça a donné :

1. Lecture.
J'ai lu un total de 915 pages, je passe à côté de la réussite du week-end à mille (entre vendredi soir et dimanche minuit, j'ai du lire 815-830 pages), mais tant pis, car je suis ravie d'avoir lu autant de pages et surtout des ouvrages d'une si belle qualité.
A l'école, nous avons lu avec les enfants (stage en CP) quatre petits albums :
Et si j'étais, Delphine Chedru
– Et si j'étais..., Emmanuelle Anquetil,
– Ah si j'étais président !, Catherine Leblanc,‎ Roland Garrigue,
Cat and Mouse meet the animals, Stéphane Husar,‎ Loïc Méhée.
J'ai également des mangas, et quels mangas ! Le troisième tome d'Another de Hiro Kiyohara et Yukito Ayatsuji, toujours aussi prenant et palpitant, plus qu'un tome avant la fin ! J'ai enchaîné avec le très beau, douloureux et sensible Le Pays des cerisiers de Fumiyo Kouno sur l'après Hiroshima. Certaines planches sont d'une puissance incroyable. Et enfin le très poétique et prenant diptyque Underwater, le village immergé de Yuki Urushibara tomes 1 et 2. Et puis quelques pages de mes romans en cours Les Elus, d'Egerie et Prodige de Ginn Hale. J'ai donc réussir à m'élever au titre de lectrice divine suprême, (plus de 801 pages) et franchement, ça en jette, youpee !

Un manga plein de puissance et de Beauté.
La première lecture qui a fait waouh.

2. Les consignes de lecture.
Les consignes sont validées : j'ai lu un manga (et même 4) et bel et bien 20 pages par jour, que ce soit 20 pages d'albums, graphiques ou encore de roman.

3. Actions.
Ce challenge était principalement basé sur les actions puisque nous devions en faire 5 au lieu des trois habituelles. J'avais choisi ma PAL dans l'article précédent, j'ai travaillé pour la fac et pour mon stage, comme chaque week-end, je me suis occupé de mon bullet journal, j'ai coupé courts mes ongles et j'ai fait une manucure plutôt nude et renforcement, même si mon vernis jaune me tentait, ce sera pour une prochaine fois. J'ai profité un peu de la beauté de la neige dans mon jardin mais malheureusement, je n'ai pas joué aux jeux de société parce qu'avec mes amies et mon chéri, samedi soir et dimanche matin, nous étions crevé.e.s, nous nous sommes donc posés devant trois films : Anastasia (animation), La Belle et la Bête (2017) et Les Animaux Fantastiques. Et finalement dimanche après-midi, nous sommes allés au cinéma avec ma maman et j'ai pu voir pour la troisième fois le magnifique The Greatest Showman. Je valide quand même 5 actions avec une que je n'avais pas choisi à la base : nous avons pâtissé !

"This is me"
Le week-end de la réussite livresque !
N'hésitez pas d'aller faire un tour sur le Facebook du challenge, regarder du côté du hashtag #ltgwe ou #tgwe sur vos réseaux sociaux préférés !

mardi 13 février 2018

339. CHRONIQUE : Petits albums pour grands lecteurs #1.

Petits albums pour grands lecteurs


Bonjour, c'est avec une grande joie que je vous présente aujourd'hui un tout nouveau rendez-vous. Pour ceux qui me suivent sur Twitter ou Instagram, vous savez que je lis énormément d'albums et je me suis dit que ce serait une bonne idée de vous en parler plus en détails...

Ils peuvent être lus dans le cadre de mes études, de mon travail (autant comme futur prof des écoles que comme conteuse), de service presse ou tout simplement pour le plaisir. Je me suis dit que je vous en présenterai tous les mois (ou tous les deux mois, je ne sais pas encore) trois à cinq albums, de préférence un par cycle.

Rappel : le cycle 1 regroupe les différentes années de maternelle, le cycle 2 du CP au CE2 et le cycle 3 du CM1 à la 6ème. Je m'essaie à différentes choses, aux retours très courts, aux mots clefs, dites-moi ce que vous en pensez et si vous avez déjà lu un de ces albums.

Dès le cycle 1 


Plouf !, Philippe Corentin, à l’École des Loisirs (2003)

# humour, chassé croisé, gourmandise.
J'ai beaucoup aimé le format de ce petit livre qui se lit comme un carnet : c'est original et permet une lecture tout en verticalité afin de donner de la profondeur à l'histoire. Le terme n'est pas mal choisi puisque cette forme correspond au puits dans lequel se déroule l'histoire. M. le Loup croit voir un fromage se refléter à la surface de l'eau, il s'agissait en réalité du reflet de la lune : jeu de chassé croisé entre animaux qui parlent de gourmandise, fait réfléchir les enfants qui se prennent au jeu. Il y a peu de texte et une typographie accentuée sur les onomatopées qui permettront aux enfants qui commencent la lecture d'inventer autour de cette histoire.


Le compte à rebours du père Noël., Kim Thompson et Elodie Duhameau chez Crackboom (2017)

Merci à NetGalley et les Editions Crackboom pour cette mignonne petite lecture. 
# Calendrier, Noël, mignon.
Une petite page à lire, par jour, pour rapprocher de Noël : les aventures du Père Noël, de Mère Noël et de ses nombreux lutins et rennes dans leur préparation pour la grande nuit. Un peu simple pour les enfants plus grands, mais on peut considérer que jusqu'à cinq ans, les enfants fêtant Noël seront émerveillés et riront de ces préparatifs hauts-en-couleurs. Des illustrations colorées, parfois simples, d'autres fois foisonnantes, de l'humour, ça fonctionne assez bien. Une jolie façon d'attendre Noël en famille et de fêter chaque soir l'Avent.

Dès le cycle 2


Vezmo la Sorcière, Geoffroy de Pennart, à l’École des Loisirs (2005)

# humour, détournement, vocabulaire.
Cet album est d'une drôlerie… Il était une fois une horrible sorcière qui rencontre un jour un prince, et tout ne se passe pas vraiment comme prévu. Ce qui est agréable avec Pennart, c'est ce rejet de tout ce qui est conte idéal, ça fait du bien de lire des choses un peu ragoutante et très drôle, c'est cathartique, ça plaît aux enfants qui rient et en demande, et c'est tout ce que l'on souhaite, nous, adulte, que les enfants prennent du plaisir à lire un ouvrage. Surtout qu'il apprendra des mots pas si simple aux travers de cette sorcière au romantisme exacerbé.

Dès le cycle 3


Otto, autobiographie d'un ours, de Tomi Ungerer, à l'Ecole des Loisirs (1999)

# Seconde Guerre Mondiale, poignant, beau. 
Cet album est une œuvre phare de la littérature de jeunesse, a étudier lorsque l'on parle de la guerre, et plus précisément, la Seconde Guerre Mondiale. C'est l'histoire d'Otto, petit ours en peluche offert à un enfant qui s'appelle David. Un jour, ce dernier se retrouve obligé de porter une étoile jaune sur ses vêtements et, avant d'être emmené, confie son ami le plus précieux, Otto, à son autre meilleur ami, Oskar. Et cet ours va décrire toutes les horreurs de la guerre, ses périples et peut-être, finalement, dépeindre un univers qui n'est pas si noir. J'ai pleuré la première fois que j'ai lu cet album, il est superbe, plein d'affects très puissants et paradoxalement, de douceur également.

mercredi 7 février 2018

338. CHALLENGE : LTGWE #07.

Le temps d'un très grand week-end #07


Bonjour à tous !

Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé challenge sur le blog ! (ou parlé tout court d'ailleurs). Ne nous étalons pas sur le fiasco du Pumpkin Autumn, dont je n'ai même pas fait le bilan tellement c'était médiocre. Comme souvent, je vais faire le challenge Le Temps d'un très grand week-end, du Jeudi 8 février à 20h30 au lundi 12 février à minuit.

1. Niveau de lecture : Lecteur amateur : 101 à 250 pages, comme toujours. J'espère être une lectrice divine mais je n'y crois pas du tout étrangement… Mais réussir à lire 1000 pages me permettrait de réussir en parallèle le week-end à mille, à voir.

2. Des consignes de lecture, deux au moins : alors j'espère lire au minimum 20 pages par jour (et on ne rit pas ! C'est parfois dur d'ouvrir un livre en ce moment…), j'espère lire les deux tomes du manga Underwater, et si tout se passe bien, bien d'autres (surtout que je suis en retard pour mes rendus de bibliothèque !).

3. Enfin, pas moins de 5 actions sont à réaliser, eh bien ! J'ai choisi d'établir ma PAL pour le challenge, et la veille, puisque nous sommes mercredi (ouah, qu'elle est forte), mais également, parce qu'il le faut de un bosser ma séquence en découvrir le monde pour les CP la semaine prochaine (vu que je suis en stage) et étudier, faire des analyses, synthèses etc pour la fin de la semaine parce que nos professeurs se disent que « stage pratique » sonne quand même vachement comme « vacances ». S'occuper de son bullet journal, bon c'est pas trop dur vu qu'il va y avoir la semaine suivante à préparer. Se faire les ongles ça peut être pas mal, j'ai mon jaune qui me fait de l’œil, un besoin de soleil peut-être ? Et enfin, celui-ci était tout trouvé : jouer à des jeux de société, puisque je passe la soirée de samedi avec des amis, c'est sûr à 90 % qu'il va y avoir des jeux ! (et des films, mais ça ne compte pas)

PAL


Pile des mangas qui seront lus ce week-end (si tout se passe bien)
La Manga PAL du Week-end.
 
J'ai repris Les Elus, que je n'avais pas réussi à lire jusque là, mais ça y est, la fantasy me rappelle et j'ai fini par être harponnée par l'ouvrage, j'espère le finir, et le chroniquer dans la foulée, je l'ai depuis des siècles dans mes livres en cours. Sur NetGalley, j'ai reçu Prodiges et j'ai hâte de le commencer. 

Niveau manga, j'avais fait une razzia à la bibliothèque et j'ai du retard dans mes lectures, on retrouve donc : Underwater : le village immergé tomes 1 et 2. L'Attaque des Titans, édition colossale tome 1 (regroupe les trois premiers tomes), City Hall tomes 1 à 3, Another tome 3, Le Pays des Cerisiers et terminer le 1er tome de L'histoire en Manga. 

Je peux donc piocher dans un total de 2451 pages.

N'hésitez pas d'aller faire un tour sur le Facebook du challenge, ou accompagner vos photos du hastag #ltgwe ou #tgwe sur vos réseaux sociaux préférés !

337. LCS #4 : Les sites de rencontre.

Bonjour à tous,
Après un mois à devoir vous poster cet article, le voici le voilà, l'avis de Sike sur les Sites de Rencontre, encore une fois un article drôle pour son cynisme et son style très oralisé. Get ready, prenez un bon thé et c'est parti ! 

Les chroniques de Sike

Une icône sans lien direct avec quelconque site.


Les sites de rencontres sont un service qui existe depuis *regarde rapidement sur Internet* un moment... Si vous cherchez une analyse sociale de leur impact ou une critique intelligente des relations qui sont créés par ce service, je tiens à vous rappeler que je ne suis pas votre chroniqueuse habituelle et derrière le pseudo de Mister Sike ne se cache pas Charlie Brocker (en réalité je suis l'illustre Jean-Louis Pantoufle). Ceci est juste mon expérience (en quelque sorte) avec le système.

Pour donner le contexte de mon expérience, j'ai la vingtaine, n'ai jamais été dans une vraie relation, suis socialement inepte, me place entre 1 et 2 sur l'échelle de Kinsey et ne suis pas conventionnellement attirant. Maintenant nous pouvons passer à mon expérience.

Déjà faut trouver le site...il y a en pleins. Aucune idée desquels sont biens et je connais personne avec de l'expérience là-dedans, la plupart des potes en couple ayant eu la chance des rencontres organiques et n'ont pas de meilleurs conseils que « ça va arriver ». Bon je verrai plus tard, on va faire un brouillon de profil et après je rechercherai le site qui colle le plus avec celui-ci.

Bon je regarde un site qui conseille comment faire un bon profil :
1ère Étape : Avoir une belle photo de profil qui montre bien votre visage et corps.
...
2ème Étape : Bien se présenter en étant honnête. 
Être honnête est certes important pour moi mais à quel point faut-il l'être ? Car là j'ai le honnête et droit au but : « Homme seul, désespéré cherche femme pour l'aider à se sentir complet ». J'ai le trop honnête : « Je suis un jeune homme d'une vingtaine d'années souffrant plus que probablement de Dépression Suicidaire, je n'ai jamais connu de réelles relations, n'ai jamais connu une fille ayant éprouvée des sentiments pour moi et je bois beaucoup trop pour mon propre bien. J'aimerais rencontrer une femme de mon âge qui aime bien lire, regarder des séries, jouer au jeu de rôle ou au jeu-vidéo et de préférence qui est assez forte pour me traîner en dehors d'un bâtiment en feu. PS : elle n'aura aucune comparaison ni compétition » ou encore la présentation de surface « Bonjour je m'appelle Jean-Louis Pantoufle, j'ai une vingtaine d'années, j'aime le jeu vidéo, les livres de SF et d'horreur, de nombreuses séries télévisées et films. J'aimerais trouver quelqu'un avec qui partager mes passions et en découvrir d'autres. » Bizarrement après avoir relu les trois j'ai l'impression que « être honnête » est un conseil de merde.
3ème Étape : Parler de Yoga, Musculation ou de jogging pour booster votre profil.
Bien joué pour vous contredire d'un conseil à l'autre.
4ème Étape : Utiliser des termes positifs.
Mec, j'ai la vingtaine et je suis un Nihiliste. Je n'utilise pas de termes positifs le jour de Noël alors ça fera bizarre si entre le profil et la première rencontre, il y a un fossé du vocabulaire.
5ème Étape : Éviter les termes « Seul » ou « Solitude ».

Donc pour résumer tous ces conseils : soyez assez conventionnellement attirant pour votre photo de profil, soyez honnête si vous êtes un coach en positivité guitariste, porté sur la fitness qui ne se sent pas seul mais s'inscrit sur un site de rencontre. Donc soit les sites de rencontres ne sont pas pour moi soit l'honnêteté est surestimé.
Coach en positivité, guitariste, sportif et qui sent la pâquerette
Bon un bon profil c'est surestimé, trouvons un site !
 
Bon déjà le premier conseil qu'on m'a donné c'est Tinder. C'est pour les coups d'un soir et principalement basé sur le physique donc on peut le rayer de la liste

Ensuite quelqu'un m'avait recommandé Geekmemore, je ne dirais pas qui mais je sais que cette personne lira cet article, se reconnaîtra et j'espère mettra sa tête entre ses mains en regrettant certains de ses conseils. Geekmemore est un de ses sites qui se vend comme gratuit néanmoins cette assertion n'est vraie que si vous avez deux chromosomes X et vous identifiez comme femme. En réalité créer un Profil est gratuit mais envoyer des messages, ajouter des photos et tchater fait partie des services payants. N'ayant pas envie de soit dépenser 60€ pour 6 mois soit 20€ pour un mois unique, je n'ai pas poursuivi l'exploration de ce site.

En fait beaucoup de sites sont « gratuits » comme Geekmemore et ceux qui le sont vraiment ont une réputation. Regardez 5 minutes les commentaires et vous verrez de nombreuses personnes se plaindre des nombreux faux profils et aussi de nombreuses femmes qui se plaignent du nombre toxique d'hommes pervers.

C'est là un sacré problème du site du rencontre :
Il y d'un côté le site payant. En vous inscrivant vous envoyez le message que vous êtes désespéré. De plus c'est le seul moyen d'avoir un véritable service de qualité avec un minimum de filtre or je ne suis pas prêt (et honnêtement pas dans une position financière pour réussir à payer un abonnement de 10€ tous les mois) à raquer pour un service dont je n'ai aucune idée de comment ça fonctionne. 
De l'autre, on a le service gratuit. Là on donne l'impression qu'on est prêt à aucun engagement. Et de plus ce genre de milieu attire un type de personne qu'on peut qualifier de toxique.
Site payant ou service gratuit ?

Enfin je pourrais conclure que notre société place une trop grosse importance à la vie de couple, l'amour, blablabla mais bon le film The Lobster existe, c'est avec Colin Farrell et son physique est plus charmant que mes mots. Non, ma conclusion repose sur une autre direction, j'ai écrit plus haut que cet article allait détailler mon expérience avec les sites de rencontres et bien que ne m'étant jamais inscrit, c'est en quelque sorte vrai. En cette âge de l'Internet, on devrait se sentir inter-connecté et en constante communication néanmoins on est toujours aussi seul face à nos écrans et les sites qu'on a créé pour nous mettre ensemble sont soit une agora où c'est aux gens de faire le tri eux-mêmes entre le pire et le meilleur (avec une grosse majorité de pire) soit mettent un mur payant refusant l'entrée à tout ceux qui ne peuvent pas se permettre un abonnement tous les mois pour la chance d'être mis en contact avec certaines personnes. Alors que j'étais parti dans cette expérience pensant trouver un moyen de quitter ma solitude, j'en suis ressorti avec un goût amer et une certaine révulsion envers ces sites.

Ouais, c'était déprimant alors pour finir sur une note plus gai ainsi que littéraire (c'est un blog littéraire après tout) je vous propose une citation d'une pièce de Shakespeare :

« We are glad the Dauphin is so pleasant with us.
His present and your pains we thank you for.
When we have matched our rackets to these balls,
We will in France, by God’s grace, play a set
Shall strike his father’s crown into the hazard. »

Henry V

dimanche 21 janvier 2018

336. CHRONIQUE : The vanishing girl, tome 2.


The Vanishing Girl, tome 2 : The Decaying Empire, Laura Thalassa, Thriller fantastique, 2017. Langue française - 387 pages - lecture numérique

Entraînée au métier d'espionne par le gouvernement américain qui utilise sa faculté à se téléporter pour mener des missions à haut risque, Ember Pierce se réveille dans un hôpital de Los Angeles. Elle ne se souvient que de l'essentiel : elle a été piégée et sa dernière mission aurait dû lui coûter la vie.
Utilisant ses facultés de téléportation, elle réapparaît dans la chambre de Caden Hawthorne qui a passé ces dix derniers mois à la croire morte. La jeune femme fantomatique qu’il voit ne ressemble plus à celle de ses souvenirs : ses cheveux sont plus longs, sa peau est plus pâle et son regard est hanté. Lorsque Ember lui révèle qu’une personne de confiance l’a trahie, une seule échappatoire s’offre désormais à eux. Sans savoir qui est leur ami et qui est leur ennemi, Ember et Caden se lancent dans la mission la plus périlleuse de leur vie : rester ensemble et survivre.

Un grand merci aux éditions Amazon Crossing
et à
NetGalley pour ce service de presse.
Chronique du tome 1.

Ce tome étant une suite, des éléments de la fin du tome 1 peuvent se retrouver dans ces lignes donc attention aux spoilers.

En février, je vous disais en gros que malgré un avis assez moyen (ouvrage captivant par son côté page-turner mais plein de défauts), j'avais hâte de connaître la suite des aventures d'Ember parce que j'avais beaucoup aimé le cliffhanger proposé. Ici, on retrouve les personnages un an plus tard et tout a changé : Ember est vivante, Caden cherché à faire le deuil de sa belle de manière plutôt idiote pour quelqu'un de génétiquement modifié et par un coup de baguette magique gouvernementale, ils se retrouvent.

L'ouvrage est toujours aussi efficace dans sa forme, les pages se tournent relativement vite, un flot d'actions nous engouffrent dans une sorte de thriller fantastique bien sympathique mais loin de faire l'affaire. J'en ressors avec un avis assez sombre mais rattrapé : il n'y a pas vraiment de description et lorsque l'on ne connaît pas un État, c'est parfois compliqué de se projeter dans leur univers. Et surtout, chose que je reprochais déjà au premier : pourquoi autant de scènes de sexe ? Bon, deux personnages fous amoureux se retrouvent pour la première fois depuis des siècles ok, ça se comprend mais faire ça alors que la moitié du pays veut nous tuer, ça devrait jeter un froid, non ? Bref, vous m'aurez comprise : trop, c'est trop. On pouvait les couper, les suggérer, avoir un vocabulaire beaucoup plus léger et fin. C'est dommage.

J'ai fait plein de pauses dans la lecture de ce roman pour cette raison, et parce que, tout simplement, je trouvais l'ouvrage trop répétitif et malheureusement loin d'être assez profond. L'autrice use, et abuse, de situations trop simple pour faire avancer l'histoire. J'ai cependant bien aimé la relation qu'Ember entretient avec Adrian, même si, une nouvelle fois, le fait d'apparaître nue devant lui était peut-être considéré comme un running gag et un peu limite au niveau de son intérêt. J'ai, à nouveau, craint le triangle amoureux mais il n'apparaît qu'en filigrane, ressenti par notre héroïne.

Malgré tout, comme je le disais plus haut, on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, surtout une fois que l'on arrive à se remettre dedans (de mon côté, vers la moitié de l'ouvrage), on peut être sûr de terminer l'ouvrage avant d'aller se coucher. J'hésitais à lire le tome 3, mais il faut bien avouer que, de nouveau, que la fin me tente grandement. J'avais beau y avoir réfléchi un peu, j'avais finalement mis de côté cette révélation de fin de tome 2 et ça a donc été une surprise très agréable qui promet de mettre enfin le piment qui manque encore dans cette histoire.

Pour conclure, un roman facile à lire, énormément dans l'action mais comportant trop de scènes sexuelles pour apprécier véritablement ma lecture. Et malgré tout, un cliffhanger très prometteur qui me fera très probablement lire le tome suivant.


N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce roman, 
si vous avez lu ou s'il vous intrigue !

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