251. BILAN : les films du mois de juillet.

Voilà arrivé le dernier jour du mois de juillet et le moment de revenir sur le mois cinéma qui vient de passer. L'un de ces mois où je suis peu allé au cinéma et où je n'ai pas regardé de films à la maison. Seulement cinq film se rajoutent à la liste de 2016, loin du quota que je m'étais fixé en début d'année et des résultats de l'an dernier. Place aux différents films du mois, riche en animation !

Les intitulés du barème changent :

♥ - Un très bon film.
♦ - Un bon film.
♣ - Un film moyen.
♠ - Un très mauvais film.

TARZAN

6 juillet 2016 ✣  David Yates  ✣ Américain ✣ Aventure, Action ✣ 1h50 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♦

AVIS J’avais très très peur de voir ce film, j’aime beaucoup l’histoire de base, le dessin animé également. J’aime beaucoup Alexander Skarsgard (Eric, graou), mais je me suis demandé quel genre de remake ça allait être. Les premières minutes du film commencent, je fais déjà la tête. Comment est-ce que notre petite tête blonde peut parler un anglais parfait alors qu’il a été élevé par des Gorilles ? Non mais vous avez déjà entendu parler des gorilles en anglais vous ? Et puis même s’il a été récupéré assez jeune… Ils gardent le fait que la morphologie de l’homme soit particulière, principalement au niveau de ses mains, à cause du milieu dans lequel il a grandi mais ne pensent pas une seule seconde au fait que son appareil vocal ne s’est pas développé de la même manière que celle d’un humain ? Après dans les histoires diverses et autres films, il parle un peu, mais je ne me souviens pas de dialogues soutenus. C’est un enfant sauvage bon sang de bois ! Effectivement il y a de l’action, un semblant d’histoire, une Jane un peu effronté et totalement autonome, un gros méchant vilain dont on sait qu’il s’agit d’un gros méchant vilain en approximativement quatre secondes, un chapelet qui est une excellente idée, et un rôle qui ne sert pas spécialement notre sexy petit Suédois. L’idée d’une suite était intéressante mais les bonnes idées n’ont pas été assez développées…Je reste assez partagée après visualisation. A voir parce que ce film reste du grand spectacle.

L'Âge de glace : les lois de l'univers

13 juillet 2016  ✣ Mike Thurmeier, Galen T. Chu ✣ Américain ✣ Animation, Famille ✣ 1h34 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♦

AVIS Nous retrouvons pour une cinquième (et peut-être dernière fois) Manny, Diego, Sid et surtout Scrat. D’ailleurs, comme toujours c’est par les péripéties de cet écureuil que commence le film. Il découvre un gigantesque vaisseau et part dans l’espace, formant le système solaire. Comme à chaque fois, il enchaîne les idioties et met le monde en danger. Nos héros doivent survivre cette fois-ci à une pluie de météorites. Le tout reste drôle, mais j’ai moins ri qu’à mon habitude, peut-être parce que dans ma vie de tous les jours en ce moment ce n’est pas spécialement la grande joie ? Quoiqu’il en soit, j’étais touchée par la relation entre Manny et sa fille, les erreurs et découvertes, la volonté de gardé une relation forte. J’ai peur que la volonté du lucratif (cette saga rapporte beaucoup – beaucoup – d’argent) ait trop poussé les réalisateurs à produire un film d’une qualité comique moindre. Mais il y a le retour d’un personnage fort et déjanté que j’apprécie beaucoup (et je viens d’apprendre que sa version originale est Simon Pegg haaa.). Mention spéciale également à Neil deGrasse Tyson, qui double un personnage fictif super-intelligent et touche par sa qualité. Quoiqu’il en soit, L’Âge de Glace reste tout de même un très bon moment à partager en famille. A voir pour faire rire parents et enfants.

Le B.G.G. : le bon grand géant

20 juillet 2016 ✣ Steven Spielberg ✣ Américain, Britannique, Canadien ✣ Famille, Aventure, Fantastique ✣ 1h57 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♦

AVIS Je suis allée voir les secrets de tournage, comme à ma petite habitude et là, qu’est-ce que je vois ? Les étoiles des journaux tels que Le Monde, Télérama, etc. D’habitude je ne regarde pas trop (mis à part cette fois pour Eddie The Eagle qui avait eu une mauvaise note !), et il y a pas une fois une seule étoile, non, mais bel et bien sept 1. SEPT. Et les commentaires sont vraiment très mauvais, je cite Guillaume Loison pour Le Nouvel Observateur : « Disons-le tout net : Le Bon Gros Géant est le plus mauvais film de Steven Spielberg. Pire, ce salmigondis d’effets spéciaux bâclés, de personnages en carton et d’humour trépané atteint un tel degré de nullité qu’on peine à croire qu’un cinéaste d’une telle stature en soit vraiment l’artisan. » Pardon ? Bon, il est clair que ce n’est pas le film du siècle, que quelques blagues sont un peu douteuses et que parfois les effets spéciaux sont moyens mais ce film a bon cœur et nage sur les bonnes idées. Je sais que j’ai le roman de Roald Dahl quelque part mais je ne sais pas dans quel carton, et je ne le trouve pas en ebook qui ne bousillerait pas mon pc… Donc je ne peux pas vous parler de la qualité de l’adaptation malheureusement. Quoiqu’il en soit, j’ai beaucoup aimé les feuillets qui gardent les illustrations originales du livre, certains choix esthétiques également. Je ne comprends pas cette haine qui anime les journalistes, funérailles de Spielberg pour Mad Movies, un ratage pour Metro, une laideur pour les Cahiers du Cinéma. J’ai trouvé ce film assez drôle, touchant, mignon, adapté pour tous les publics mais principalement pour la cible visée, les familles. Il reste pour moi un bon film. A voir pour en prendre plein les yeux (le pays des rêves), rire et être touché.

 

le monde de dory

22 juin 2016 ✣ Andrew Stanton, Angus MacLane ✣ Américain ✣ Animation, Comédie ✣ 1h37 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♥

AVIS Ah ce qu’on a pu attendre une suite à Nemo, ce film qui nous aura fait pleurer dès les premières minutes… Treize ans. Les enfants d’aujourd’hui n’ont même pas connu ce grand frisson ! Vous le devinerez aisément, j’étais de celles qui ont adoré le premier opus. Et malheureusement je n’ai pas pu aller voir le monde de Dory à sa sortie (grr) mais ce n’est pas grave, j’y suis finalement allée avec mon chéri et on a pu profiter d’une grande salle où nous n’étions que quatre (adultes). Tout d’abord le court-métrage avant le film est très bien réalisé, mignon, portant un message sur l’importance de pouvoir affronter ses peurs et à quel point cela peut être bénéfique. Les traits sont nets, d’un réalisme impressionnant. Sans le graphisme animalier un peu rond, nous aurions pu croire à de l’eau filmée. Très beau. Pour ce qui est du long métrage, j’ai trouvé que l’image marine était toujours aussi belle, et que celle à l’extérieure c’était améliorée également. La qualité de l’animation est une véritable réussite. Grâce à ma nouvelle obsession pour les secrets, j’ai appris que les équipes de Pixar avaient vu le documentaire Blackfish sur la captivité des orques et qu’ils avaient donc déplacé l’intrigue qui devait se faire dans un parc aquatique. A côté de ça, le personnage de Dory est attachant, son amnésie touche et fascine tout en rendant souvent triste. Savoir qu’elle garde en elle le souvenir émotionnel de ceux qui l’entourent tout en oubliant tout ce qui concerne leur relation et le nom de ses personnes est terrible, comme un vide qui n’est jamais comblé en elle, à l’image de ceux qui ont le syndrome de Korsakov. En tous cas, bravo à ce film qui n’a pas volé d’être désormais le meilleur démarrage au cinéma de l'histoire pour un film d'animation. Ce film d’animation a tout. C’est mon coup de cœur du mois. A voir avec les enfants, en ayant un petit mouchoir pour se tamponner les yeux et effacer toutes preuves.

comme des bêtes

27 juillet 2016 ✣  Yarrow Cheney, Chris Renaud ✣ Américain ✣ Animation, Comédie ✣ 1h27 ✣ Vu au cinéma ✣ VF ✣ ♦

AVIS Pour ce film, Chris Meleandri, fondateur des studios Illuminations, s’est posé la question qui a traversé la tête de tous ceux qui ont un jour eu un animal de compagnie : qu’ont-ils fait lorsqu’on était en cours ou au travail ? N’exagèrent-ils pas le bonheur de nous voir juste pour cacher le fait qu’ils ont fini les gâteaux ou mangé nos dernières chaussures ? Le dessin et le scénario sont simples mais ça n’empêche pas au film d’être une réussite, le tout mit en musique par Alexandre Desplat. J’ai aimé l’humour de ce film, ainsi que ses touches mignonnes, j’ai aimé le message porté par ce film, tout en riant du lapin complétement déjanté (et très bien doublé par Willy Rovely). Pour ce qui est du court-métrage pré-film, contrairement à Dory que j’ai vu sur Paris, j’ai vu celui-ci dans mon cinéma de banlieue et ils ne passent jamais ce qui a avant les long-métrages d’animation. Je ne sais pas du tout pourquoi, serait-ce plus cher ? Bref, avec Comme des bêtes, on se croirait dans un film policier, mais également dans un manuel de références et de clins d’œil, on s’attache aux animaux, à leurs personnalités, on rit énormément. Je pense que les scénaristes ont écrit une scène sous LSD, je vous laisse découvrir laquelle… La bande-annonce promettait franchement, et m’avait fait attendre ce film en riant à chaque fois que je la voyais. Le film réussi à embellir ces quelques images et à faire d’un scénario un peu bateau un mélange détonant d’humour et de tendresse qui glisse tranquillement au fil de l’eau. A voir parce qu'il fera rire tout le monde, petits et grands.