jeudi 29 septembre 2016

261. CHRONIQUE : Ainsi fleurit le mal


Ainsi fleurit le mal
Julia Heaberlin, 2016
Thriller
Langue française - 560 pages
Lecture ebook.

« J'ai toujours pensé que la mort avait quelque compte à régler avec moi. »
À seize ans, Tessa est retrouvée agonisante sur un tas d'ossements humains et au côté d'un cadavre, dans une fosse jonchée de milliers de marguerites jaunes aux yeux noirs. Partiellement amnésique, seule survivante des « Marguerite » – surnom que les journalistes ont donné aux victimes du tueur en série –, elle a contribué, en témoignant, à envoyer un homme dans le couloir de la mort. Terrell Darcy Goodwin, afro-américain, le coupable parfait pour la juridiction texane.
Presque vingt ans ont passé. Aujourd'hui, Tessa est une artiste et mère célibataire épanouie. Si elle entend parfois des voix – celles des Marguerite qui n'ont pas eu sa chance –, elle est toutefois parvenue à retrouver une vie à peu près normale. Alors, le jour où elle découvre un parterre de marguerites jaunes aux yeux noirs planté devant sa fenêtre, le doute l'assaille... Son « monstre » serait-il toujours en cavale ? La narguerait-il ?

Avis

Lorsque j’ai lu la chronique d’Ainsi fleurit le mal sur le blog BettieRoseBooks, j’ai tout de suite eu envie de lire ce livre. Tout me plaisait : la couverture, magnifique, un synopsis très prometteur et ses impressions de lecture. Je tiens donc à chaleureusement remercier NetGalley et les Presses de la cité de m’avoir offert la chance de lire cet ouvrage pour un service presse.

La plume de l’auteur est fluide, simple mais également puissante et directe. De quelques mots, le suspense et l’angoisse sont installés et grâce à un prologue plus qu’efficace, Julia Heaberlin nous propulse dans l’amnésie de Tessie et dans sa souffrance. La première partie présence une alternance « Tessie – Tessa », le propos fait la distinction entre l’adolescente agressée et la femme qu’elle est devenue, adulte et mère. Cette construction particulière nous en apprend plus sur l’évolution du caractère du personnage et de ses traumatismes. La jeune femme parle aux Marguerites, les autres victimes de son agresseur et, sans qu’elles soient présentées comme signe de folie, si nous les écoutons bien, au contraire, elles nous aident à résoudre ce mystère, distillé un peu partout dans les pages de ce roman.

Le titre, Ainsi fleurit le mal, est bien entendu un référence aux plantes, omniprésentes, mais en mon sens, représente bien plus. Elle tend aussi vers cet homme, Terrell Darcy Goodwin, qui représente le stéréotype de l’Afro-Américain qui finit en prison pour les seuls torts d’avoir été présent non loin de la scène de crime et d’être noir. Lorsqu’elle était adolescente, on a demandé à Tessie de témoigner contre cet homme qui était plus qu’assurément celui qui avait tenté de la tuer. Dès les premiers chapitres, Tessa rejoint une campagne de défense afin qu’il sorte du couloir de la mort. Les thèmes abordés sont divers, l’amitié, la famille, la romance, la peur, la volonté de vengeance, l’intime, la confession. Je dois vous avouer qu’il est assez rare de ne pas découvrir très vite qui a fomenté l’intégralité de la chose lorsque je lis un thriller, et pourtant ! Je n’ai eu qu’à moitié raison sur mes pronostiques. Les réponses que nous obtenons m’ont satisfaite même si je trouve que la fin est beaucoup trop rapide.

Tous les personnages ont leur importance dans ce roman : Tessie et Tessa, comme je vous le disais, entité divisée et pourtant unique, c’est à travers ses yeux, ses peurs et son histoire que nous avançons. A la fois rebelle, forte, frêle et brisée, j’ai eu un coup de cœur pour cette femme et sa fille Charlie, qui fait preuve d’une maturité certaine malgré son jeune âge, tout comme le père de cette dernière, Lucas, soldat, Texan, protecteur qu’importe la distance. Mais également Bill, offrant de son temps pour sauver Terrell Darcy Goodwin d’une mort plus que certaine et Jo, brillante experte qui donne sa vie pour éclaircir les mystères entourant disparitions et morts grâce à son travail de médecin légiste. Un peu froide au départ, nous ne pouvons finalement que l’apprécier. Ou encore Lydia que nous raconte Tessie, génie obsédée par le pire, seule protection de la jeune femme après son accident, et par la suite :le psychologue, le procureur et son adjointe. Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice.

Ainsi fleurit le mal m’a happée. Même lorsque je ne pouvais pas lire, j’avais envie de savoir ce qui allait se passer. Mes premières pensées ont été : qui était le monstre qui a assassiné toutes ces jeunes femmes ? Pourquoi avoir accusé Terrell ? Est-ce lui qui a commis tous ces crimes ? Mais dans ce cas, qui plante les fleurs devant les fenêtres de la jeune femme ? Ce thriller psychologique est passionnant, près du coup de cœur : tout y est : tension, suspens, retournement de situation et le tout devient de plus en plus rapide et palpitant, les pages se tournent toutes seules et on ne peut plus lâcher ce livre jusqu’à la fin.

Pour conclure... un livre passionnant que je vous conseille vivement. Lisez-le, vous ne serez pas déçus. C’est une superbe lecture.

 Le livre en un gif 
 


Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

mercredi 28 septembre 2016

260. Top Ten Tuesday (10) : les auteurs de même nationalité que moi.

Top ten tuesday

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

Thème de la semaine : 11 auteurs ayant la même nationalité que moi.


Je vais vous parler de quelques auteurs français qui sont importants pour moi, d’une manière ou d’une autre, pas toujours littéraire mais qu’importe : Tout d’abord, Alain Damasio, la Volte, la Horde du Contrevent que je souhaite lire depuis des siècles. J’ai eu la bonne idée de proposer ce livre à mon petit-ami, ne sachant pas que je signais là son obsession pour l’auteur et à la découverte d’une passion pour la science-fiction. Ensuite, Annie Ernaux, je ne l’ai jamais lue non plus. Enfin, pas ce qu’elle a écrit, elle, mais une adaptation théâtrale des Années, que j’ai joué dans un théâtre conventionné, lors d’un colloque qui lui était consacré et en sa présence.  

Cécile Duquenne, je ne la connais pas en tant qu’auteur pour le moment, je n’ai pas eu la chance de la lire, je la connais seulement humainement, à travers ses vidéos (lorsqu’internet se présente à moi) ou par statuts Facebook et je dois avouer que j’ai hâte de la découvrir comme écrivain. Et enfin, Pierre Pevel dont j’aime l’humour, l’écriture (je vous parlerai un jour de Haut-Royaume) et ses photos Instagram. Lorsque mon livre a été détruit, il a gentiment présenté ses condoléances, j’ai été touchée par sa gentillesse et sa facilité d’accès.


Et nous continuons ! Je pense que l’une des premières auteurs qui s’est souvenue de moi est Céline Landressie lorsqu’elle était encore aux éditions de l’homme sans nom. Accessible et gentille, elle m’a dédicacé ses ouvrages en discutant gaiement. Ensuite viennent deux poètes plus que morts qui ont composé certaines de mes œuvres fétiches : Gerard de Nerval (avec mon poème préféré El Dedischado, si vous ne le connaissez pas, allez le lire !) et Charles Baudelaire, la représentation parfaite du poète à mes yeux. Et enfin, L.S. Ange qui est la toute première à m’avoir fait confiance, et à me proposer la chronique d’un de ses ouvrages, qui fait preuve d’une gentillesse et d’une compréhension exceptionnelle et dont j’aime suivre un peu la vie grâce aux réseaux sociaux.


Pour conclure, Eric Descamps avec qui j’avais eu une discussion passionnante sur son roman Innocenti. Jean-Christophe Portes qui a su me transporter dans l’histoire à travers son Affaire des corps sans tête, également très compréhensible et gentil, que je ne remercierai jamais assez d’avoir été si patient avec moi lors de moments très compliqués que j’ai traversé cette année. Et enfin, Emily Blaine, parce qu’elle fait des petites romances mignonnes dont on me parle beaucoup et que j’ai hâte de découvrir.

Et vous, quels sont les auteurs qui partagent votre nationalité et qui vous ont marqués ?

259. CHRONIQUE : H2G2, le guide du voyageur galactique


H2G2, le guide du voyageur galactique
Douglas Adams,1978
Science-fiction humoristique
Langue française - 274 pages
Lecture ebook.

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Avis

Dans le cadre du challenge « Quand la BBC parle de livres » tenu sur Livraddict et de sa lecture commune de l'été, j'ai lu le premier tome d'H2G2, le guide du voyageur Galactique de Douglas Adams. Si je souhaitais lire ce livre, c’est principalement car je ne me souvenais plus si je l’avais lu ou non. Chose étrange : d’un côté, je pense que c’était le cas pour de nombreux passages qui me semblaient familiers et de l’autre, certains évènements ne me revenaient pas du tout.

Jusque-là, je savais que l’histoire était drôle, je connaissais la réponse de la vie, mais je n’arrivais pas à me souvenir. Et l’image que j’avais de ce roman était un peu idéalisée. La plume de l’auteur est simple, même s'il est adepte des néologismes et phrases excessivement longues, parfois sans queue ni tête. L'homme pratique assidument l'humour britannique pince-sans-rire tel que les clichés le présente. L'absurde et l'improbable se battent à l'intérieur de ce court roman, qui se lit très vite. Parfois un peu redondant et longuet, le tout possède un charme qui lui est propre. Le lecteur se laisse vite prendre au jeu du guide, dévorant les explications les plus grotesques et alambiquées. Comme beaucoup, j’ai cru voir les Monthy Pythons à l’œuvre dans cet ouvrage, ça avait un côté rafraichissant puisqu’il est assez rare de trouver de la science-fiction franchement hilarante.

Je m’attendais à mieux, il faut dire qu’à l’origine, le guide s’entend plus qu’il ne se lit (production radio) et peut-être que la retranscription (et la traduction) ne s’est pas passée comme prévue. On le retrouve dans les personnages, que je trouve à la fois attachants et trop spectateurs de leur propre vie. On peut dire qu’Arthur Dent qui a tout perdu subit un traumatisme, certes. Que Ford soit ainsi parce qu’il rédige des articles du guide, pourquoi pas. Mais pourtant, je les ai trouvé… froids, moins vivants que ce que laissaient espérer les premières pages. Zaphod m’a fait rire parfois, m’a agacée également. Trillian n’a pas encore pu briller à sa juste valeur, j’espère que ça changera dans les prochains opus. Ne reste que Marvin qui m’a complétement déprimé, par association d’images.

Les thèmes sont intéressants, principalement le parallèle entre la maison d’Arthur et la Terre, les décisions unilatérales sans possibilité de liberté, la relation entre les créatures, de nombreux détails passionnants qui sont happé par la plume absurde de Douglas Adams. Les pages se tournent rapidement, en une soirée on peut avoir lu ce roman sans pour autant se coucher trop tard. Le seul gros problème est que l’on est parfois noyé sous un torrent d’explications : on en perd le fil.

Pour conclure... ce genre de livre, on y adhère ou non. Je ne le considère pas comme le livre absolu de la science-fiction, grand chef-d’œuvre de son état mais j’ai passé un bon moment.

 
 Le livre en un gif 
 


Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Lecture entrant dans le challenge :
  



jeudi 22 septembre 2016

258. Top Ten Tuesday (9) : les univers livresques où je ne veux pas vivre.

Top ten tuesday

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

Thème de la semaine : 10 univers livresques où je ne veux pas vivre



Voici un petit horizon des différents univers livresques dans lesquels il est, à mes yeux, impossible de vivre : tout d’abord, les zombies. Je déteste ça, je n’aime pas spécialement les ouvrages du genre de The Walking Dead, Warm Bodies, autre (ok, j’ai World War Z dans ma PAL, et alors ?). Dans ce monde, je perdrais mon humanité en quelques instants, l’asthmatique en moi n’aime pas courir.

Viennent ensuite les dystopies – sociales – (notez la référence à 1984 dans cette image) : la société contrôlée, pas de liberté, des gens formatés, univers aseptisé, etc. Il peut en avoir différents types, parfois – souvent – couplés avec le post-apocalyptique (ce qui a, à un moment donné, induit le changement), et entre autres nous pouvons citer Hunger Games, Divergent, Le Meilleur des Mondes, etc. Et même si j’adore écrire du survival post-apocalyptique, je ne pense pas non plus que j’arriverai à m’en sortir lors de la fin du monde. Je ne sais pas faire de feu, j’ai peur des insectes et je me ferai avoir par le premier qui me demanderait de l’aider (avant qu’il ne me tue et récupère mes – maigres – provisions.).

Les. Contes. De. Fées. Non, juste non ! Je ne veux pas finir violée comme le Petit Chaperon Rouge ou la Belle au Bois Dormant, finir par mourir comme la Petite Sirène, etc. Les contes Disney pourquoi pas, les contes de fées, c’est non ! De même, par rapport à mon caractère et mon besoin de liberté, je pense que l’espace n’est pas propice à mon évolution. Et pourtant, c’est un univers très particulier : j’adorerais visiter de nouvelles planètes, être une exploratrice ou un jedi sauf que voilà, je n’aime pas être enfermée trop longtemps, je n’aime pas savoir que je ne peux pas sortir prendre l’air lorsque ça ne va pas, etc. Pas mal de Space opéra rentrent dans cette catégorie…


Les aventures télévisées : de nouveau Hunger Games, Acide Sulfurique, Phobos (même si je n’ai pas encore lu ce dernier ouvrage). L’idée d’être observée me dégoûte, encore une fois, le manque de libertés m’éloigne de ce genre d’univers, pourtant déjà très présent dans la société occidentale. Bref, je n’aime pas, je trouve ça totalement malsain (oui oui, je parle de vous Big Brother et autres Secret Story)…  S’en suit les univers de serial-killers. J’ai beau aimé Dexter et des histoires morbides, ce n’est pas pour autant que j’aimerai être à leurs côtés. Ces hommes (et quelques femmes) me fascinent cependant, sur un point psychologique et comportemental. Psychose, Ainsi fleurit le mal (que je suis en train de lire et que je vous conseille), etc. 

La fantasy, le plus souvent médiéval… Généralement, la lecture est très agréable et l’auteur un véritable sadique : Game of thrones, L’Assassin Royal, Le Seigneur des anneaux, et autres grandes aventures où l’on n’aimerait pas être personnage principal. Que ce soit imaginaire ou bien réel, c’est pour cela que l’on retrouve également le thème de la guerre dans ce top. Principalement la seconde guerre mondiale et ses livres terribles qui font pleurer des litres (Cheval de Guerre, Si c’est un homme, Maus,….), les dérives de la guerre également, la famine, les trahisons, les camps. Mais également dans d’autres pays, coucou La tombe des lucioles. Et en soit, n’importe quelle guerre est trop terrible pour être vécue (celles qui frappent le monde actuellement sont comprises.)

Les vampires, et autres créatures fantastiques. Bon, je ne vous cache pas que je ne dirai pas non à la vie éternelle, ni au fait d’être métamorphe. Mais l’agressivité sous-jacente des ouvrages de bit-lit ne me plaisent pas spécialement…  Ainsi que les délires obsessionnels : True Blood, (Twilight), et autres.

Et vous alors, quels sont les univers que vous ne supporterez pas ?

mercredi 14 septembre 2016

257. BILAN : les films du mois d'août

Nous sommes en septembre, j’avais commencé (et avancé) mon bilan et… j’ai eu un super bug de l’enfer. Tout a disparu. Ce n’est pas grave, je vous ai réécris, surement d’une autre manière, ce que je pensais sur chaque film (à l’exception de Comme des bêtes que je suis retournée voir avec mon chéri, mon avis est dans le bilan du mois de juillet.). Douze films au mois d’août, une façon pour moi d’avoir l’impression d’être en vacances.


Les intitulés du barème changent :

- Un très bon film.
- Un bon film.
- Un film moyen.
- Un très mauvais film.



free dance
3 août 2016 ✣ Michael Damian ✣ Américain ✣ Romance, Comédie musicale ✣ 1h37 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS Sexy Dance, StreetDance, Free Dance, dans ce genre de films, on sait pertinemment que le scénario n’aura pas la place centrale, généralement on parle de concours à gagner, de bons sentiments, d’un ou d’une vilaine excentrique qui se considère comme trop talentueux, des battles, etc. Ici, une petite nouveauté : l’intervention du violon. La musique est superbe, les chorégraphies splendides, le tout donne des frissons. Malheureusement, le jeu d’acteur ne peut pas être considéré comme étant bon. Le tout est sur-joué mais il n’en reste pas moins un bon film grâce à des tableaux formidables et une envie de secouer son popotin sur de la musique, au choix : contemporaine, hip hop, classique, tango, traditionnelle, et mention spéciale pour l’héroïne qui a le nom de la chienne de ma sœur.A voir pour les performances, magnifiques.


ma vie de chat
3 août 2016 ✣ Barry Sonnenfeld ✣ Français, Chinois ✣ Comédie, Fantastique ✣ 1h27 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS J’ai eu l’impression de voir l’un de ces films qui passent souvent durant les vacances de noël, les films des années 80 où tu revis ta journée inlassablement, ou encore lorsque tu es bloqué dans un autre corps. Ne vous méprenez pas, j’adore ce genre de films. Ceux où une force supérieure te donne une chance de te rattraper, de faire amende honorable, en espérant parfois que ça pourrait exister dans la vraie vie… Non, ça ferait trop de boulot. Le film s’ouvre sur une séquence féline adorable, vous ne pourrez pas résister. L’animation animalière est très moyenne mais on ne peut s’empêcher de rire à gorge déployée devant cette comédie (très attendrissante) qui enchaîne des gags improbables tout en sachant piquer nos petits cœurs. J’ai pleuré à la fin (étonnant, je sais), et je ne peux que vous le conseiller. A voir en famille pour un moment mignon et plein de bonne morale.


orgueil et préjugés et zombies
NR ✣  Burr Steers  ✣ Américain-britannique ✣ Epouvante-horreur, Comédie, Romance ✣ 1h48 ✣ Vu sur le PC ✣ VF ✣

AVIS Je souhaitais voir ce film depuis un bon moment maintenant. Mais j'avais peur également de ce que cette adaptation pourrait faire à l’œuvre de Jane Austen (il faut dire que ma dernière expérience était très mauvaise…) mais il n’en est rien, Orgueil et Préjugés et Zombies est assez réussi même si je trouve que Sam Riley n’a pas l’étoffe d’un Darcy, même si l’on finit par s’y habituer. J’ai trouvé que le film avait des longueurs mais il reste divertissant, plein de références bien pensées, avec de bons acteurs, un bon scénario, même si j’aurai aimé un approfondissement plus complet. Je me dis qu’une mini-série aurait été préférable, même si je ne suis pas très zombie. La photographie reste belle et les couleurs un bon choix. Je pense que le livre va finir dans ma wishlist. A voir pour les chorégraphies de combat et les zombies.


sweeney todd
23 janvier 2008 ✣ Tim Burton  ✣ Américain ✣ Comédie musicale, Thriller, Epouvante-horreur, Drame ✣ 1h55 ✣ Vu en DVD ✣ VF ✣

AVIS Six prix et douze nominations pour cette nouvelle adaptation. Je n’avais pas vu ce film depuis très longtemps et le retrouver a été un vrai plaisir. L’ambiance tout d’abord est une réussite, la photographie joue sur cette ambiance macabre, peu de couleurs vives si ce n’est le rouge. Visuellement, c’est parfait, jusqu’aux personnages, costumes et décors. La reprise de la comédie musicale par Tim Burton est un bon choix, entre les chants mélodieux comme Joanna, ou dissonants, chaque situation à sa propre voix. Les thèmes sont bien traités, même s’ils sont universels, l’amour, la trahison, la violence, la folie. Ce film est beau, bien réalisé, une réussite. Malheureusement, les scènes chantés et parlés ont des différences sonores conséquentes qui froissent un peu l’oreille. A voir pour la beauté noire de ce film.


sos fantomes 2016
10 août 2016 ✣  Paul Feig  ✣ Américain ✣ Action, Comédie, Fantastique ✣ 1h57 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♦♥

AVIS Who ya gonna call ? Ghostbuster ! Des années après les deux premiers films, les voici, les voilà, les SOS fantômes ! Cette fois-ci 100% féminine, plein de folies et de droleries, et de blagues sexualisantes sur les hommes cette fois, ça change et c’est drôle (un peu, avant d’être un peu trop lourd). Thor se joue de son image et on rit de son idiotie. Trois acteurs de la précédente franchise (comme Bill Murray) font des caméos remarqués et appréciés, le genre de clin d’œil pour les premiers fans, et on aime ça !... Même si Ernie a ronchonné sur le fait qu’un film sans les hommes n’était pas un vrai film Ghostbuster… Hum… Les armes ont été réfléchies par des scientifiques du M.I.T et on ne peut que féliciter le réalisateur pour ce choix. L’humour est décapant, on rit. Yann Lebecque écrit même « "S.O.S. Fantômes" atteint son objectif principal qui est de faire rire en plongeant New York dans le chaos… » et c’est exactement ça. A voir parce que les femmes prennent le pouvoir et parce que ça reste un hommage à SOS Fantomes


suicide squad
3 août 2016 ✣  David Ayer ✣ Américain ✣ Action, Fantastique ✣ 2h03 ✣ Vu au cinéma ✣ VO ✣ ♣♠

AVIS Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des lecteurs de Comics ou amoureux DC. Lorsque l’an dernier les bandes-annonces de Batman vs Superman et de Suicide Squad sont sorties lors de la Comic Con, j’ai eu très peur du second, en me disant que le premier sauverait un minimum la mise. Et c’était une catastrophe. Suicide Squad ne déroge pas à la règle. Il faut savoir que je partais déjà avec beaucoup d’aprioris, j’adore Harley Quinn et pour moi, elle ne se comporte pas comme une prostituée. Le Joker est sur-joué, quasiment absent. Le film tourne principalement autour de Will Smith. Certains choix sont intéressants, la photographie n’est pas mal, j’ai été déçue qu’El Diablo ne soit pas mieux mis en avant, et surtout, la scène post-générique est ridicule. Bruce Wayne, sachez-le, n’a pas les moyens d’avoir une imprimante, c’est tout ce que j’en ai retenu. Le scénario est assez bancal, le tout va trop vite, le film veut trop en dire, c'est bâclé mais pas aussi mauvais que ce que je pensais. Finalement tout n'est pas à jeter et je n'ai pas eu l'impression de perdre trop mon temps A voir si vous n'avez rien à faire.


harry potter et l'ordre du phœnix
11 juillet 2007 ✣  David Yates  ✣ Américain, Britannique ✣ Fantastique, Aventure, Drame, Famille ✣ 2h18 ✣ Vu à la tv ✣ VF ✣

AVIS TF1 a rediffusé les Harry Potter et même si je dois me refaire la saga, je n’ai regardé que cet opus, choisi par mon chéri. Il avait soudainement envie de le revoir. Il faut dire que je ne lui ai pas non plus fait la guerre pour voir autre chose, j’adore Harry Potter. Et cet opus connait l’un des pires méchants de l’histoire du méchant : Dolorès Ombrage. C’est fou à quel point rosifier la chose, l’enrober de chaton et de fleurs peuvent faire d’un être affreux quelqu’un d’abominable. Ce film marque une nouvelle fin d’innocence, mais également l’arrivée de Luna (dont l’histoire du rôle est superbe) et de Bellatrix. Le film est assez bien adapté, bien que j’aie pu penser le contraire à sa sortie. Avec le temps, mon point de vue a changé. Daniel Radcliff joue très bien le survivant traumatisé, et l’ensemble du film est cohérent, doté d’une belle photographie et d’un univers superbe. A voir parce que ce film est l'un des opus d'Harry Potter, oh!


peter et  elliott le dragon
17 août 2016 ✣ David Lowery  ✣ Américain ✣ Aventure, Comédie, Fantastique, Famille ✣ 1h43 ✣ Vu au cinéma ✣ VF et VO ✣

AVIS Lorsque j’ai vu la bande-annonce pour Peter et Elliott mon cœur a fait un saut. J’adorais ce film lorsque j’étais petite (sorti en 1978), certes, à ce moment-là, même si les prises de vues étaient réelles, on voyait bien qu’Elliott était un dragon animé (en jolie animation copié-collé toute verte). Le film modifie de nombreuses choses, on garde le petit garçon adopté par un dragon (sauf que celui-ci est bien plus jeune si mes souvenirs sont bons) et on change tout le reste. Ici, nous sommes dans les années 80, le dragon est mythique, jamais vu (sauf par un personnage qui aime raconter ses histoires). Le dragon est beau, adorable, très bien incrusté. Peter est un petit bouchon adorable, on voit bien que l’animation prend en compte de nombreux comportements animaliers. L’histoire a des lacunes certaines choses sont inexplicables mais on dira que c’est des besoins scénaristiques… Les prises de vues sont superbes, après tout le film a été tourné en Nouvelle-Zélande. A voir en famille, parce que c'est un très joli film.


hors contrôle
17 août 2016 ✣  Jake Szymanski  ✣ Américain ✣ Comédie ✣ 1h39 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS J’ai appris que l’histoire de ce film était vraie. Ces deux frères ont réellement publié une annonce sur Craiglist pour trouver des cavalières et en ont même écrit un livre en parlant… Inquiétant. Surtout lorsque les scénaristes précisent que leurs vies ressemblaient déjà à une comédie. Pour le film, il y a eu la question des cavalières : et si elles étaient encore plus… folles ? Le début est… gros. On se rend compte que les personnages sont vraiment stupides (et ça fait mal de savoir que c’est véritable). Les personnages sont malgré eux de vraies caricatures, l’humour est gras, sexuel, limite parfois, mais on rit. Lorsque l’on a passé une mauvaise journée, ce genre de film sans grande prétention, ça remonte le moral, surtout qu’il garde une morale assez mignonne. Le casting de base est jeune, dynamique, sexy, ils s’amusent, ça se voit. Certaines scènes sont tout de même impressionnantes (le quad). A voir si vous voulez vous marrer devant un film sympa mais pas brillant.


le 5ème élément
7 mai 1997 ✣  Luc Besson  ✣ Français, Américain ✣ Science-Fiction ✣ 2h06 ✣ Vu sur le PC ✣ VF ✣

AVIS Le cinquième élément est sorti lorsque j’étais enfant, je l’avais en vhs et je le regardais très souvent. Je ne l’avais pas revu depuis un moment et je suis triste de voir qu’il a un peu vieilli. Après tout, il a vingt ans… La scène d’introduction est un peu longue mais tout le reste est pétillant, plein de vitalité, ça part dans tous les sens, de la course poursuite à la grande scène de combat. Le tout connait des moments de repos avec une dose d’humour particulière de Ruby Rhod, surjouant à l’excès un personnage des plus exubérant : une réussite. De même avec la scène de la cantatrice, magnifique. Luc Besson était encore au sommet de son art avant de tomber dans le facile ou le trompeur (coucou Lucy). Le personnage de Leeloo est naïf et on le redevient à travers ses yeux, marqué par la cruauté des hommes, la destruction, même si nous souhaitons que l’histoire finisse bien. Une image qui a vieillie, certes, mais qui conserve son charme et son intérêt. Ce film reste tout de même de ces films que j'adore ! A voir car il s'agit tout de même d'un grand film SF Français


star trek, sans limite
17 août 2016 ✣  Justin Lin  ✣ Américain ✣ Science fiction, Action, Aventure ✣ 2h03 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣

AVIS Le problème de la nouvelle franchise Star Trek se retrouve démultiplié dans cet opus : l’action avant tout, et les images. Le scénario est un peu délaissé. Alors bon, je vous écris ça alors que je porte mon tee-shirt Starfleet Academy, vous devez vous douter que j’aime Star Trek. C’est le cas, et c’est pourquoi, malgré tous les problèmes d’histoires et de rythme, j’ai aimé ce film. Il est visuellement très beau, on en prend plein la vue et on en redemande. Les relations entre les protagonistes sont sincères, l’humour est toujours présent et je soupçonne fort Simon Pegg d’en être l’habile responsable. J’aime l’action présenté, les bons sentiments et même si j’ai largement préféré le méchant de l’opus précédent, celui-ci était bien sympathique. Malgré tout, durant la visualisation de ce flm, j’ai été happée par le deuil de Nimoy (qui a fait partie intégrante du film) et j’ai beaucoup appréhendé la mort d’Anton Yelchin, qui m’a énormément touchée. Chaque scène avec Chekov me serrant un peu plus le cœur. A voir pour le grand spectacle visuel qu'il propose.

mardi 13 septembre 2016

256. CHRONIQUE : Anna et le french kiss.


Anna et le french kiss
Stephanie Perkins, 2014
Romance jeunesse
Langue française - 376 pages
Lecture ebook.

Anna avait prévu de passer son année de terminale chez elle, à Atlanta, avec ses copines, son récent petit copain et son job au cinéma d'art et essai de la ville. Mais ses parents ont décidé qu'elle devait voyager et l'ont envoyée pour un an au lycée américain de Paris.
Fraîchement débarquée en France, Anna, réservée, maladroite et ne parlant pas un mot de français, se sent complètement perdue. Et quand elle tombe sous le charme d'Étienne, un jeune franco-américain totalement craquant, c'est la panique… D'autant plus que celui-ci a déjà une petite amie.
Un instant tentée de se replier sur elle-même, Anna ne pourra rester longtemps insensible à la vie autour d'elle. Sa gourmandise, sa curiosité et sa générosité l'emportant sur sa timidité, elle devra faire face au bel Étienne, quels que soient les sentiments que ce dernier éprouve pour elle…

Avis

Je cherchais une mignonne petite romance pour me couper de mes lectures assez denses, je me suis rappelée qu’une de mes proches amies avaient beaucoup aimé ce roman et je me suis dit que j’allais lui laisser une chance. J’ai eu raison ! Ce n’est pas un coup de cœur mais la lecture a été très agréable et rapide, les pages se tournaient toutes seules.

La plume de l’auteur est fluide, adaptée aux paroles d’une jeune adolescente. C’est agréable de ne pas lire un livre où l’on parle de grande trahison amoureuse où la jeune femme, écrasée par un puissant et séduisant rebelle revient doucement se faire soumettre par le héros. Là non, c’est des sentiments adolescents, avec quelques détails parfois, mais le tout est très léger, beau. Les sensations des premières fois, les papillons dans le ventre, on partage les sentiments et ressentis (positifs ou négatifs) de la jeune Anna (c’est l’un des prénoms le plus utilisé dans les romances où je rêve ?).

Les thèmes sont divers : la séparation, l’identité, la construction, la maladie, le sentiment de trahison. La maison est-ce le lieu où l’on vit ? Là où l’on se sent bien ? etc. Toutes ces questions, on a pu se les poser à un moment ou à un autre de notre vie et grâce au personnage d’Anna, des réponses sont apportés. Elle est parfois un peu simplette, mais jamais trop agaçante comme d’autres héroïnes de romance. Elle est très drôle, on s’attache à elle, même si elle exagère parfois ou réagit mal. Mais qui ne l’a jamais fait ? Le personnage de St-Clair est tout autant intéressant même s’il m’a quelques fois fait lever les yeux au ciel. Et il n’est pas parfait, il a des moments de grosse déprime, il est séduisant mais n’est pas un mannequin etc. J’aime beaucoup. Leur relation m’a fait repenser à ma propre histoire et m’a fait sourire. Chaque personnage, à l’instar de Meredith par exemple ou de Rasmi, apporte ses peurs, ses désirs, sa personnalité dans le traitement de l'histoire et de ses thèmes, même si certaines scènes ne sont pas traitées avec la profondeur que j’aurai espérée.

A travers les yeux de la petite bande d’amis, on découvre ou redécouvre des endroits de Paris, on se dit qu’il faudrait qu’on y aille avec son amoureux, les yeux pétillants. Stéphanie Perkins écrit simplement, efficacement, une fois que l’on a commencé ce roman, on ne peut plus le lâcher et on passe un bon moment, rêveur. Certes, il n’y a pas de surprises mais c’est la construction de la personnalité d’Anna, sa prise en main, ses peurs, etc. qui m’ont plu, ainsi que ses traits d’humour (bien pensés et nombreux). Et la conclusion de ce livre est vraiment belle.

Pour conclure... j'ai vraiment beaucoup aimé cette petite romance, adorable, bien écrite, avec des personnages attachants. A lire.


 Le livre en un gif 
 


Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Lecture entrant dans le challenge :  


255. Top Ten Tuesday (8) : les livres qui font pleurer.

Top ten tuesday

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

Thème de la semaine : Les 10 livres qui vous ont fait pleurer.



Bon, il faut savoir que, de base, j'évite les romans qui risquent de me faire pleurer. Je chasse tous les sujets très sensibles mais quelques uns se sont tout de même faufilés jusqu'à moi comme Avant toi ou encore Nos étoiles Contraires. Par contre, je pleure beaucoup lors des derniers livres de sagas, principalement quand mes chouchous risquent de décéder. Donc Harry Potter (3,5,7), L'Assassin Royal (parce que Robin Hobb est une sadique et que j'ai un petit cœur fragile), et surtout Boys don't cry que j'ai lu il y a très longtemps et que j'ai adoré.

édition : Et bien entendu, j'ai oublié : Des souris et des hommes, lus au collège et lorsque j'y pense, j'ai encore le cœur en miettes.



Et vous alors, quels sont les livres qui vous ont beaucoup fait pleurer ? 

lundi 12 septembre 2016

254. C'est lundi, que lisez-vous ? (29)


C'est lundi !

« C'est lundi, que lisez-vous » est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday What are you reading? par One Person’s Journey Through a World of Books. Il a été repris par Galleane qui centralise les liens. Il faut répondre à trois questions : qu'avez-vous lu la semaine dernière ? que lisez-vous cette semaine ? qu'allez-vous lire la semaine prochaine ? 

Je n'ai rien posté depuis... janvier ! J'en suis désolée, je vais tenter de reprendre ce rendez-vous, un peu plus régulièrement. ♥

☕ Qu'ais-je lu ces trois dernières semaines ? ?



J'ai participé au marathon de la rentrée et j'ai pu liiiire ! J'ai été overbookée tout l'été, je n'ai pas pu tourner beaucoup de pages... Quoiqu'il en soit, la semaine dernière j'ai lu Anna et le French kiss, et ce week-end : H2G2 et j'ai enfin passé les 45% (et j'ai même terminé !) le vaisseau magique, premier tome des Aventuriers de la mer que j'avais commencé en... janvier ?



☕ Qu'est-ce que je lis cette semaine ?



Je suis sur Haut-Royaume depuis quelques mois (mon emploi du temps ne me permettant pas trop de pouvoir lire ou me fatiguant tellement que je préférai aller au cinéma...), cette semaine j'ai lu 105 pages de Ravage qui fera peut-être partie du corpus de mon mémoire, et 95 pages de Hot ! qui est un prêt que je dois bientôt rendre. 



☕ Que vais-je lire la semaine prochaine ? 

Je ne sais pas encore ce que je vais lire par la suite, j'aimerai bien emprunter quelques mangas mais il faut que je me refasse une carte de bibliothèque, la mienne a disparue. Ou encore quelques romans jeunesses, romances ou autres livres de ma monstrueuse PAL...?



☕ Mes articles de la semaine passée
(Chronique) Dublin Street
(Challenge) Le suivi du marathon de la rentrée
☕ Blog et vie

Je suis en train de rédiger le bilan cinéma du mois d'août (enfin, j'ai commencé quoi...), je dois vous parler de ces trois livres, j'hésite à publier un article sur quelque chose qui m'est arrivé vendredi matin et qui m'a pas mal secouée, mais également vous parler d'Amsterdam (j'y suis allée y'a trois mois bon...), et lorsque je serai revenue de mon week-end, pour vous parler de Glasgow ! Mais également de cuisine et de ce que je fais actuellement (enfin là je dois faire une pause pour pas gâcher la nourriture que nous avons mais je reprendrai dès mon retour d’Écosse.)

Et n'hésitez pas à suivre mon Instagram, sur lequel je mets plein de choses, des petits plats, des films, des activités, etc...

Bonne lecture à tous :)



vendredi 9 septembre 2016

253 : CHALLENGE : le marathon de lecture de la rentrée.

Marathon de la rentrée 2016

Bonsoir tout le monde, comme vous avez pu le constater, je n'ai quasiment pas lu cet été, j'ai donc décidé de me rattraper avec ce marathon même si je ne le commence qu'à 21h au lieu de 19 et que j'ai plein de choses prévues ce week-end. Mais tout va bien pour moi, ce n'est pas un week-end à mille :)

Du vendredi 09 septembre à 19h00 (21h ici comme je vous disais) au dimanche 11 septembre 2016 à minuit !



Jour 1

20h50, mon article est prêt, je vais pouvoir attaquer la suite de H2G2, je suis à 69% de mon ebook. A 21h pile, je recommence ma lecture ! Souhaitez-moi bonne chance ! Et bonne lecture à vous.

Entre 21h00 et 23h00, j'ai pu lire une heure environ, avec une grosse coupure au milieu pour gérer les drames de la maison. Une soirée tranquille ? C'est peut-être un peu trop demander. Quoiqu'il en soit, j'ai fini H2G2, le guide du voyageur galactique de Douglas Adams.  + 85 pages environ (31%) ainsi que quelques pages des Aventuriers de la mer, tome 1 commencé il y a des mois.

Nombre de pages du jour : 111 pages
 

Jour 2

09h50, je reprends la lecture des Aventuriers de la mer, je fais quelques petites pauses de temps à autres, dix minutes par-ci, vingt minutes par-là et à 12h30, j'avais terminé ce premier tome !

15h30, je pars prendre le bus, un second bus, puis un train, tout ça pour arriver vers 18h dans un lieu bien loin de chez moi pour entendre un concert Les voix de Mozart dans lequel chante mon chéri et l'ensemble vocal de sa ville, entre deux roupillons, j'ai lu 22 pages de Ravage et 65 de Hot! Quoiqu'il en soit, le concert était vraiment génial.

Nombre de pages du jour : 241 pages

Jour 3

Ce matin, j'ai un peu lu sans faire attention à l'heure, j'ai lu quelques pages de Ravage, je ne suis plus sûre d'où je me suis arrêtée hier finalement, avant la page 100, j'en suis presque persuadée.... 

Pour le reste de la journée, matinée grisâtre dans mon petit esprit, juste de la tristesse balayée par une après-midi anniversaire de l'une des créatures terrestres les plus géniales au monde avec les autres créatures les plus topissimes. On a bien rit. 

Je vais désormais reprendre, à 20h50 ma lecture, en me penchant sur Hot! parce qu'il faut vraiment que je le rende à sa propriétaire....J'étais vraiment crevée alors j'ai lâché l'affaire à 21h20. +30 pages pour la lecture de ce marathon.

Nombre de pages lues durant le marathon : 382 (un peu plus avec la lecture du dimanche matin)... Et deux livres terminés, H2G2, le guide du voyageur galactique et Le vaisseau magique, les aventuriers de la mer tome 1. J'aurai aimé lire plus mais ces pages sont déjà bien plus que ce que je lis en ce moment donc youpee ! Merci d'avoir organisé ce challenge !


mercredi 7 septembre 2016

252. CHRONIQUE : Dublin Street, tome 1.


Dublin Street, tome 1
Samathan Youth, 2012
Romance
Langue française - 400 pages
Lecture ebook.

Quand Jocelyn Butler pénètre dans le magnifique appartement de Dublin Street, elle croit vivre un rêve. Un cadre somptueux, une quartier agréable d’Édimbourg, et une future colocataire des plus adorables. Ellie Carmichael est certes un peu trop enjouée et curieuse pour le caractère secret de Jocelyn, pour qui se lier d'amitié avec autrui a toujours été une épreuve, mais elle lui est aussitôt sympathique. Son frère, en revanche... Beau comme un dieu, mais aussi arrogant que déstabilisant, Braden Carmichael fait voler en éclat son fragile équilibre. Car en plaquant tout pour venir s'installer en Écosse, la jeune femme espérait laisser derrière elle son passé tragique. Or la passion qui la lie bientôt au ténébreux Braden fait ressurgir ses peurs les plus profondes, et les exorcise...

Avis

Il y a peut-être deux mois, j’étais à la recherche de lecture légère et BBM de Livraddict m’a conseillé ce roman. La dernière romance que j’avais lue m’avait beaucoup plu, je me suis donc lancée. Et finalement pour un résultat en demi-teinte. Pour ce qui est de la publication de l'article, j'étais intimement persuadée de vous avoir partagé mon opinion début août, mea culpa. Retour sur le livre :

La plume de Samantha Young est assez agréable, simple et personnelle, même si la version que j’ai lue comporte de nombreuses coquilles qui m’ont parfois fait beaucoup rire. Elle se lit très facilement, les pages défilent et on a du mal à lâcher le roman. L’auteur arrive à tenir en haleine, alternant scènes drôles et scènes tragiques, rajoutant des moments de crises en laissant tout de même au lecteur d’entrapercevoir un lendemain meilleur. Et pourtant, il y a parfois des choses que j’ai vraiment beaucoup de mal à accepter : le fait que le consentement est parfois inexistant. C’est souvent ce qui me pose problème avec les romances : consentement bafoué, la femme écrasée par un mâle dominant et qui aime tellement ça,… Je trouve que ça n’envoie pas le bon message. Parce que dans le cas de ce roman, (bonjour le spoiler), même lorsque l’on est en couple, je considère qu’un coït avec une personne endormie est une agression, voilà c’est dit.

Après il y a de nombreux bons points. Tout d’abord, nous commençons le livre par ce qui va être un tournant décisif dans la vie de Joss, celle qui porte le roman. Ce court prologue va courir tout de même sur l’intégralité de notre lecture, se confondant avec un second drame qui est révélé bien plus tard. Il n’y a pas uniquement le point de vue sentimental mais une barrière qu’a levé l’héroïne pour se protéger de tout et de tout le monde et qui la rend froide et loin des potiches que l’on croise souvent. Elle a un caractère fort, mène parfois Braden (l’intérêt amoureux du roman) par le bout du nez ce qui me fait beaucoup rire.

Braden, quant à lui, est l’homme de roman par excellence, séduisant, riche, drôle, joueur, etc. Habitué à séduire de grandes, minces et blondes donzelles, il décide que la prochaine sur son tableau de chasse sera la belle Joss et rien ne se passe comme prévu. La tension sexuelle entre les deux personnages est très sympathique mais j’ai parfois l’impression qu’il est trop possessif et insupportable… Mais il faut avouer qu’il est incisif à souhait et que ses piques sont parfois hilarantes.

Il y a un soin tout particulier apporté aux personnages secondaires et en particulier pour le personnage d’Ellie (la nouvelle colocataire de Joss) que l’on ne peut qu’aimer, ainsi que sa famille. Et il en va de même d’un peu tout le monde, qui tour à tour nous sortent par les trous de nez ou nous font faire les yeux doux. Quoiqu’il en soit, le monde de Joss (Edimbourg !!) fait rêver, malgré tout ce qu’elle a pu vivre de terrible et qu’on lui laisse volontiers. L’appartement qu’elles partagent est superbe, elle se découvre de superbes relations, en sauverait peut-être d’autres…

Pour conclure... je n’ai pas réussi à lâcher ce roman, j’ai beaucoup aimé la lecture de cette romance même s’il y a quelques bémols. Le plus conséquent restera la fin, qui commençait bien et qui, en définitive, est totalement bâclée.

 
 Le livre en un gif 
 


Vous l'avez lu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Lecture entrant dans les challenges :

 

  


LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...