mardi 6 décembre 2016

268. CHALLENGE : Il était quatre fois Noël (masterpost)

Il était quatre fois noël

Bonjour, bonsoir, bonjoir mes amis ! Je profite qu’internet me fasse l’honneur d’être actif (pour une fois) pour vous parler un peu d’un challenge que je fais tous les ans (donc vous devez vous douter de quoi je parle hein, vu la période) : le challenge de noël (youplaboom !) Dites tous bonjour à notre joli « Il était quatre fois Noël ».

Du vendredi 2 au dimanche 4, il y avait un marathon de lecture. J’ai lu 4 tomes de Cat’s Eye chez l’un de mes amis, soirée détente/jeux sympa, 944 pages d’un manga de ma jeunesse et que j’aime vraiment beaucoup. Mardi 5, nous devions faire une photo « gourmande chaleur », je vous ai présenté sur Instagram mon crumble butternut-parmesan. J’ai totalement oublié de prendre des photos de ma recette de cuisine donc ce sera un article à venir !



Petit regard sur le calendrier à venir :

☕ Jeu. 1er décembre : blogs aux couleurs du challenge, billets de présentation.
☕ Ven.2, Sam. 3, Dim. 4 décembre : Marathon de lecture.
☕ Mar. 5 décembre : Défi photo « gourmande chaleur »
☕ Mer. 7 décembre : Découverte d'un album
☕ Ven. 9 décembre : la lettre au Père Noël
☕ Dim. 11 décembre : Marathon de films + visionnage commun : The Night Before
☕ Lun. 12 décembre : Défi photo « illuminations »
☕ Mar. 13 décembre : Tout le monde en cuisine !
☕ Ven. 16 décembre : Et si vous nous présentiez vos décorations cette année ?
☕ Dim. 18 décembre : Création(s) pour Noël.
☕ Lun. 19 décembre : Défi photo « présents »
☕ Mar. 20 décembre : Lecture commune : All I want for Christmas.
☕ Ven. 23 décembre : Playlist de Noël
☕ Mar. 26 décembre : Défi photo « douceur(s) »
☕ Mar. 27 décembre : « A picture, an hour for Christmas »
☕ Jeu. 29 décembre : Présentez-nous vos cadeaux !
☕ Ven. 30 décembre : Je passe l’envoie des cadeaux : je ne fais pas le swap cette année je me suis réveillée trop tard.
☕ Sam. 31 décembre : Bonnes résolutions et inspirations pour 2017.

mercredi 30 novembre 2016

267. CRITIQUE : Alliés. (2016)

tous les sentiments sont-ils véritables ? 



ALLIES
 ALLIED ✣23 novembre 2016 ✣  Robert Zemeckis ✣ Américain ✣ Romance, thriller, historique ✣ 2h05✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣


Casablanca 1942.  Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.


Avis.
Les seuls spoilers sont ceux issus de la bande-annonce. 

Hier soir, je me souvenais (à peine) que j'avais donné mon aval pour aller au cinéma mais impossible de me rappeler pourquoi. Mon coupon en main, ça me revient donc (parce que je sais lire paraît-il), ce sera donc Alliés. Je me souvenais que j'avais envie de voir ce film, la bande-annonce m'avait séduite. En soit, rien de bien original, deux espions un objectifs, des nazis et une histoire d'amour. Là où l'intérêt du spectateur est piqué, c'est lorsqu'on dit "Ecoute Pitt, il va peut-être falloir tuer Cotillard, et plus proprement que dans Batman, merci.". La question est : est-ce que ma femme, celle que j'aime, est une espionne allemande ? Est-ce qu'elle m'aime véritablement ? Fait-elle semblant ? Il va passer plusieurs jours à essayer d'élucider le mystère.

Le contexte historique est très important dans le film, je pense que de nombreuses recherches ont été faites pour tout ce qui est des codes vestimentaires et des objets électroniques déjà présents dans le quotidien des hommes et des femmes de cette époque. Visuellement, c'est réussi, nous sommes transportés. Dès leur première rencontre, les personnages sont très complices, et pour cause, ils jouent tous deux des époux alors qu'ils ne savaient pas à quoi l'autre ressemblerait. Et tout s'enchaîne très rapidement. Les scènes s'alternent, manipulation, douceur, action. Il y en a pour tout les goûts. Et très vite l'amour.

Et tout est bien qui fini bien, en principe seulement. La section V est là pour veiller au grain. Convocation, Marianne serait peut-être un espion allemand, le film se tend alors vers le psychologique, la méfiance, la recherche constante de la vérité. Et nous, devant notre écran, on angoisse pour ce couple. Ça ressemblerait presque par moment à de grands films des années 50 ou 60, en couleurs. Le travail de Zemeckis est précis, rien n'est laissé au hasard.

J'ai beaucoup apprécié le fait qu'un couple homosexuel soit présenté et qu'il ne choque personne, n'oublions pas qu'à ce moment-là, c'est toujours considéré comme une maladie et que certains génies comme Alan Turing en ont fait les frais, jusqu'à en mourir (pour ce dernier en 1954). La guerre présente également une grande liberté sexuelle dans de nombreux plans.

La fin est superbe, le suspens prenant jusqu'à la fin même si l'on se doute de pas mal de choses qui vont se passer. Le couple Pitt/Cotillard est glamour et ils font tous deux une belle affiche. Leur jeu est beau, tient la route, nous sommes emportés dans un tourbillon de sentiments divers, l'identification à l'homme est peut-être plus facile car le film est centré sur lui, des questions nous taraudent : qu'est-ce que j'aurai pu faire à sa place ? Mais on garde une grande sympathie pour Marianne malgré tout.

En conclusion c'est un très beau film que j'espère pouvoir aller voir en version originale pour en avoir toutes les émotions. Très prenant, avec une belle photographie, de jolis clins d’œil, un peu trop de laudanum et à voir avec ses mouchoirs si l'on a la larme sensible. 


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lundi 28 novembre 2016

266. CHRONIQUE : Le bonheur est dans le peu.


Le bonheur est dans le peu
Francine Jay, 2016
Développement personnel
Langue française - 352 pages
Lecture numérique

Une méthode de rangement et de désencombrement ancrée dans les préoccupations citoyennes et environnementales, par la Marie Kondo américaine. S'offrir de l'espace pour jouer, pour créer, pour s'amuser en famille... Pour que le bonheur puisse venir se loger. Contrairement à ses homologues, ce livre ne vous conseillera pas d'investir dans des boîtes ou des systèmes de rangement fantaisie pour cacher vos affaires. Sa mission à lui, c'est de vous aider à réduire leur nombre. De plus, vous n'aurez pas à répondre à des questionnaires, faire des check-lists, remplir des tableaux... car, franchement, qui en a le temps ? LE principal sujet de ce livre, c'est le lecteur et ses seules préoccupations. Francine Jay commence son ouvrage par une longue partie consacrée à apprendre à cultiver un état d'esprit minimaliste à long terme et apprendre à profiter sans forcément posséder. Après ce petit échauffement mental, elle propose une méthode en 10 points appelée " STREAMLINE " : Se réinventer, Trier, identifier la Raison d'être de chaque objet, Etablir une place pour chaque objet, Assainir toutes les surfaces, créer des Modules, trouver des Limites, adopter le principe du " Il arrive dont il part ", Nettoyer, Entretenir.

Avis

Je suis récemment entrée dans une phase de reconstruction de vie, et de fait, je m’intéresse au désencombrement et au minimalisme. Il faut dire que j’ai accumulé durant des années livres, cours, vêtements, et j’ai beaucoup de mal à m’en débarrasser. Je tiens donc à remercier Netgalley et les éditions First de m’avoir permise de lire Le bonheur est dans le peu de Francine Jay.

Ce livre se lit très vite et pourtant je n’ai pas été spécialement séduite par la plume de l’auteur (ou de sa traduction) : ce n’est pas naturel, faussement amical. Je ne connaissais pas son blog Miss Minimalist, elle m’y paraît plus accessible. Dans ce guide cependant, sa façon de dire les choses ne m’a pas toujours plu, tout comme certains de ses principes (nous y reviendrons au fur et à mesure). Pour Francine Jay, le moment de notre vie où nous sommes vraiment heureux au niveau du minimalisme serait la période estudiantine. Alors peut-être qu’aux Etats-Unis tous les étudiants vivent dans un petit chez eux, pour ma part, je suis toujours chez mes parents, un appartement en région parisienne coutant un bras. Et bien sûr, il y a toujours tout mon bazar. Mais je suis d’accord que l’appartement, pris en urgence parfois, peut avoir un effet minimaliste radical.

Mais ces personnes sont-elles vraiment plus heureuses ? Je pense que le minimalisme est différent selon chacun, et l’auteur me rejoint sur ce point. L’une pourra être ravie avec 500 objets qu’elle utilise alors que l’autre sera heureux avec 15. Je vous en parlerai dans une prochaine critique mais j’ai enchainé avec La magie du rangement et les différences m’ont marquées. Apparemment nous serions trop occupés à vouloir trop, plus, toujours plus, ce que les voisins ont, ce que la télé propose, ce qui est inaccessible et pourtant si séduisant. Bon. Je suis du genre à attendre 6 mois avant de m’offrir quelque chose (sauf durant les vacances où je me lâche un peu plus, mais c’est rare) donc je ne me suis pas retrouvée dans les personnages décrits, tant pis, je ne garde que ce qui m’arrange.

La méthode S.T.R.E.A.M.L.I.N.E par exemple : se réinventer, trier, la raison d’être de l’objet, un écrin pour chaque objet, aérer les espaces, modules, limites, in et out, nettoyer les espaces et entretien au quotidien. Autant dire trop de choses, beaucoup trop d’étapes. Je pense que ce qui bloque beaucoup de désordonnés-empileurs c’est justement cette masse de choses à faire et ne pas avoir envie de se retrouver bloqué durant une semaine de congés à faire du 7h-22h de rangement, tri, nettoyage et devoir après repasser tous les jours.

Je n’aime pas non plus cette idée de tout jeter, tout le temps et le « au pire, si on en a besoin, on le rachète ». De même avec l’inutilité des stocks « une brosse à dents suffit largement » ah, je vois que vous n’avez pas eu la surprise, en rentrant chez vous d’avoir eu la maman qui a fait le tour des salles de bain pour tout dégager. Le nombre de fois où je me suis retrouvée avec un verre vide, ça fait un choc. On est alors bien content d’avoir le petit meuble avec des brosses de rechange. Bon, j’arrête avec mes anecdotes.

Elle propose de ranger pièces par pièces (salon, chambre, garde-robe, bureau, cuisine et salle à manger, salle de bains, lieux de stockages comme le garage, le grenier… et enfin les cadeaux et le sentimental) et de tout ranger par cercles : proches, utilisé tous les jours ou presque, moyens, utilisés un peu moins souvent et éloignés, rarement utilisés. « La vie est l’espace entre les choses », ça donne envie n’est-ce pas ? C’est à ce moment-là que l’on regarde autour de soi et que l’on se dit que l’on n’est pas dans… Enfin, on se comprend.

Il y a tout de même plusieurs choses qui sont positives : ne pas forcer sa famille à ranger également. De toute façon, on le sait, ça ne mène à rien. Si ce n’est à encore plus de bazar. Apprendre aux plus petits à tout re-ranger, en utilisant des modules (ce qui est fait dans les écoles Montessori par exemple, où chaque enfant est responsable de son espace de vie), présenter à ses ados un relooking total de leurs affaires, en sachant se séparer de ses désirs d’enfants.

J’ai également apprécié l’explication de la répercussion de nos actes sur le monde, mais dans ce cas, pourquoi dire que si on en a besoin, on en rachète en ayant tout jeté en hâte ? Donner à des associations, aux pauvres, à la médiathèque, etc., c’est très bien, je félicite ceux qui le font, mais dans ce cas, pourquoi dire que l’on peut retirer ses dons des impôts ? Que c’est pour le karma ? Utiliser une bonne action dans son propre intérêt, à mes yeux en tous cas, n’est pas véritablement une bonne action…


Pour conclure... j’ai plus ou moins apprécié ce livre, j’ai aimé certains des conseils mais pas la manière d’écrire de l’auteur (ou du traducteur). Je n’ai pas trop apprécié les idées contradictoires présentes un peu partout. Un sentiment de lecture en demi-teinte qui m’a empêchée de rédiger cette chronique pendant un long moment…

 
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mercredi 23 novembre 2016

265. Quoi de neuf ?

Quoi de neuf ?

J’ai de nombreuses chroniques de retard. actuellement 8 : Les aventuriers de la mer tome 1, Hot !, Le bonheur est dans le peu (qui en plus est un service presse - je rédige sa chronique depuis un moment déjà sans jamais en être satisfaite...), La magie du rangement (et je suis en train de lire Ranger : l’étincelle du bonheur qui va bientôt rejoindre la liste des chroniques à faire), mais également le premier tome de Miss Pérégrine et les enfants particuliers, La Tour, Haut-Royaume tome 1 et The Deal tome 1. Et bientôt également d’autres à ajouter : Hyde que je termine bientôt et deux services presse à commencer.

Le problème est que j’ai beaucoup de mal à poser sur papier mes idées en ce moment et qu’il faut vraiment que je me bouge, donne des coups de pieds aux fesses et commence mon grand nettoyage, réaménagement du blog, nouvelle tête, nouvelle vie, nouveaux articles, réécriture des anciens.

Je voulais faire un autre blog, je l’ai même créé et j’ai découvert que je ne voulais pas du tout de cette plateforme que l’on ne peut pas modeler selon ses envies. J’ai donc envie de repartir du bon pied. Je sais que je vous le dis souvent, et c’est vrai. J’hésite même à commencer à vous parler sur Youtube, le temps que l’envie d’écrire revienne (oui oui, une énorme panne, pendant le NaNoWriMo, on ne peut pas rêver pire…. Apparemment si j'écris 5k par jour, je pourrai m'en sortir...) Et puisque je fais un challenge Yes (wo)man (15 jours) et qu’on ne l’a proposé, je pense qu’il faudrait juste que je me lance !

Vous en pensez quoi ? Intéressée par de possibles blabla sur le net ? Ou alors cela n'apportera rien ? Des idées de (gentils) défis ? 

mercredi 2 novembre 2016

264. CHRONIQUE : Mon guide pour m'affirmer au boulot toute seule comme une grande.


Mon guide pour m'affirmer au boulot toute seule comme une grande.
Sylvie Pichon-Maquelle et Marie-Stéphane Berthe, 2016
Développement personnel
Langue française - 157 pages
Lecture papier.

La vie professionnelle relève souvent du parcours du combattant… Ce guide aux méthodes simples va vous accompagner pas à pas dans toutes les étapes et les cas de figure de votre vie au travail. Des petites astuces, des grands principes et les bons conseils pour l’aborder sereinement. Embauche, promotion, changement d’affectation et même démission… il vaut mieux apprendre à s’affirmer ! De la gestuelle du premier entretien aux conflits internes, en passant par le patron dragueur, les situations de stress à gérer, la collègue pas très réglo ou le subordonné macho, cet ouvrage passe tout au crible et donne les pistes pour se sortir de chaque situation… Pour ensuite trouver au travail l’épanouissement que nous sommes toutes en droit d’attendre et qu’enfin l’on voie ressurgir cette confiance en soi qui fait souvent défaut. Attention… hors de question de devenir des louves qui rôdent dans les couloirs en quête d’une proie, prêtes à tout pour défendre leur territoire ! Il est tout à fait possible de devenir une bonne proue de navire en restant fidèle à ses valeurs et nous allons vous le démontrer. C’est parti les filles, en avant pour un voyage dans le monde du travail qui va nous aider à nous imposer non par la force, mais tout en douceur et en intelligence… et toujours avec le sourire !

Avis

Je tiens tout d’abord à remercier la masse critique Babelio et les éditions Prat (Prisma) pour la lecture de ce petit livre de développement personnel. Ayant connu moi-même des problèmes d’affirmation dans certains de mes anciens emplois, autant vous dire tout de suite que Le guide pour s’affirmer au boulot toute seule comme une grande était fait pour moi. C’est un petit manuel, illustré par Pénélope Bagieu (oui oui, celle qui a fait Joséphine), est clair, expliqué simplement, divisés en chapitres à thème, bien organisé.

J’ai été véritablement séduite par la forme prise par ce guide : un petit format, souple à amener partout, des chapitres bien découpés, par exemple nous commençons notre lecture par le recrutement, puis les premiers jours, et ainsi de suite. Les points importants sont rappelés, cités en exergue : on n’en retient que l’essentiel. Les encarts (témoignage, grilles de contacts,…) ressortent efficacement, restent pertinent et non pas un redit des pages précédentes comme c’est souvent le cas dans des livres de développement. Mention spéciale pour les prénoms des potentiels collègues qui m'ont arraché plus d'un sourire.

Certains conseils semblent évidents. Nous pouvons les considérer dommageable mais il est possible également que l’expérience professionnelle nous a inculqué ces bases qui ne seraient peut-être pas aussi limpides pour quelqu’un qui entre dans le monde du travail. D’un autre côté, Sylvie Pichon-Maquelle et Marie-Stéphane Berthe traitent également de sujets plus complexes tels que la rivalité au travail, la jalousie ou le harcèlement sexuel. Le fond est sérieux, la forme est agréable et ce guide se lit en une après-midi. Aucun doute qu’on y retourne lorsque l’on doit changer d’emploi, chercher un nouveau post, préparer une promotion,… et pourquoi pas également pour quitter son travail et s’ouvrir à la nouveauté. Un petit guide à la fin vous aide à vous positionner sur vos désirs et vos envies.

Pour conclure... Mon guide pour m'affirmer au boulot toute seule comme une grande est une mine de renseignements (malheureusement non exhaustifs) qui nous servira tout au long de notre parcours professionnel.

 
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lundi 3 octobre 2016

263. CHRONIQUE : L'Oiseau des neiges


L'oiseau des neiges,
Tracy Rees, 2016
Historique
Langue française - 494 pages
Lecture ebook.

Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d'une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d'une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l'hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow. A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l'aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l'héritage qui lui revient. Amy s'embarque alors pour un périple aux quatre coins de l'Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.

Avis

Ce synopsis m’a complétement charmée, je tiens donc à remercier NetGalley et les Presses de la cité de m’avoir permis, une nouvelle fois, de découvrir un livre vraiment bon. Au-delà de la superbe couverture et d’un résumé intriguant, j’ai eu beaucoup de mal à me laisser porter par cet ouvrage. Le prologue est court, efficace, présente le tout assez correctement, dans ce cas, quelle est l’utilité de sa reprise lors du chapitre 2, alors que l’on rapporte les propos de celle qui a vécu ce prologue ? Non pas que je souhaite critiquer les flashbacks, nombreux, qui sont utiles dans la construction du personnage d’Amy, mais il est vrai que certains d’entre eux sont de trop.

L’écriture est simple, douce. Il y a un amour véritable entre Amy et Aurélia, un combat permanent pour réussir la quête préparée par cette dernière. La lecture de la première partie a tout de même, par moment, été assez éprouvante, vides jusqu’à Twickenham, j’ai parfois eu l’impression que l’on aurait pu couper de larges tranches dans le texte sans que cela nous pose de problème, mais par la suite, les pages ont défilées. A partir du moment où le mystère s’épaissit, que les premières déductions se font, l’histoire devient enfin intéressante et enfin, nous n’avons plus envie de lâcher le roman.

J’ai beaucoup aimé la chasse préparée par Aurélia, il y a une tension toute particulière dans la plume de la jeune malade. Malgré sa mort, proche, elle organise tout un jeu de piste afin que sa protégée découvre son plus grand secret. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Aurélia, fidèle à ses idéaux, sa volonté, et l’amour qu’elle peut apporter, alors qu’elle vient d’un monde fortuné et froid. Et d’un autre côté, beaucoup de choses sont éclairées grâce à un épilogue percutant. Amy est à la fois forte et cruche, j’ai parfois eu du mal à la comprendre et j’avais envie de la secouer, et en même temps il faut garder à l’esprit que cette histoire se déroule sous l’époque victorienne… Au final, s’il n’y avait qu’une personne à chérir dans ce roman, à mes yeux, ce serait Mrs Riverthorpe : franche, très drôle, j’ai beaucoup aimé sa personnalité et je vous laisse la découvrir.

Les voyages après chaque lettre d'Aurélia est une réussite, dans la présentation qu'en fait l'auteur, par ses descriptions qui sont précises sans être lourdes. L'importance des personnages et de l'introspection d'une jeune femme, Amy, qui sort pour la première fois de son domaine, avec tout son questionnement, ses peurs, ses attentes font de ces passages de véritables réussites.

Pour conclure... je pense que les premières pages de ce roman auraient pu être plus condensées, moins répétitives et surtout, plus attrayantes pour le lecteur, j’espère que des lecteurs n’abandonneront pas leur lecture en cours à cause de ces quelques points car au final, c’est une très belle lecture que je recommande franchement.

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262. C'est lundi que lisez-vous ? (30)


C'est lundi !

« C'est lundi, que lisez-vous » est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday What are you reading? par One Person’s Journey Through a World of Books. Il a été repris par Galleane qui centralise les liens. Il faut répondre à trois questions : qu'avez-vous lu la semaine dernière ? que lisez-vous cette semaine ? qu'allez-vous lire la semaine prochaine ?

☕ Mes lectures de ces dernières semaines.


Depuis le début du mois de septembre, j'ai pu lire, bien plus que durant ces derniers mois et ça m'a fait un bien fou ! Depuis le dernier C'est lundi que lisez-vous, j'ai lu Hot !, un livre chick-lit assez drôle, mignons par moments, intriguant à d'autres, dont la chronique arrive bientôt. Ainsi Fleurit le mal qui est vraiment génial à mes yeux et dont je vous ai déjà fait part de mes impressions et les deux premiers tomes de Cat's Eye, que je regardais avec ma soeur lorsque j'étais enfant et que je n'avais encore jamais lu.

☕ Qu'est-ce que je lis cette semaine ?


J'ai un peu avancé Haut-Royaume tome 1 dans les transports en commun, j'ai passé la moitié et j'en suis actuellement à 74%. J'aime toujours autant et je ne comprends pas pourquoi je le lis aussi lentement. A côté, je n'ai pas touché à Ravage depuis la première semaine de septembre, j'en suis toujours à 30%, je sais que je voulais le prendre pour mon corpus de mémoire mais nous atteignons seulement la catastrophe après 100 pages... A voir avec la suite. Et je viens de commencer L'Oiseau des neiges, 17%, nouveau service presse avec Les Presses de la Cité. Pour le moment j'aime moins qu'Ainsi fleurit le mal qui était également un partenariat avec la maison d'édition mais nous verrons bien au fur et à mesure des pages.

☕ Que vais-je lire la semaine prochaine ?


Je vous propose mes deux prochains services presse : Hyde de Daniel Levine avec Fayard, dont le synopsis m'a vraiment séduite puis Un paquebot dans les arbres avec Priceminister pour les matchs de la rentrée littéraires que je devrai présenter sur Instagram. Sans oublier Le guide pour m'affirmer au boulot toute seule comme une grande que je viens tout juste de recevoir en masse critique ! Et qui va surement m'apprendre beaucoup de chsoses.

☕ Mes derniers articles

(top ten tuesday) les livres qui font pleurer
(chronique) Anna et le french kiss
(bilan) cinéma du mois d'août
(top ten tuesday) les univers livresques où je ne souhaite pas vivre.
(chronique) H2G2, le guide du voyageur galactique
(top ten tuesday) les auteurs ayant la même nationalité que moi.
(chronique) Ainsi fleurit le mal - service presse.

☕ Ma vie et le blog


Plusieurs choses dans ma vie en ce moment : le retour de mes migraines et donc du port de lunettes de soleil h24 qui fait toujours son petit effet lorsqu'il fait nuit ou que l'on va au cinéma (avec ses boules quiès)... Mais comme je vous disais la dernière fois, beaucoup de projets pour le blog et pour cela je pense déménager. Internet saute toujours autant mais j'ai une superbe connexion vers 4h du matin. La fac reprend cette semaine et j'ai presque repris toutes mes activités extrascolaires, avec cette année, un ensemble vocal en plus le lundi soir. Avec de nombreuses tensions à la maison, j'ai plus que jamais besoin d'exutoires... Et j'essaie de lire quand je peux.

D'ailleurs, un peu de pub pour BettieRoseBooks (deux fois cette semaine, ça commence à faire beaucoup Mme !), dont j'ai beaucoup aimé l'article sur comment trouver du temps pour lire.

Je vous souhaite à tous une très bonne semaine !

jeudi 29 septembre 2016

261. CHRONIQUE : Ainsi fleurit le mal


Ainsi fleurit le mal
Julia Heaberlin, 2016
Thriller
Langue française - 560 pages
Lecture ebook.

« J'ai toujours pensé que la mort avait quelque compte à régler avec moi. »
À seize ans, Tessa est retrouvée agonisante sur un tas d'ossements humains et au côté d'un cadavre, dans une fosse jonchée de milliers de marguerites jaunes aux yeux noirs. Partiellement amnésique, seule survivante des « Marguerite » – surnom que les journalistes ont donné aux victimes du tueur en série –, elle a contribué, en témoignant, à envoyer un homme dans le couloir de la mort. Terrell Darcy Goodwin, afro-américain, le coupable parfait pour la juridiction texane.
Presque vingt ans ont passé. Aujourd'hui, Tessa est une artiste et mère célibataire épanouie. Si elle entend parfois des voix – celles des Marguerite qui n'ont pas eu sa chance –, elle est toutefois parvenue à retrouver une vie à peu près normale. Alors, le jour où elle découvre un parterre de marguerites jaunes aux yeux noirs planté devant sa fenêtre, le doute l'assaille... Son « monstre » serait-il toujours en cavale ? La narguerait-il ?

Avis

Lorsque j’ai lu la chronique d’Ainsi fleurit le mal sur le blog BettieRoseBooks, j’ai tout de suite eu envie de lire ce livre. Tout me plaisait : la couverture, magnifique, un synopsis très prometteur et ses impressions de lecture. Je tiens donc à chaleureusement remercier NetGalley et les Presses de la cité de m’avoir offert la chance de lire cet ouvrage pour un service presse.

La plume de l’auteur est fluide, simple mais également puissante et directe. De quelques mots, le suspense et l’angoisse sont installés et grâce à un prologue plus qu’efficace, Julia Heaberlin nous propulse dans l’amnésie de Tessie et dans sa souffrance. La première partie présence une alternance « Tessie – Tessa », le propos fait la distinction entre l’adolescente agressée et la femme qu’elle est devenue, adulte et mère. Cette construction particulière nous en apprend plus sur l’évolution du caractère du personnage et de ses traumatismes. La jeune femme parle aux Marguerites, les autres victimes de son agresseur et, sans qu’elles soient présentées comme signe de folie, si nous les écoutons bien, au contraire, elles nous aident à résoudre ce mystère, distillé un peu partout dans les pages de ce roman.

Le titre, Ainsi fleurit le mal, est bien entendu un référence aux plantes, omniprésentes, mais en mon sens, représente bien plus. Elle tend aussi vers cet homme, Terrell Darcy Goodwin, qui représente le stéréotype de l’Afro-Américain qui finit en prison pour les seuls torts d’avoir été présent non loin de la scène de crime et d’être noir. Lorsqu’elle était adolescente, on a demandé à Tessie de témoigner contre cet homme qui était plus qu’assurément celui qui avait tenté de la tuer. Dès les premiers chapitres, Tessa rejoint une campagne de défense afin qu’il sorte du couloir de la mort. Les thèmes abordés sont divers, l’amitié, la famille, la romance, la peur, la volonté de vengeance, l’intime, la confession. Je dois vous avouer qu’il est assez rare de ne pas découvrir très vite qui a fomenté l’intégralité de la chose lorsque je lis un thriller, et pourtant ! Je n’ai eu qu’à moitié raison sur mes pronostiques. Les réponses que nous obtenons m’ont satisfaite même si je trouve que la fin est beaucoup trop rapide.

Tous les personnages ont leur importance dans ce roman : Tessie et Tessa, comme je vous le disais, entité divisée et pourtant unique, c’est à travers ses yeux, ses peurs et son histoire que nous avançons. A la fois rebelle, forte, frêle et brisée, j’ai eu un coup de cœur pour cette femme et sa fille Charlie, qui fait preuve d’une maturité certaine malgré son jeune âge, tout comme le père de cette dernière, Lucas, soldat, Texan, protecteur qu’importe la distance. Mais également Bill, offrant de son temps pour sauver Terrell Darcy Goodwin d’une mort plus que certaine et Jo, brillante experte qui donne sa vie pour éclaircir les mystères entourant disparitions et morts grâce à son travail de médecin légiste. Un peu froide au départ, nous ne pouvons finalement que l’apprécier. Ou encore Lydia que nous raconte Tessie, génie obsédée par le pire, seule protection de la jeune femme après son accident, et par la suite :le psychologue, le procureur et son adjointe. Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice.

Ainsi fleurit le mal m’a happée. Même lorsque je ne pouvais pas lire, j’avais envie de savoir ce qui allait se passer. Mes premières pensées ont été : qui était le monstre qui a assassiné toutes ces jeunes femmes ? Pourquoi avoir accusé Terrell ? Est-ce lui qui a commis tous ces crimes ? Mais dans ce cas, qui plante les fleurs devant les fenêtres de la jeune femme ? Ce thriller psychologique est passionnant, près du coup de cœur : tout y est : tension, suspens, retournement de situation et le tout devient de plus en plus rapide et palpitant, les pages se tournent toutes seules et on ne peut plus lâcher ce livre jusqu’à la fin.

Pour conclure... un livre passionnant que je vous conseille vivement. Lisez-le, vous ne serez pas déçus. C’est une superbe lecture.

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mercredi 28 septembre 2016

260. Top Ten Tuesday (10) : les auteurs de même nationalité que moi.

Top ten tuesday

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

Thème de la semaine : 11 auteurs ayant la même nationalité que moi.


Je vais vous parler de quelques auteurs français qui sont importants pour moi, d’une manière ou d’une autre, pas toujours littéraire mais qu’importe : Tout d’abord, Alain Damasio, la Volte, la Horde du Contrevent que je souhaite lire depuis des siècles. J’ai eu la bonne idée de proposer ce livre à mon petit-ami, ne sachant pas que je signais là son obsession pour l’auteur et à la découverte d’une passion pour la science-fiction. Ensuite, Annie Ernaux, je ne l’ai jamais lue non plus. Enfin, pas ce qu’elle a écrit, elle, mais une adaptation théâtrale des Années, que j’ai joué dans un théâtre conventionné, lors d’un colloque qui lui était consacré et en sa présence.  

Cécile Duquenne, je ne la connais pas en tant qu’auteur pour le moment, je n’ai pas eu la chance de la lire, je la connais seulement humainement, à travers ses vidéos (lorsqu’internet se présente à moi) ou par statuts Facebook et je dois avouer que j’ai hâte de la découvrir comme écrivain. Et enfin, Pierre Pevel dont j’aime l’humour, l’écriture (je vous parlerai un jour de Haut-Royaume) et ses photos Instagram. Lorsque mon livre a été détruit, il a gentiment présenté ses condoléances, j’ai été touchée par sa gentillesse et sa facilité d’accès.


Et nous continuons ! Je pense que l’une des premières auteurs qui s’est souvenue de moi est Céline Landressie lorsqu’elle était encore aux éditions de l’homme sans nom. Accessible et gentille, elle m’a dédicacé ses ouvrages en discutant gaiement. Ensuite viennent deux poètes plus que morts qui ont composé certaines de mes œuvres fétiches : Gerard de Nerval (avec mon poème préféré El Dedischado, si vous ne le connaissez pas, allez le lire !) et Charles Baudelaire, la représentation parfaite du poète à mes yeux. Et enfin, L.S. Ange qui est la toute première à m’avoir fait confiance, et à me proposer la chronique d’un de ses ouvrages, qui fait preuve d’une gentillesse et d’une compréhension exceptionnelle et dont j’aime suivre un peu la vie grâce aux réseaux sociaux.


Pour conclure, Eric Descamps avec qui j’avais eu une discussion passionnante sur son roman Innocenti. Jean-Christophe Portes qui a su me transporter dans l’histoire à travers son Affaire des corps sans tête, également très compréhensible et gentil, que je ne remercierai jamais assez d’avoir été si patient avec moi lors de moments très compliqués que j’ai traversé cette année. Et enfin, Emily Blaine, parce qu’elle fait des petites romances mignonnes dont on me parle beaucoup et que j’ai hâte de découvrir.

Et vous, quels sont les auteurs qui partagent votre nationalité et qui vous ont marqués ?

259. CHRONIQUE : H2G2, le guide du voyageur galactique


H2G2, le guide du voyageur galactique
Douglas Adams,1978
Science-fiction humoristique
Langue française - 274 pages
Lecture ebook.

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Avis

Dans le cadre du challenge « Quand la BBC parle de livres » tenu sur Livraddict et de sa lecture commune de l'été, j'ai lu le premier tome d'H2G2, le guide du voyageur Galactique de Douglas Adams. Si je souhaitais lire ce livre, c’est principalement car je ne me souvenais plus si je l’avais lu ou non. Chose étrange : d’un côté, je pense que c’était le cas pour de nombreux passages qui me semblaient familiers et de l’autre, certains évènements ne me revenaient pas du tout.

Jusque-là, je savais que l’histoire était drôle, je connaissais la réponse de la vie, mais je n’arrivais pas à me souvenir. Et l’image que j’avais de ce roman était un peu idéalisée. La plume de l’auteur est simple, même s'il est adepte des néologismes et phrases excessivement longues, parfois sans queue ni tête. L'homme pratique assidument l'humour britannique pince-sans-rire tel que les clichés le présente. L'absurde et l'improbable se battent à l'intérieur de ce court roman, qui se lit très vite. Parfois un peu redondant et longuet, le tout possède un charme qui lui est propre. Le lecteur se laisse vite prendre au jeu du guide, dévorant les explications les plus grotesques et alambiquées. Comme beaucoup, j’ai cru voir les Monthy Pythons à l’œuvre dans cet ouvrage, ça avait un côté rafraichissant puisqu’il est assez rare de trouver de la science-fiction franchement hilarante.

Je m’attendais à mieux, il faut dire qu’à l’origine, le guide s’entend plus qu’il ne se lit (production radio) et peut-être que la retranscription (et la traduction) ne s’est pas passée comme prévue. On le retrouve dans les personnages, que je trouve à la fois attachants et trop spectateurs de leur propre vie. On peut dire qu’Arthur Dent qui a tout perdu subit un traumatisme, certes. Que Ford soit ainsi parce qu’il rédige des articles du guide, pourquoi pas. Mais pourtant, je les ai trouvé… froids, moins vivants que ce que laissaient espérer les premières pages. Zaphod m’a fait rire parfois, m’a agacée également. Trillian n’a pas encore pu briller à sa juste valeur, j’espère que ça changera dans les prochains opus. Ne reste que Marvin qui m’a complétement déprimé, par association d’images.

Les thèmes sont intéressants, principalement le parallèle entre la maison d’Arthur et la Terre, les décisions unilatérales sans possibilité de liberté, la relation entre les créatures, de nombreux détails passionnants qui sont happé par la plume absurde de Douglas Adams. Les pages se tournent rapidement, en une soirée on peut avoir lu ce roman sans pour autant se coucher trop tard. Le seul gros problème est que l’on est parfois noyé sous un torrent d’explications : on en perd le fil.

Pour conclure... ce genre de livre, on y adhère ou non. Je ne le considère pas comme le livre absolu de la science-fiction, grand chef-d’œuvre de son état mais j’ai passé un bon moment.

 
 Le livre en un gif 
 


Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Lecture entrant dans le challenge :
  



jeudi 22 septembre 2016

258. Top Ten Tuesday (9) : les univers livresques où je ne veux pas vivre.

Top ten tuesday

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

Thème de la semaine : 10 univers livresques où je ne veux pas vivre



Voici un petit horizon des différents univers livresques dans lesquels il est, à mes yeux, impossible de vivre : tout d’abord, les zombies. Je déteste ça, je n’aime pas spécialement les ouvrages du genre de The Walking Dead, Warm Bodies, autre (ok, j’ai World War Z dans ma PAL, et alors ?). Dans ce monde, je perdrais mon humanité en quelques instants, l’asthmatique en moi n’aime pas courir.

Viennent ensuite les dystopies – sociales – (notez la référence à 1984 dans cette image) : la société contrôlée, pas de liberté, des gens formatés, univers aseptisé, etc. Il peut en avoir différents types, parfois – souvent – couplés avec le post-apocalyptique (ce qui a, à un moment donné, induit le changement), et entre autres nous pouvons citer Hunger Games, Divergent, Le Meilleur des Mondes, etc. Et même si j’adore écrire du survival post-apocalyptique, je ne pense pas non plus que j’arriverai à m’en sortir lors de la fin du monde. Je ne sais pas faire de feu, j’ai peur des insectes et je me ferai avoir par le premier qui me demanderait de l’aider (avant qu’il ne me tue et récupère mes – maigres – provisions.).

Les. Contes. De. Fées. Non, juste non ! Je ne veux pas finir violée comme le Petit Chaperon Rouge ou la Belle au Bois Dormant, finir par mourir comme la Petite Sirène, etc. Les contes Disney pourquoi pas, les contes de fées, c’est non ! De même, par rapport à mon caractère et mon besoin de liberté, je pense que l’espace n’est pas propice à mon évolution. Et pourtant, c’est un univers très particulier : j’adorerais visiter de nouvelles planètes, être une exploratrice ou un jedi sauf que voilà, je n’aime pas être enfermée trop longtemps, je n’aime pas savoir que je ne peux pas sortir prendre l’air lorsque ça ne va pas, etc. Pas mal de Space opéra rentrent dans cette catégorie…


Les aventures télévisées : de nouveau Hunger Games, Acide Sulfurique, Phobos (même si je n’ai pas encore lu ce dernier ouvrage). L’idée d’être observée me dégoûte, encore une fois, le manque de libertés m’éloigne de ce genre d’univers, pourtant déjà très présent dans la société occidentale. Bref, je n’aime pas, je trouve ça totalement malsain (oui oui, je parle de vous Big Brother et autres Secret Story)…  S’en suit les univers de serial-killers. J’ai beau aimé Dexter et des histoires morbides, ce n’est pas pour autant que j’aimerai être à leurs côtés. Ces hommes (et quelques femmes) me fascinent cependant, sur un point psychologique et comportemental. Psychose, Ainsi fleurit le mal (que je suis en train de lire et que je vous conseille), etc. 

La fantasy, le plus souvent médiéval… Généralement, la lecture est très agréable et l’auteur un véritable sadique : Game of thrones, L’Assassin Royal, Le Seigneur des anneaux, et autres grandes aventures où l’on n’aimerait pas être personnage principal. Que ce soit imaginaire ou bien réel, c’est pour cela que l’on retrouve également le thème de la guerre dans ce top. Principalement la seconde guerre mondiale et ses livres terribles qui font pleurer des litres (Cheval de Guerre, Si c’est un homme, Maus,….), les dérives de la guerre également, la famine, les trahisons, les camps. Mais également dans d’autres pays, coucou La tombe des lucioles. Et en soit, n’importe quelle guerre est trop terrible pour être vécue (celles qui frappent le monde actuellement sont comprises.)

Les vampires, et autres créatures fantastiques. Bon, je ne vous cache pas que je ne dirai pas non à la vie éternelle, ni au fait d’être métamorphe. Mais l’agressivité sous-jacente des ouvrages de bit-lit ne me plaisent pas spécialement…  Ainsi que les délires obsessionnels : True Blood, (Twilight), et autres.

Et vous alors, quels sont les univers que vous ne supporterez pas ?

mercredi 14 septembre 2016

257. BILAN : les films du mois d'août

Nous sommes en septembre, j’avais commencé (et avancé) mon bilan et… j’ai eu un super bug de l’enfer. Tout a disparu. Ce n’est pas grave, je vous ai réécris, surement d’une autre manière, ce que je pensais sur chaque film (à l’exception de Comme des bêtes que je suis retournée voir avec mon chéri, mon avis est dans le bilan du mois de juillet.). Douze films au mois d’août, une façon pour moi d’avoir l’impression d’être en vacances.


Les intitulés du barème changent :

- Un très bon film.
- Un bon film.
- Un film moyen.
- Un très mauvais film.



free dance
3 août 2016 ✣ Michael Damian ✣ Américain ✣ Romance, Comédie musicale ✣ 1h37 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS Sexy Dance, StreetDance, Free Dance, dans ce genre de films, on sait pertinemment que le scénario n’aura pas la place centrale, généralement on parle de concours à gagner, de bons sentiments, d’un ou d’une vilaine excentrique qui se considère comme trop talentueux, des battles, etc. Ici, une petite nouveauté : l’intervention du violon. La musique est superbe, les chorégraphies splendides, le tout donne des frissons. Malheureusement, le jeu d’acteur ne peut pas être considéré comme étant bon. Le tout est sur-joué mais il n’en reste pas moins un bon film grâce à des tableaux formidables et une envie de secouer son popotin sur de la musique, au choix : contemporaine, hip hop, classique, tango, traditionnelle, et mention spéciale pour l’héroïne qui a le nom de la chienne de ma sœur.A voir pour les performances, magnifiques.


ma vie de chat
3 août 2016 ✣ Barry Sonnenfeld ✣ Français, Chinois ✣ Comédie, Fantastique ✣ 1h27 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS J’ai eu l’impression de voir l’un de ces films qui passent souvent durant les vacances de noël, les films des années 80 où tu revis ta journée inlassablement, ou encore lorsque tu es bloqué dans un autre corps. Ne vous méprenez pas, j’adore ce genre de films. Ceux où une force supérieure te donne une chance de te rattraper, de faire amende honorable, en espérant parfois que ça pourrait exister dans la vraie vie… Non, ça ferait trop de boulot. Le film s’ouvre sur une séquence féline adorable, vous ne pourrez pas résister. L’animation animalière est très moyenne mais on ne peut s’empêcher de rire à gorge déployée devant cette comédie (très attendrissante) qui enchaîne des gags improbables tout en sachant piquer nos petits cœurs. J’ai pleuré à la fin (étonnant, je sais), et je ne peux que vous le conseiller. A voir en famille pour un moment mignon et plein de bonne morale.


orgueil et préjugés et zombies
NR ✣  Burr Steers  ✣ Américain-britannique ✣ Epouvante-horreur, Comédie, Romance ✣ 1h48 ✣ Vu sur le PC ✣ VF ✣

AVIS Je souhaitais voir ce film depuis un bon moment maintenant. Mais j'avais peur également de ce que cette adaptation pourrait faire à l’œuvre de Jane Austen (il faut dire que ma dernière expérience était très mauvaise…) mais il n’en est rien, Orgueil et Préjugés et Zombies est assez réussi même si je trouve que Sam Riley n’a pas l’étoffe d’un Darcy, même si l’on finit par s’y habituer. J’ai trouvé que le film avait des longueurs mais il reste divertissant, plein de références bien pensées, avec de bons acteurs, un bon scénario, même si j’aurai aimé un approfondissement plus complet. Je me dis qu’une mini-série aurait été préférable, même si je ne suis pas très zombie. La photographie reste belle et les couleurs un bon choix. Je pense que le livre va finir dans ma wishlist. A voir pour les chorégraphies de combat et les zombies.


sweeney todd
23 janvier 2008 ✣ Tim Burton  ✣ Américain ✣ Comédie musicale, Thriller, Epouvante-horreur, Drame ✣ 1h55 ✣ Vu en DVD ✣ VF ✣

AVIS Six prix et douze nominations pour cette nouvelle adaptation. Je n’avais pas vu ce film depuis très longtemps et le retrouver a été un vrai plaisir. L’ambiance tout d’abord est une réussite, la photographie joue sur cette ambiance macabre, peu de couleurs vives si ce n’est le rouge. Visuellement, c’est parfait, jusqu’aux personnages, costumes et décors. La reprise de la comédie musicale par Tim Burton est un bon choix, entre les chants mélodieux comme Joanna, ou dissonants, chaque situation à sa propre voix. Les thèmes sont bien traités, même s’ils sont universels, l’amour, la trahison, la violence, la folie. Ce film est beau, bien réalisé, une réussite. Malheureusement, les scènes chantés et parlés ont des différences sonores conséquentes qui froissent un peu l’oreille. A voir pour la beauté noire de ce film.


sos fantomes 2016
10 août 2016 ✣  Paul Feig  ✣ Américain ✣ Action, Comédie, Fantastique ✣ 1h57 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♦♥

AVIS Who ya gonna call ? Ghostbuster ! Des années après les deux premiers films, les voici, les voilà, les SOS fantômes ! Cette fois-ci 100% féminine, plein de folies et de droleries, et de blagues sexualisantes sur les hommes cette fois, ça change et c’est drôle (un peu, avant d’être un peu trop lourd). Thor se joue de son image et on rit de son idiotie. Trois acteurs de la précédente franchise (comme Bill Murray) font des caméos remarqués et appréciés, le genre de clin d’œil pour les premiers fans, et on aime ça !... Même si Ernie a ronchonné sur le fait qu’un film sans les hommes n’était pas un vrai film Ghostbuster… Hum… Les armes ont été réfléchies par des scientifiques du M.I.T et on ne peut que féliciter le réalisateur pour ce choix. L’humour est décapant, on rit. Yann Lebecque écrit même « "S.O.S. Fantômes" atteint son objectif principal qui est de faire rire en plongeant New York dans le chaos… » et c’est exactement ça. A voir parce que les femmes prennent le pouvoir et parce que ça reste un hommage à SOS Fantomes


suicide squad
3 août 2016 ✣  David Ayer ✣ Américain ✣ Action, Fantastique ✣ 2h03 ✣ Vu au cinéma ✣ VO ✣ ♣♠

AVIS Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des lecteurs de Comics ou amoureux DC. Lorsque l’an dernier les bandes-annonces de Batman vs Superman et de Suicide Squad sont sorties lors de la Comic Con, j’ai eu très peur du second, en me disant que le premier sauverait un minimum la mise. Et c’était une catastrophe. Suicide Squad ne déroge pas à la règle. Il faut savoir que je partais déjà avec beaucoup d’aprioris, j’adore Harley Quinn et pour moi, elle ne se comporte pas comme une prostituée. Le Joker est sur-joué, quasiment absent. Le film tourne principalement autour de Will Smith. Certains choix sont intéressants, la photographie n’est pas mal, j’ai été déçue qu’El Diablo ne soit pas mieux mis en avant, et surtout, la scène post-générique est ridicule. Bruce Wayne, sachez-le, n’a pas les moyens d’avoir une imprimante, c’est tout ce que j’en ai retenu. Le scénario est assez bancal, le tout va trop vite, le film veut trop en dire, c'est bâclé mais pas aussi mauvais que ce que je pensais. Finalement tout n'est pas à jeter et je n'ai pas eu l'impression de perdre trop mon temps A voir si vous n'avez rien à faire.


harry potter et l'ordre du phœnix
11 juillet 2007 ✣  David Yates  ✣ Américain, Britannique ✣ Fantastique, Aventure, Drame, Famille ✣ 2h18 ✣ Vu à la tv ✣ VF ✣

AVIS TF1 a rediffusé les Harry Potter et même si je dois me refaire la saga, je n’ai regardé que cet opus, choisi par mon chéri. Il avait soudainement envie de le revoir. Il faut dire que je ne lui ai pas non plus fait la guerre pour voir autre chose, j’adore Harry Potter. Et cet opus connait l’un des pires méchants de l’histoire du méchant : Dolorès Ombrage. C’est fou à quel point rosifier la chose, l’enrober de chaton et de fleurs peuvent faire d’un être affreux quelqu’un d’abominable. Ce film marque une nouvelle fin d’innocence, mais également l’arrivée de Luna (dont l’histoire du rôle est superbe) et de Bellatrix. Le film est assez bien adapté, bien que j’aie pu penser le contraire à sa sortie. Avec le temps, mon point de vue a changé. Daniel Radcliff joue très bien le survivant traumatisé, et l’ensemble du film est cohérent, doté d’une belle photographie et d’un univers superbe. A voir parce que ce film est l'un des opus d'Harry Potter, oh!


peter et  elliott le dragon
17 août 2016 ✣ David Lowery  ✣ Américain ✣ Aventure, Comédie, Fantastique, Famille ✣ 1h43 ✣ Vu au cinéma ✣ VF et VO ✣

AVIS Lorsque j’ai vu la bande-annonce pour Peter et Elliott mon cœur a fait un saut. J’adorais ce film lorsque j’étais petite (sorti en 1978), certes, à ce moment-là, même si les prises de vues étaient réelles, on voyait bien qu’Elliott était un dragon animé (en jolie animation copié-collé toute verte). Le film modifie de nombreuses choses, on garde le petit garçon adopté par un dragon (sauf que celui-ci est bien plus jeune si mes souvenirs sont bons) et on change tout le reste. Ici, nous sommes dans les années 80, le dragon est mythique, jamais vu (sauf par un personnage qui aime raconter ses histoires). Le dragon est beau, adorable, très bien incrusté. Peter est un petit bouchon adorable, on voit bien que l’animation prend en compte de nombreux comportements animaliers. L’histoire a des lacunes certaines choses sont inexplicables mais on dira que c’est des besoins scénaristiques… Les prises de vues sont superbes, après tout le film a été tourné en Nouvelle-Zélande. A voir en famille, parce que c'est un très joli film.


hors contrôle
17 août 2016 ✣  Jake Szymanski  ✣ Américain ✣ Comédie ✣ 1h39 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS J’ai appris que l’histoire de ce film était vraie. Ces deux frères ont réellement publié une annonce sur Craiglist pour trouver des cavalières et en ont même écrit un livre en parlant… Inquiétant. Surtout lorsque les scénaristes précisent que leurs vies ressemblaient déjà à une comédie. Pour le film, il y a eu la question des cavalières : et si elles étaient encore plus… folles ? Le début est… gros. On se rend compte que les personnages sont vraiment stupides (et ça fait mal de savoir que c’est véritable). Les personnages sont malgré eux de vraies caricatures, l’humour est gras, sexuel, limite parfois, mais on rit. Lorsque l’on a passé une mauvaise journée, ce genre de film sans grande prétention, ça remonte le moral, surtout qu’il garde une morale assez mignonne. Le casting de base est jeune, dynamique, sexy, ils s’amusent, ça se voit. Certaines scènes sont tout de même impressionnantes (le quad). A voir si vous voulez vous marrer devant un film sympa mais pas brillant.


le 5ème élément
7 mai 1997 ✣  Luc Besson  ✣ Français, Américain ✣ Science-Fiction ✣ 2h06 ✣ Vu sur le PC ✣ VF ✣

AVIS Le cinquième élément est sorti lorsque j’étais enfant, je l’avais en vhs et je le regardais très souvent. Je ne l’avais pas revu depuis un moment et je suis triste de voir qu’il a un peu vieilli. Après tout, il a vingt ans… La scène d’introduction est un peu longue mais tout le reste est pétillant, plein de vitalité, ça part dans tous les sens, de la course poursuite à la grande scène de combat. Le tout connait des moments de repos avec une dose d’humour particulière de Ruby Rhod, surjouant à l’excès un personnage des plus exubérant : une réussite. De même avec la scène de la cantatrice, magnifique. Luc Besson était encore au sommet de son art avant de tomber dans le facile ou le trompeur (coucou Lucy). Le personnage de Leeloo est naïf et on le redevient à travers ses yeux, marqué par la cruauté des hommes, la destruction, même si nous souhaitons que l’histoire finisse bien. Une image qui a vieillie, certes, mais qui conserve son charme et son intérêt. Ce film reste tout de même de ces films que j'adore ! A voir car il s'agit tout de même d'un grand film SF Français


star trek, sans limite
17 août 2016 ✣  Justin Lin  ✣ Américain ✣ Science fiction, Action, Aventure ✣ 2h03 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS Le problème de la nouvelle franchise Star Trek se retrouve démultiplié dans cet opus : l’action avant tout, et les images. Le scénario est un peu délaissé. Alors bon, je vous écris ça alors que je porte mon tee-shirt Starfleet Academy, vous devez vous douter que j’aime Star Trek. C’est le cas, et c’est pourquoi, malgré tous les problèmes d’histoires et de rythme, j’ai aimé ce film. Il est visuellement très beau, on en prend plein la vue et on en redemande. Les relations entre les protagonistes sont sincères, l’humour est toujours présent et je soupçonne fort Simon Pegg d’en être l’habile responsable. J’aime l’action présenté, les bons sentiments et même si j’ai largement préféré le méchant de l’opus précédent, celui-ci était bien sympathique. Malgré tout, durant la visualisation de ce flm, j’ai été happée par le deuil de Nimoy (qui a fait partie intégrante du film) et j’ai beaucoup appréhendé la mort d’Anton Yelchin, qui m’a énormément touchée. Chaque scène avec Chekov me serrant un peu plus le cœur. A voir pour le grand spectacle visuel qu'il propose.

mardi 13 septembre 2016

256. CHRONIQUE : Anna et le french kiss.


Anna et le french kiss
Stephanie Perkins, 2014
Romance jeunesse
Langue française - 376 pages
Lecture ebook.

Anna avait prévu de passer son année de terminale chez elle, à Atlanta, avec ses copines, son récent petit copain et son job au cinéma d'art et essai de la ville. Mais ses parents ont décidé qu'elle devait voyager et l'ont envoyée pour un an au lycée américain de Paris.
Fraîchement débarquée en France, Anna, réservée, maladroite et ne parlant pas un mot de français, se sent complètement perdue. Et quand elle tombe sous le charme d'Étienne, un jeune franco-américain totalement craquant, c'est la panique… D'autant plus que celui-ci a déjà une petite amie.
Un instant tentée de se replier sur elle-même, Anna ne pourra rester longtemps insensible à la vie autour d'elle. Sa gourmandise, sa curiosité et sa générosité l'emportant sur sa timidité, elle devra faire face au bel Étienne, quels que soient les sentiments que ce dernier éprouve pour elle…

Avis

Je cherchais une mignonne petite romance pour me couper de mes lectures assez denses, je me suis rappelée qu’une de mes proches amies avaient beaucoup aimé ce roman et je me suis dit que j’allais lui laisser une chance. J’ai eu raison ! Ce n’est pas un coup de cœur mais la lecture a été très agréable et rapide, les pages se tournaient toutes seules.

La plume de l’auteur est fluide, adaptée aux paroles d’une jeune adolescente. C’est agréable de ne pas lire un livre où l’on parle de grande trahison amoureuse où la jeune femme, écrasée par un puissant et séduisant rebelle revient doucement se faire soumettre par le héros. Là non, c’est des sentiments adolescents, avec quelques détails parfois, mais le tout est très léger, beau. Les sensations des premières fois, les papillons dans le ventre, on partage les sentiments et ressentis (positifs ou négatifs) de la jeune Anna (c’est l’un des prénoms le plus utilisé dans les romances où je rêve ?).

Les thèmes sont divers : la séparation, l’identité, la construction, la maladie, le sentiment de trahison. La maison est-ce le lieu où l’on vit ? Là où l’on se sent bien ? etc. Toutes ces questions, on a pu se les poser à un moment ou à un autre de notre vie et grâce au personnage d’Anna, des réponses sont apportés. Elle est parfois un peu simplette, mais jamais trop agaçante comme d’autres héroïnes de romance. Elle est très drôle, on s’attache à elle, même si elle exagère parfois ou réagit mal. Mais qui ne l’a jamais fait ? Le personnage de St-Clair est tout autant intéressant même s’il m’a quelques fois fait lever les yeux au ciel. Et il n’est pas parfait, il a des moments de grosse déprime, il est séduisant mais n’est pas un mannequin etc. J’aime beaucoup. Leur relation m’a fait repenser à ma propre histoire et m’a fait sourire. Chaque personnage, à l’instar de Meredith par exemple ou de Rasmi, apporte ses peurs, ses désirs, sa personnalité dans le traitement de l'histoire et de ses thèmes, même si certaines scènes ne sont pas traitées avec la profondeur que j’aurai espérée.

A travers les yeux de la petite bande d’amis, on découvre ou redécouvre des endroits de Paris, on se dit qu’il faudrait qu’on y aille avec son amoureux, les yeux pétillants. Stéphanie Perkins écrit simplement, efficacement, une fois que l’on a commencé ce roman, on ne peut plus le lâcher et on passe un bon moment, rêveur. Certes, il n’y a pas de surprises mais c’est la construction de la personnalité d’Anna, sa prise en main, ses peurs, etc. qui m’ont plu, ainsi que ses traits d’humour (bien pensés et nombreux). Et la conclusion de ce livre est vraiment belle.

Pour conclure... j'ai vraiment beaucoup aimé cette petite romance, adorable, bien écrite, avec des personnages attachants. A lire.


 Le livre en un gif 
 


Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
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