lundi 11 décembre 2017

335. CHRONIQUE : Le Complot du Trident.


Le Complot du Trident, Tristan Koëgel, Jeunesse historique, 2017. Langue française - 181 pages - lecture numérique

Sous le règne de l'empereur Titus, le port d'Ostie est bloqué par un bateau dont l'équipage a été décimé par la peste, les cadavres portant un pendentif en forme de trident. Publius et son neveu Lucius tentent de déjouer le complot qui semble menace...

Un grand merci aux éditions Didier
et à
NetGalley pour ce service de presse.

Parfois, vous n'arrivez pas à exprimer votre ressenti sur un roman. Vous essayez, vous essayez, vous n'êtes jamais satisfaits, vous y revenez sans arrêt et vous mettez deux mois à écrire une chronique. C'est ce qui m'est arrivé avec Le Complot du Trident de Tristan Koëgel, ouvrage de littérature jeunesse français. Et pourtant, j'en ai beaucoup apprécié la lecture. Il me faisait de l’œil depuis un moment, tant dans le domaine professionnel (transdisciplinarité histoire, littérature, français et pas que…) que dans le domaine personnel (Rome Antique et aventures, j'adore !). Et je ne sais toujours pas pourquoi.

C'est donc parti pour la cinquième version de cette chronique. La plume de l'auteur tout d'abord, est agréable, fluide mais restera une écriture résistante pour beaucoup d'enfants (et c'est tant mieux, ils n'en seront que plus fiers en fin de compte !). Adepte des prolepses (ou flashforwards, bons en avant dans le temps de narration), il commence presque par la fin et déjà une multitude de questions et d'hypothèses se font pour tenter de reconstruire ce début. Pourquoi ? Comment ? Bien entendu, nous n'avons aucune réponse et cela participe à la construction de l'enquête du lecteur. L'écriture et son accessibilité est un gros plus, les pages se tournent rapidement.

L'auteur est drôle : il mélange enquête, faits historiques et connaissances antiques. C'est quand même l'un des rares romans policier que j'ai lu depuis deux ou trois ans et qui a réussi à presque me surprendre, car il a utilisé mes connaissances contre moi. J'adore, ça fait beaucoup de bien. Il surprendra également les novices.

Mais de quoi ça parle ? La toile de fond est la décadence de Rome, la fin de l'Empire, la cohabitation des différents peuples conquis. Titus a du se séparer de la Reine Bérénice et est devenu empereur après la mort de son père, Vespasien. Il se retrouve confronté à de grandes menaces et craint pour Rome. Il convoque donc l'un de ses plus fameux enquêteurs : Publius, qui doit quitter sa paisible retraite à la campagne pour retrouver la Roma Amentia, afin de découvrir de quoi il retourne, accompagné de son neveu, Lucius, 15 ans, ravi de retrouver la folie de la Ville avant de très vite déchanter : morts, peste, assassinats, tridents et complots s'entassent sur le chemin des deux hommes.

Les personnages principaux, vous l'aurez deviné, sont Publius, homme mature, expérimenté, un peu cynique et qui ne supporte plus la vie de Rome et son neveu, homme enflammé et impulsif, prêt à de grands élans romanesques. Le seul point noir de ce roman reste la quasi absence de traitement de la figure féminine, les femmes n'étant à travers les pages de cet ouvrage uniquement stéréotypes ou prétextes, même si c'est bel et bien une femme qui a le dernier mot. J'aurai aimé un développement plus conséquent et valorisant mais que voulez-vous, l'égalité des genres n'était pas à son apogée en Rome Antique…

Pour conclure, cette minuscule chronique, j'ai beaucoup aimé cet ouvrage et je le conseille à tous. A lire dès 9-10 ans, on n'a pas le temps de s'ennuyer à travers les pages de ce roman qui se tournent à une allure folle grâce à son ton et ses courts chapitres


N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce roman, 
si vous avez lu ou s'il vous intrigue !

dimanche 26 novembre 2017

334. FEMINI-BOOKS : Une fièvre impossible à négocier, Lola Lafon.


Aujourd'hui est un jour particulier, je ne vais pas vous écrire un billet d'humeur, ni même une chronique, plutôt un entre deux. Je vais vous parler du Femini-Books. Mais quoi donc que c'est le Femini-Books, me direz-vous : c'est un projet féministe créé par Ninon des Carnets d'Opalyne visant à présenter divers ouvrages et thèmes féministes, au travers du prisme de la littérature, et sur différents supports (durant cette session, la blogo' rejoint booktube!)

Je vous invite à découvrir le twitter et le facebook du projet. Hier vous étiez avec Endoprojet et Kiss the librarian, aujourd'hui, je partage l'antenne avec Céline Online et une thématique commune, elle et moi, qui n'était pas prévu : le viol. Et demain vous serez en compagnie de Ma Lecturothèque et Joy Outside.

Et maintenant, passons aux choses sérieuses : certains le savent peut-être, j'écris sur la femme et la féminité, et en ce moment (et depuis un an), plus précisément sur le traitement du viol de la femme en littérature contemporaine. J'ai hésite à traiter (ou non) ce thème ici, avec vous, qui supportez mes éternels ronchons et des périodes de grands silences, mais avec l'affaire Weinstein et les hashtags #metoo et #balancetonporc, les témoignages d'agressions et de viols se sont multipliés, en très peu de temps, et je me suis dit que le moment d'en parler n'était finalement pas si mal choisi…


Je vais fouiller, en votre compagnie, dans Une Fièvre impossible à négocier de Lola Lafon. Cette fièvre, c'est un peu la sienne. Landra, c'est un peu elle, autrice et musicienne détruite, et en rage. Landra, c'est un peu vous, un peu moi, et toutes celles qui se sont retrouvée dans ces hashtags, toutes celles qui ont partagé sur les réseaux ces dernières semaines.

Rappels : Dans le monde, une femme se fait violer toutes les sept minutes. En France, 67681 victimes depuis le 1er janvier, si l'on se fit au Planetoscope. 91% des victimes sont des femmes, dans 80% des cas, l'agresseur est connu de la victime, majoritairement à domicile, dans près de la moitié des cas, de jour. Et il fait froid dans le dos de voir qu'une femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de sa vie.

Sans avoir le livre en main pour vous écrire, et en évitant quelque chose de trop scolaire, j'ai envie de vous parler de cette corde, sensible, que l'écriture, si particulière de l'autrice fait vibrer. Cette identification parfois, bien malgré soi, l'oralité de la plume, la violence de la banalisation, les différents moyens d'expression, le choix des italiques.

Lorsque j'ai lu pour la première fois ce livre, j'ai du faire une pause, une longue, longue pause, en plein milieu. Ce que je pensais avoir renvoyé très loin de moi, avoir effacé m'est revenu instantanément en pleine face. La justesse des mots, leur précision, les émotions ressenties, cette fièvre,... Tout est d'une violence incroyable et d'une dureté insoupçonnée. Tout, de la plume décousue à la ponctuation lacunaire à l'incessante répétition des moments, des noms. Dans l'absence de détails et la reconstitution des événements, de l'être.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down

Landra est une jeune femme dont l'innocence a été brisée par un homme insoupçonnable et innommable : pas une fois en 328 pages son nom n'est prononcé. Une Fièvre impossible à négocier est un ouvrage obsessionnel : le temps, la souffrance, cet homme qui l'a tuée et l'a laissée, victime sans cadavre. L'errance, l'anonymat, des relents d'un passé rouge communiste, les squats, l'extrême gauche, une publicité pour les Rochers Suchard, fin 90. La violence de l'être, la peur du corps, de l'amour.La reconstruction également, du Soi et du Mot.

Le 14 septembre est une date que partagent Lola, Landra, et cet homme insoupçonnable, celui dont le nom s'affiche lors des génériques de film. Nous somme dans un entre-deux, semi-biographie, semi auto-fiction : une histoire ni totalement réelle par le biais d'un personnage fictif, ni totalement imaginée, avec le ressenti réel d'une femme, avec cette brisure qu'autrui lui a fait subir. Ce temps, ces secondes, ces minutes, ce traumatisme palpable. Pourquoi cette obsession ? C'est une interprétation, bien entendu, mais il y a la date de décès de la première Landra, les minutes qui passent, où elle assiste, impuissante et détruite à son propre viol, cette agression, beaucoup trop violente pour empêcher une dissociation de l'être. Et, par la suite, les mois qui passent, l'errance de l'âme, les tentatives de reconnexion, les avancées : vivre pour ne plus mourir, disparaître pour ne plus avoir peur, le self-défense, comprendre sans nommer, guider vers un groupe de soutien, rencontrer d'autres femmes brisées, se reconstruire ensemble, choisir d'être aimée et touchée.

La forme de ce roman m'a parlé, les dictionnaires, surtout. Lisez ces dictionnaires, ces définitions à faire pâlir. La comparaison d'un vol à domicile et d'un viol, une lettre en plus qui fait toute la différence. La police trop masculine, avec des femmes, morceaux de viande affichées jambes écartées au mur. La dureté de la banalisation, du non-lieu. Ce qui vous est arrivé n'est peut-être pas suffisamment grave pour entraîner une peine de prison ? Comment savoir si c'est vrai ? Comment savoir que la femme qui vient s'ouvrir, si difficilement, n'aime pas tout simplement le sexe violent ? Comment savoir qu'elle n'était pas d'accord ? A-t-elle réagit ? A-t-elle crié non assez fort, assez souvent ?  Le temps encore une fois, toujours le temps, les aller-retours, les mêmes scènes, plus détaillées encore, plus personnelles, plus construites, au fur et à mesure que le personnage se reconstruit, récupère le mot, sa parole et commence à pouvoir s'exprimer, jusqu'à décider d'aller porter plainte. 

L'anonymat, le fait de se fondre dans la masse, de disparaître, a une place très importante dans ce roman. Quoi de plus normal ? Cette femme est presque traquée, pour s'assurer qu'elle ne dira rien, qu'elle restera silencieuse, cette bombe à retardement, cet homme insoupçonnable lui demande comment elle va, la suit même, parfois, intervient comme une mauvaise blague lorsque Landra tente de se reconstruire. L'anonymat permet la sécurité et des actions d'extrême gauche (avec l'Etoile Noire Express), lui permet de vivre, tout simplement. La dangerosité de ces actions ne sont rien à côté de ce qu'elle a déjà vécu, cette mort lente et effroyable, qui voit le je se transformer en elle. La différenciation de son être et du viol, le choix d'être sans domicile, pour ne pas être retrouver, et le terrible parallèle final avec un autre occupant, gars sympa, du squat dans lequel ce personnage se trouvait. Nommer l'innommable, parler de l'indicible, toute la difficulté d'écrire sur ce thème, le viol, se retrouve, la volubilité de la pensée, le retour en arrière incessant, la douleur, surtout la douleur, et le vide.

J'ai dépassé les mille mots donc je vais m'arrêter là, c'est lacunaire, peut-être même un peu brouillon, mais il est difficile de vous parler d'un livre aussi dense en quelques mots seulement. En vidéo, j'aurai pu vous en parler une demi-heure et c'est pourquoi je vous annonce d'office que j'écrirai à nouveau dessus, après ma soutenance de juin.  Je vous conseille très vivement de découvrir ce roman, vraiment, lisez-le. Vraiment, lisez des romans sur ce thème, ce thème affreux qui touche tellement de femmes à travers le monde à chaque instant. Lisez également ce billet, sur le blog de Lola Lafon, de mai 2011 : Peut-être qu’elle a dit non Mais pas non/non/non. Écoutez les victimes, ne soyez pas dans le jugement. Si vous êtes victime, et que vous n'osez pas parler, confiez vous à quelqu'un, un parent, un ami, un médecin. Ne gardez pas tout ça en vous. Libérer la parole peut faire mal mais soulage l'âme.  
« Pour moi, le viol, avant tout, a cette particularité : il est obsédant. J'y reviens, tout le temps. [...] J'imagine toujours pouvoir un jour en finir avec ça. Liquider l'événement, le vider, l'épuiser. 

Impossible. Il est fondateur. De ce que je suis en tant qu’écrivain, en tant que femme qui n’en est plus tout à fait une. C’est en même temps ce qui me défigure, et ce qui me constitue. »


Virginie Despentes, King Kong Théorie

vendredi 6 octobre 2017

333. CHRONIQUE : Les Orphelins du Bout du Monde.


Les Orphelins du Bout du Monde.
Harmony Verna, Contemporain, 2017. Langue française - 566 pages - lecture numérique
Vous procurer Les Orphelins du bout du monde

Au début du XXe siècle, une somptueuse histoire d'amour à l'atmosphère ensorcelante, avec pour toile de fond les vastes plaines de l'Ouest australien, terres ancestrales du peuple aborigène.
Abandonnée par sa famille dans le désert australien, Leonora est une miraculée. Confiée à un orphelinat, la fillette tisse une amitié aussi forte qu'éphémère avec un petit irlandais rebelle, James O'Reilly. Mais leurs chemins se séparent lorsque Leonora est adoptée par les Fairfield, un couple d'industriels américains.

Un grand merci aux éditions du Cercle Belfond
et à NetGalley pour ce service de presse.

J'arrive, comme souvent, après la guerre. Toute la blogosphère a déjà vanté les mérites de cette œuvre, mais vous savez quoi ? Je vais en rajouter une couche ! Le synopsis m'a harponnée, et même si je n'avais jamais lu aucun roman du Cercle Belfond jusque-là, je pense qu'il ne sera pas le dernier. Je l'ai terminé début septembre et je l'ai déjà offert pour un anniversaire, et conseillé à tout le monde. C'est l'heure de mon avis lecture sur Les Orphelins du bout du monde !

Je dois vous avouer que j'ai tellement aimé découvrir ce roman, ce quasi coup de cœur, que j'ai peur de trop vous en dire. Il faut dire que, dès le début de l'ouvrage, on sait que ce roman va être une merveille : la langue est belle, le texte prenant et déjà une myriade d’émotions commence à venir nous ébranler. Nous sommes placés directement dans l'action, jetés dans le Bush australien, dans la fournaise et la pauvreté. Abandonner son enfant pour, peut-être, continuer soi-même à vivre. On rencontre Ghan, le personnage le plus attachant du roman à mes yeux, celui qui reste, comme un point fixe, au fil des pages, a essayer de réparer le monde sans en avoir les moyens. Et pourtant, il sauve une petite survivante, brûlée, déshydratée, mais toujours vivante, Léonora. Traumatisée par l'abandon, elle s'enferme dans un mutisme et continue de voir son monde s’effriter, bringuebalée ça et là.

Les personnages sont tous très bien construits. Leur personnalité, leurs qualités, leurs défauts, leur passé, tout a une importance. On s'attache, on déteste, on a pitié, aucun rôle n'est laissé au hasard et aucun ne nous laisse indifférent. Nous sommes face à une fresque historique et familiale, nous voyons différents aspects de cette famille : être toujours bien, sous toutes coutures, être père d'une multitude d'orphelins et tout leur donner, être pauvre mais avoir le cœur sur la main, vivre uniquement pour l'être aimé et haïr ce qui peut lui survivre, l'abandon, le recueil, l'amour. Ce roman ne suit pas de plan tout fait, les acteurs de l'histoire et leurs interactions sont entiers et se matérialisent presque devant nos yeux.

On pourrait croire que le texte est larmoyant, mais non, il se rapproche plus des tragédies historiques : la place de la femme dans la société au XIXème siècle, les droits que les hommes pouvaient s'octroyer, la place de l’Église, les mines, la guerre, la maladie, la mort et surtout le Bush, qui aujourd’hui encore est réputé pour être un terrible brasier. Chaque événement, aussi prenant soit-il, prend sa place dans le récit et amène à découvrir des choses, à craindre pour la vie de certains, et à pleurer pour d'autres. Alors peut-être que les gens qui adorent l'action ne seront pas transportés, mais pour moi, c'est une grande réussite. Ni trop ni pas assez, ce roman est juste. La désillusion a une place centrale dans le texte, presque tous les personnages ont connu quelque chose de vraiment très difficile, les choix qui ont pu en découler nous éclaire sur les personnalités. Je me répète mais ce livre est vraiment superbe.

Gros plus : la question des aborigènes. Ce n'est pas un peuple qui a une grande place dans la littérature, ou alors sous forme de mythe, une idée du « bon sauvage ». Merci d'en avoir fait des êtres humains, avec des sentiments. Merci d'avoir montré la cruauté de l’Église et de l’État envers eux, alors que c'est leur terre et qu'ils ont été colonisés. J'aurai aimé en voir beaucoup beaucoup plus, mais j'ai espoir.

L'écriture est belle, prenante, Harmony Verna maîtrise très bien sa plume. Cependant deux parties se distinguent très bien, le début accroche, certes, mais est un peu lent (même si mes premières larmes sont arrivée dès la première cinquantaine de pages). Il y a énormément de descriptions et surtout passé la séparation entre James (quel petit chouchou, vous verrez) et Léonora, il y a énormément de face à face entre leurs deux vies. C'est un peu long mais on peut voir l'évolution de leurs vies, en parallèle et même si ça annonce la seconde partie, c'est très agréable ! Et vous vous doutez que cette seconde partie dont je parle ce concentrera sur nos deux personnages principaux et sur une possible réunion.

En bref, c'est un roman que je vous conseille vraiment. Alors certes, il y a un côté pavé non négligeable, mais arrivé à un peu moins de la moitié, les pages défilent à une vitesse folle, on est accroché, et on ne peut plus le reposer. Lisez-le, aimez-le et venez m'en parler, si ce n'est pas déjà fait !

Bonus : je vais même pouvoir en parler dans mon mémoire, je suis joie.



Vous en avez entendu parlé ? Vous l'avez lu ? 
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

dimanche 24 septembre 2017

332. CHALLENGE : Pumpkin Autumn Challenge 2017.


PUMPKIN AUTUMN CHALLENGE

Bonjour, bonjour !

Pleine de sérieux et de bonnes résolutions de la rentrée 2017, je m'étais dis Non, ne reprends pas de challenge avant la fin de l'année ! Tu as trop de SP à lire, tu commences un nouveau master, le mémoire à terminer, la musique, la reprise du blog, le boulot! Mais ça,… Ça, c'était avant… Avant de tomber sur le Pumpkin Autumn Challenge du Terrier de Guimause. Et j'ai essayé de résister ! Je vous l'assure, j'ai donné tout ce que j'ai pu ! Et après dix-neuf intenses secondes de délibérations entre moi-même et moi, ce qui devait arriver arriva : je me suis inscrite au challenge. Mais bon, c'est l'automne !!! Et l'automne est ma saison préférée, je n'y peux rien ! Et je peux rendre mon mémoire en juin prochain, je vous en parlerai dans un autre article, je souffle donc ! Lectures, me voilà !


La vidéo de présentation du challenge
et l'article qui vous explique tout.



Mais, dis-moi Jamie ! Est-ce que tu as déjà décidé lesquels des 10 000 livres de ta PAL t'accompagneront pendant cette joyeuse période ? Eh bien oui ! Mais bon, vous me connaissez, à coup sûr, je vais changer d'avis à propos de la moitié des ouvrages, c'est plus fort que moi… Je me suis tout de même donné un livre par catégorie à lire obligatoirement (un peu un challenge dans un challenge), livres issu de ma PAL bien entendu, mais bon, si des albums ou livres jeunesse se jettent sur moi, sachez que je ne pourrai rien faire !



MENU 1 - L'AUTOMNE FRISSONNANT


Halloween, la peur, les frissons, moi qui dort avec la lumière allumée après un film, et sursaute à chaque bruit, c'est LE menu challenge. Pour la catégorie Hurlons dans les bois, mon choix s'est porté sur Bird Box de Josh Malerman, reçu pour la Saint Valentin si mes souvenirs sont bons, grâce à la box livresque Once Upon a Book que mon chéri m'a offerte. Et pour La crypte des morts vivants, j'ai fouillé dans la catégorie des Stephen King (comme bon nombre de participants) pour en sortir Carrie. J'avais beaucoup aimé le film, le remake ne faisait pas très peur, reste à voir ce qu'il en est du roman.

MENU 2 - L'AUTOMNE DOUCEUR DE VIVRE


Ensuite, pour ce deuxième menu, je suis restée, une nouvelle fois sur ma PAL, avec l'apparition d'un SP. Pour le Creepy Spooky Halloween, j'ai pensé que La Belle et la Bête en livre (par Madame de Villeneuve) était peut-être plus dur que les dessins animés et films ayant marqué mon enfance, peut-être qu'il y aura de quoi frissonner un peu, qui sait. La Première fois que j'ai été deux d'Archibald Ploom, quant à lui, sera réservé pour la catégorie Fall in love, puisque c'est apparemment le récit d'un premier grand amour. 

MENU 3 - L'AUTOMNE ENCHANTEUR


Enfin, il est vrai que l'automne c'est beau, magique, féérique et quoi de mieux que de lire des contes, mythes et légendes en cette période de l'année ? J'avais pris des pavés dans ma bibliothèque et finalement, je me retourne vers ces deux là : Scottish Myths and Legends, que j'ai acheté à Glasgow l'année dernière pour les légendes d'ici et d'ailleurs et un second SP auto-édité, Les élus, d'Egérie pour Féérique, Citrouille, Bibbidi-Bobbidi-Boo, parce que j'ai cru comprendre que ça se passait dans une forêt, avec de la magie et tout et tout... Ça me paraissait totalement dans le thème !

Et vous alors, dites-moi mes petites citrouilles, vous allez participer à ce super challenge ? :)

mercredi 20 septembre 2017

331. BILAN : les lectures de l'été.

Bilan de l'été


Bonjour à tous, après un énorme bilan de juin, l'été s'est fait tout doux, j'ai travaillé pour le master dès que je le pouvais, j'ai également été très malade, et je n'ai pas lu beaucoup. Et d'ailleurs, mes lectures étaient principalement des relectures pour mon mémoire-de-l'enfer (qui aura le droit à son propre article dans les semaines à venir). Je n'ai pas grand-chose à vous présenter, mais allons-y !

Juillet et août 2017 c'est donc : 1 manga, 3 romans, 2 essais, un recueil et un ouvrage pratique de développement soit 8 ouvrages pour 2274 pages.

  

La Saison des roses (roman) : (chronique) une lecture rapide et sans prise de tête, sûrement trop facile à déchiffrer mais qui peut aider à la détente. Les personnage féminins sont bien construits et une ambiance victorienne ressort de ce roman contemporain..

Orgueil et Préjugés (manga) : quel bonheur de replonger dans cette jolie ambiance victorienne. Je n'ai pas lu le roman depuis un sacré moment maintenant, mais il m'a semblé être très fidèle aux souvenirs que j'en ai.

King Kong Théorie (essai) : toujours aussi percutant. Je l'ai désormais en version papier, j'ai beaucoup travaillé dessus. A lire !

Les Fous de Bassan (roman) : Toujours aussi... Dérangeant. Je suis désormais dans un processus uniquement d'analyse et de recoupement pour le mémoire, donc je ne le lis plus simplement comme un roman mais comme un ouvrage d'études.

   

Une Fièvre impossible à négocier (roman) : Ce roman fait énormément réfléchir, la langue de Lola Lafon est découpée, violente. On ressent tout ce que le personnage principal ressent, c'est fort, terrible. Je vous conseille de découvrir l'auteur si ce n'est pas encore le cas.

Écrire le viol (essai) : toujours aussi passionnant, et le sujet m'intéresse énormément comme vous le savez sûrement déjà. Une nouvelle fois, si l'écriture du viol vous fait de l’œil, les analyses de Rennie Yotova sont fascinantes.

J'arrête de surconsommer : 21 jours pour sauver la planète (pratique) : Je suis dans une mouvance presque zéro déchet, faire attention  à la planète, à la santé, aux sous, etc. C'est ludique, plein de témoignages, assez bien découpé. J'ai appris deux trois choses que je ne savais pas, mais je trouve que ça ne va tout de même pas assez loin.

L'Ivre Coeur 2017 (recueil) : un très beau projet ! L'argent récolté est donné à une association d'aide pour les femmes, j'en reparlerai plus en détail dans mon article. Malheureusement, je n'ai pas accroché plus que ça aux textes...


Et vous alors, comment était vos mois estivaux ?
 
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lundi 21 août 2017

330. CHRONIQUE : La Saison des Roses.


La saison des roses
Victoria Connelly, 2017
Contemporain
Langue française - 350 pages
Lecture numérique.
Acheter La Saison des roses

À tout juste trente ans, Céleste Hamilton voit son destin tout tracé changer radicalement quand son mariage malheureux prend fin au moment même où meurt sa mère, avec laquelle elle entretenait de très mauvaises relations. Cette dernière laisse en héritage à ses filles la roseraie familiale au bord de la faillite. À contrecœur, Céleste retourne vivre dans le manoir de son enfance pour aider ses deux sœurs à restaurer la propriété et remettre sur pied l’entreprise familiale.

Rejetée dans son enfance par sa mère narcissique, Céleste est rongée par le manque de confiance en elle. Mais pour éviter de perdre le manoir familial, elle devra trouver le courage d’affronter l’avenir et de prendre des décisions difficiles. La Saison des roses est un roman inspirant et sensible sur le courage, la persévérance et le pouvoir rédempteur de la famille.

Avis

J’avais envie de lectures joyeuses, de romances, de romans historiques…, de casser la morosité et la douleur qui s’échappe de mon corpus de mémoire. Je suis tombée sur ce roman en me baladant sur NetGalley, m’arrêtant d’abord sur la couverture, avant d’être séduite par le résumé. Je me suis donc lancée dans la lecture de ce roman sans chercher bien plus loin et une chose étonnante s’est produite. Il y a, dans la plume de l’auteur, un petit je ne sais quoi qui nous ramène loin derrière, dans des temps victoriens : même en sachant que l'ouvrage était contemporain, rien à faire, mon cerveau continuait de le classer en historique, tant et si bien que je sortais totalement de ma lecture à chaque évocation d’un élément de la technologie (liseuse, ordinateur ou téléphone portable). Malheureusement, ces moments ont été de véritables freins à l’appréciation du roman.

Malgré le synopsis, l’histoire ne se fait pas uniquement autour du personnage de Céleste. Elle prend une grande place, certes, mais ses sœurs, Evie et Gertie, ne sont pas en reste. Notre héroïne s'est mariée très jeune pour fuir le manoir familial et surtout cette mère qui l'a tellement fait souffrir. Trois ans plus tard, elle revient, sa mère est décédée, son mariage est un échec. Le manoir tombe en ruine, les factures s’accumulent, ses sœurs sont acculées et lui demandent de l'aide.

Rancunes, tristesse, et non-dits parsèment le roman : l'auteur arrive à traiter différents sujets en parallèle et le tout s'emboîte parfaitement : divers types de relations, néfastes comme positives, des trahisons, de belles rencontres. Parfois, c’est un peu trop simple, on voit tout arriver un siècle auparavant, mais une personne ayant pu se retrouver dans l’une des situations présentée sera automatiquement touchée.

Tous les personnages ont leur personnalité bien ancrée, leurs réactions, même extrêmes sont cohérentes, de la réserve de Céleste à l’explosivité d’Evie, à l’inverse des hommes qui ne sont que des gentils ou des salauds. J’aurai aimé qu’ils soient autant fouillé que les sœurs et la mère. Notre trio est face à des problèmes conséquents, aucune communication, maison qui s’écroule, affaire qui rame,… mais dans ce grand manoir, il y a également quelques tableaux. Ils sont au centre de l’intrigue principale du roman, et on se doute à l’avance que ce n’est pas des faux ou l’œuvre d’un petit peintre inconnu… C'est vraiment le problème de ce roman a mes yeux : tout est téléphoné, j'ai eu l'impression de voir un téléfilm de l'après-midi et j'ai tout vu venir.

Malgré tout, cette lecture reste très fluide, agréable, et la plume de Victoria Connelly est très divertissante. J'ai été touchée par ce pan de vies entrecroisée, c'était mignon et frais. Amateurs de roses, allez-y, vous en apprendrez sur toutes les sortes et les mélanges que vous pouvez faire dans votre jardin.

En conclusion, une lecture rapide et sans prise de tête, sûrement trop facile à déchiffrer mais qui peut aider à la détente. Les personnage féminins sont bien construits et une ambiance victorienne ressort de ce roman contemporain..

Le livre en un gif



Vous en avez entendu parlé ? Vous l'avez lu ? 
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

dimanche 20 août 2017

329. Nouvelles 2017 #1

La box contre-attaque
& une petite nouveauté

Bonsoir à tous et à toutes !

Je profite d'être chez mon chéri et d'avoir accès à la wifi pour vous rédiger ce petit texte (youpee) : pour ceux qui ne me suivent pas encore sur Twitter (@brainshadows), je voulais vous prévenir que ma box a relancé sa grève de la connexion depuis mon dernier article. Je vais d'ailleurs profiter de ce petit moment pour répondre aux commentaires que vous m'avez laissés la dernière fois et pour donner un petit coup de neuf à la page !

Comme vous pouvez le constater, j'ai une nouvelle et magnifique bannière, entièrement dessinée par la magnifique, l'incroyable, la superbe Lise (allez voir son blog). Mille merci à elle ! Je continue un petit coup de frais dans le blog et tente de poster une chronique dans la soirée.

Je suis en pleine rédaction du mémoire, et enfin, ça avance un peu. J'ai hâte de terminer pour pouvoir reprendre la lecture et mes projets personnels (le blog, bien entendu, le lancement de ma chaîne, enfin, et quelques textes qui traînent et que j'aimerai terminer.)

Merci à ceux qui continuent de me lire.
A très vite !

lundi 24 juillet 2017

328. CHALLENGE : LTGWE #06.

Le temps d'un très grand week-end #06

Bonjour à tous !

Regardez ce que j'ai trouvé dans mes brouillons et qui n'était pas parti grâce à une coupure internet, mais oui, c'est lui, le bilan du premier challenge Le Temps d'un très grand week-end de l'été. Donc avec (beaucoup) de retard, le voici, le voilà !

J'ai réalisé cette première session du jeudi 29 juin, 20h30 au lundi 03 juillet minuit.

1. Niveau de lecture

Parce que c'est la catégorie dans laquelle je m'inscris 95% du temps, j'ai choisi celle du lecteur amateur, de 101 à 250 pages.

Jeudi, lecture de 30 pages pile poil pour La Saison des Roses. Vendredi, insomnie oblige, j'ai lu les 189 pages qui me restait à ce roman ainsi que 8 pages du premier tome de Vampire Academy, Soeurs de sang. Samedi, je n'ai ouvert un livre, pas une page de lue, oops mais bon, le week-end, souvent, si je peux, c'est sociabilisation...Dimanche, j'ai un peu avancé Vampire Academy, Soeurs de sang (38 pages), mais ça ne m'a pas transcendée pour le moment. Je voulais le lire pour le challenge 52 books reading challenge avec LaurenceAuthentique, catégorie bitlit mais je l'ai mis de côté, j'étais pas trop dans le mood. Et enfin, lundi, j'ai terminé Orgueil et Préjugés version manga avec 156 pages en plus. J'ai donc validé mon challenge : Objectif rempli avec 421 pages (« lecteur confirmé »).


2. Consignes de lecture 2/3

Pour cette première session, j'avais choisi de :

• Lire au moins 30 pages par jour, ça n'a pas été possible, je n'ai pas lu samedi.
• Lire un livre numérique, ça c'est fait avec La saison des Roses en SP.
• Lire un livre emprunté avec Orgueil et Préjugés sous forme de manga !

Toujours du mal avec la régularité de la lecture tous les jours, je reprendrai cette consigne pour la prochaine fois, histoire de me forcer un peu à lire régulièrement. La chronique de La Saison des Roses est la prochaine qui sera postée sur le blog, elle est en cours de rédaction, celle d'Orgueil et Préjugés arrivera plus tard.

3. Actions hors lecture 6/7

• Prendre une photo de sa bibliothèque ou s'en occuper. Je m'en suis occupé, ça a été un bon moment, et j'ai ma nouvelle Billy, j'ai pu l'arranger ! (et la ranger hihi humour de fou...) Sur une des photos, le haut de mes bébés Billy, qui séparent mon lit du reste de ma chambre...
• Passer une soirée en amoureux, un joli moment avec mon chéri, devant Fullmetal Alchemist Brotherhood.
• Une photo Instagram par jour : 4 photos et une story, donc on va dire que c'est bon également... Pour voir les photos du challenge, n'hésitez pas à regarder le hashtag #TGWE !


Un moment excellent, une nouvelle fois ! Je pense refaire un week-end de lecture et de challenge le week-end prochain, du jeudi 27 au lundi 31 juillet, histoire de bien finir le mois. Si vous souhaitez vous joindre à nous :)

samedi 22 juillet 2017

327. CHRONIQUE : Le Souffle des Feuilles et des Promesses.


Le Souffle des Feuilles et des Promesses
Sarah McCoy, 2017
Historique
Langue française - 334 pages
Lecture numérique.
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Hallie Erminie, issue d'une famille de planteurs du Kentucky, est une jeune femme de caractère qui adore écrire. À New York, où elle s'est mis en tête de trouver un éditeur qui publierait son premier roman, elle fait la connaissance de Post Wheeler, un journaliste célibataire et fier de l'être. Tous deux discutent à bâtons rompus de la vie culturelle new-yorkaise, bouillonnante en cette fin de XIXe siècle, et s'attachent l'un à l'autre sans oser se l'avouer. Malheureusement, quand Post part pour l'Alaska du jour au lendemain, la possibilité d'une histoire d'amour s'évanouit.
Commence alors un chassé-croisé qui durera une dizaine d'années, des États-Unis à l'Italie en passant par l'Angleterre ou la France. Tandis que Hallie Erminie rencontre le succès grâce à ses livres, Post Wheeler se destine finalement à une carrière politique. À chacune de leurs rencontres, les sentiments des deux jeunes gens grandissent mais le destin semble peu enclin à les réunir. Oseront-ils s'avouer leur amour ?

Avis

Le mois de juin a été synonyme de lectures lectures lectures. Durant tout un mois, j'ai totalement décompressé du mémoire, avant d'attaquer sa rédaction et j'ai pu lire quelques services de presses (oui, youpee !), dont un livre qui me tentait beaucoup : Le Souffle des Feuilles et des Promesses de Sarah McCoy. Je remercie donc NetGalley et les éditions Michel Lafon.

J'ai dévoré ce roman, lu en deux fois. Et c'est une très belle lecture. Je ne connaissais pas l'auteur et j'ai été totalement séduite par sa plume, à la fois belle et simple, et par son alternance de points de vue. Je ne connaissais pas vraiment le personnage de Hallie Erminie Rives, mais j'ai désormais envie de découvrir sa plume : parce que oui, ce roman est une histoire vraie (un chouia romancée), de l'autrice et de Post Wheeler. J'ai pu découvrir le roman deux fois grâce à cela : une fois sous forme de fiction, puis avec les dernières pages du roman, sous le prisme biographique. Ce qui m'a également permis de faire des recherches sur l'après-roman.

Hallie Erminie Rives est une jeune femme remarquable, forte, affable et effrontée. C'est une femme qui écrit, et qui parle de sujets parfois un peu osé. Tant est si bien que certaines églises l'ont censurée. Elle est prolixe, chaque époque correspond à l'écriture d'un de ses romans, ou à sa publication. En parallèle, nous découvrons le Grand Nord avec un Post qui devient trappeur, puis chercheur d'or. Il touche à tout, vit plusieurs vies. En parallèle, j'ai eu un gros coup de cœur pour Kikmuk, vous aussi vous allez pleurer, je le sais. Cora, Alice, les parents, les amis,… Tous les personnages sont riches, construits, leur vie est passionnante, mais également tragique parfois.

J'ai aimé le chassé croisé de ces deux âmes, que tout destine l'une à l'autre. Mon côté romantique a pris ça comme un roman britannique, à la Jane Austen ou à la Brontë, même si l'histoire se situe à cheval entre la fin du 19ème siècle et le 20ème. Je me suis totalement laissée emportée par cette poursuite, qui s’établit sur des décennies et je suis sûre que vous vous laisserez séduire également.

J'ai bien aimé les messages sur l'édition, le journalisme, la manipulation pour vendre ou non un roman, la recherche du scandale qui donne envie de découvrir l'ouvrage… tout ce que nous vivons en permanence aujourd'hui est déjà mis en place au début du siècle précédent, et ce roman le met en avant par le jeu auquel se soumet Hallie Erminie.

C'est un roman voyageur, on visite le Sud des États-Unis, l'Alaska, l'Europe (Angleterre, Italie,…) mais également Tokyo. On vit sur des bateaux, dans des carrioles, dans des trains. On vit, on prend le temps de vivre, le temps d'écrire, le temps de recommencer une nouvelle fois sa vie. C'est le genre de livres qui donne envie de se lancer, qui donne envie de vivre pleinement sa vie.

Tous les traits de la relation sociale sont abordés, de l'amitié à la romance, du décès à la rancœur, la palette d'émotions dont Sarah McCoy nous fait part est considérable et le lecture n'en est que meilleure. Ce roman retrace des pans de vie, on prend le temps de vivre et de se construire, c'est lent mais on ne s'y arrête pas, les pages se tournent, on est vite happé, par la plume, par les personnages, par un arrière-fond ésotérique.

Pour conclure... Il manquait un petit quelque chose pour que j'ai un coup de cœur mais Le Souffle des Feuilles et des Promesses reste un magnifique roman que je vous conseille vivement. Attirance, destins croisés, personnages forts, voyages, tout y est pour passer un superbe moment de lecture.

Le livre en un gif



Vous en avez entendu parlé ? Vous l'avez lu ? 
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

mardi 18 juillet 2017

326. Mardi sur son 31 #08

Mardi sur son 31

Bonjour ! Il y a quelques semaines, je vous parlais de ce challenge que j'ai trouvé très sympathique : Mardi sur son 31, qui consiste à vous présenter une phrase de la page 31 du livre que nous sommes en train de lire. Elle peut être révélatrice, intrigante, plaisante, dépaysante etc. Et vu que j'aime beaucoup ce rendez-vous, voici ma participation du jour :


#CorpusdeMémoire et tout ce que je lis et relis et rerelis depuis des semaines, voire même des mois sans avoir le courage de m'attaquer à la rédaction et au gros du travail. Dans cette partie, on découvre l'enfance terrible de Ludovic, enfant fruit d'un viol collectif.

Sa main touchant son bras par hasard lui tirait des cris d'épouvante aussitôt punis d'une volée de coups au plafond.

Mon mémoire va une nouvelle fois être chamboulé de a à z, j'en suis un peu dépitée mais bon, ce roman reste une part de mon corpus secondaire. Et vous, que trouvez-vous page 31 de votre lecture en cours ? 

325. Top ten tuesday #17.

Top ten tuesday

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

Thème de la semaine : Dix romans que je dois chroniquer sur mon blog depuis un sacré moment...

Je n'étais pas très emballée par le sujet du jour donc je me suis donc demandé quelle thématique aborder et puis j'ai regardé ma liste de chroniques de retard. Entre les oeuvres graphiques, les non-fictions et les romans, le choix était large. Je me suis donc décidée à vous parler de dix romans que je dois chroniquer depuis un siècle. En plus, ça va vous annoncer des chroniques à venir, ça fait plaisir non ?!



Les Aventuriers de la mer, tome 1 - Robin Hobb (11/09/2016) - Fantasy. Je serai obligée de le relire avant de faire la chronique, même en diagonale car, même si j'ai mes notes de lecture, il y a des choses qui sont plus que flous. Hot! - Julie Harper (14/09/2016) - Chick-lit. Un roman que j'ai trouvé assez drôle mais parfois également un peu gênant... La Tour - Cécile Duquenne (27/10/2016) - Science-fiction. Ma chronique doit être relue. Cet ouvrage est impressionnant, et écrit en si peu de temps. Haut-Royaume, tome 1 - Pierre Pevel (10/11/2016) - Fantasy. Même chose que pour les ADLM, je pense que c'est parce que c'était des lectures de sac et qu'ils m'ont duré peut-être un peu trop longtemps pour bien me rester à l'esprit. Off-Campus, tome 1 - Elle Kennedy (16/11/2016) - Romance. Je l'ai lu dans le bus de retour Aix-en-Provence/Paris et j'ai beaucoup beaucoup aimé. 


Sweet - Emmy Laybourne (24/11/2016) - Aventure jeunesse. J'ai beaucoup aimé ce roman, ma chronique est également à réécrire. Elle arrivera mi-juillet je pense. All I want for Christmas - Emily Blaine (26/01/2017) - Romance. Ce roman s'est lu en deux jours je crois, mais j'ai eu beaucoup beaucoup de mal avec le protagoniste masculin, je suis allée jusqu'à poser des questions à l'auteur pour mieux le comprendre. Ce n'est toujours pas le cas... Off-Campus, tome 2 - Elle Kennedy (29/01/2017) - Romance. C'est rare, tellement rare : j'adore cette saga, et je pense que je finirai par me l'offrir en papier. Calendar Girl, tome 1 - Audrey Carlan (06/02/2017) - Romance. C'est court, c'est frais, c'est marrant. Le premier tome m'a fait avoir une crise de rire monumentale. Calendar Girl, tome 2 - Audrey Carlan (06/02/2017) - Romance. tome à mes yeux beaucoup plus plat et j'ai été dérangée par les coquilles trop régulières au niveau des prénoms mais la chronique arrivera lorsque j'aurai lu le troisième tome (cette série sera je pense en chronique 3 mois/ 3 mois)

Et vous, quelques sont les livres que vous devez chroniquer sur votre blog ? Les avez-vous lu  ? Est-ce que vous les avez appréciés ? Avez-vous également triché à ce Top ou non ? Si vous souhaitez mettre le lien vers votre Top Ten Tuesday, n'hésitez pas :)
 

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