200. CHRONIQUE : L'Assassin Royal, tome 6.

L'ASSASSIN ROYAL
tome , La reine solitaire
Robin Hobb, 2000
Fantasy Tome 06/13
Langue française - 397 pages
Lecture livre.
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(spoilers) Voici donc la fin de la route pour Fitz Chevalerie, et tous les chemins de sa vie semblent aboutir au même endroit : dans cette région désolée au-delà du Royaume des montagnes où vivaient les Anciens, dont le retour devrait sauver les Six Duchés.
Mais si Vérité, le roi légitime, fils de Subtil Loinvoyant, espère le soutien des anciens pour sauver son royaume de la terrible vengeance outrilienne, son frère, Royal, l'usurpateur qui règne d'une main de fer sur les duchés de l'intérieur abandonnant les duchés côtiers aux exactions des pirates rouges, a d'autres plans pour la réalisation desquels il a formé de nombreux clans d'Artiseurs. L'art imparfait de Fitz suffira-t-il à sauver la situation et pourra-t-il sauver son Roi et sa Reine de l'implacable soif de pouvoir de Royal. Royal l'assassin parviendra-t-il à retrouver la paix dans les bras de son Aimée et de leur fille ?

Avis

Wahou. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire la lecture de ce sixième tome de l'Assassin Royal. Robin Hobb et son traducteur, à travers leur formidable plume ont réussi à m'offrir l'une des plus belles lectures que j'ai connue. Ce roman s'est officiellement classé dans mes top lectures. Fitz connaît au travers de ces près de quatre cent pages une pléiade de sentiments qu'il partage avec le lecteur. Et il n'est pas le seul : le Fou, Oeil-de-Nuit, Kettricken, et Caudron, si touchante... Tout se met en place avec une minutie exceptionnelle. Tant et si bien que moi, qui - dotée de tout mon courage - souhaitais faire la pause Les Aventuriers de la mer, n'a désormais qu'une seule envie : ouvrir le tome sept !

Ce roman est époustouflant du début à la fin, les émotions sont fortes : on pleure, on esquisse un sourire, on soupire de soulagement, puis l'effroi, la peur, les pleurs à nouveau, l'exaltation, la peine... Voilà ce que nous offre l'auteur de cet magnifique première trilogie. La charge affective de cet opus est impressionnante, surtout lors de certains extraits avec le Fou, avec le retour d'une certaine personne que j'adore depuis le début. Oh bon sang ce que j'ai pu pleurer. Surtout lorsque l'on se rend compte de ce qui aurait pu se passer, arrivé à la fin... Astérie m'agace toujours autant, je n'y arrive pas. Et Patience (oh Patience)... Savoir que mes amis pensent qu'il s'agit du personnage de la saga qui me correspond le plus est vraiment un magnifique compliment qui me touche très sincèrement. Je l'adore, elle fait tout ce qui est en son possible pour autrui, c'est magnifique.

La mythologie est très présente et superbe dans l'ensemble du roman. Dès le premier chapitre, le lecteur est littéralement transporté dans un autre monde. Les Anciens se font plus palpables que jamais, et si majestueux... L'une de mes hypothèses s'est confirmée mais je suis restée abasourdie de quelques retournements et réponses.

La fin est superbement triste et joyeuse à la fois, elle laisse un grand vide à l'intérieur. On en apprend, tout comme Fitz, beaucoup plus au sujet de ses pouvoirs (Vif et Art). Royal, que dire de lui, si je pouvais m'attendre à l'une des choses qui lui arrive, je ne pouvais certainement pas m'attendre à la seconde. Fitz garde malgré les épreuves un côté très égoïste et enfantin, que l'on peut associé à l'absence d'un père et au manque d'attention qu'il a pu ressentir,... mais même après un drame tel que celui qu'il a pu connaître dans ce tome, il fait des choix irréfutables et complétement stupides. Mais vous avez l'habitude de mes colères contre le petit bâtard de Chevalerie.

Pour conclure... Si vous le souhaitez vous pouvez arrêter les aventures de L'Assassin Royal à ce tome, ce ne sera pas mon cas. Après la magistrale claque que je me suis prise, et qui est toujours aussi vivace, même après plusieurs semaines, je ne peux que souhaiter la lecture de la suite. Un TRÈS gros coup de cœur !

 Le livre en un gif (pas assez fort pour
exprimer ce que j'ai ressenti)
 


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