L'ASSASSIN ROYAL - LA NEF DU CREPUSCULE
Robin Hobb, The Farseer Trilogy, 1996
Fantasy. Tome 03 sur 13
Editions France Loisirs (Piment)
Langue française - 497 pages
Lecture livre et ebook.
Tome 1 - Tome 2 - Tome 4 - Tome 5 - Tome 6
Robin Hobb, The Farseer Trilogy, 1996
Fantasy. Tome 03 sur 13
Editions France Loisirs (Piment)
Langue française - 497 pages
Lecture livre et ebook.
Tome 1 - Tome 2 - Tome 4 - Tome 5 - Tome 6
Les navires de Vérité sont enfin prêts à prendre la mer et à répondre aux assauts des Pirates Rouges. Pourtant, malgré quelques victoires durement acquises, la riposte est loin d'être suffisante. Le roi-servant décide, en désespoir de cause, de partir à la recherche des Anciens, et de leur demander l'aide qu'ils ont promise jadis aux Six-Duchés comme le rapportent les légendes. Face à ce projet ambitieux et incertain, Fitz reste sceptique, d'autant que le départ de Vérité semble rompre le fragile équilibre de la cour de Castelcerf. Royal profite de l'affaiblissement de Subtil et du départ de son frère pour dilapider les ressources de la forteresse au profit des duchés de l'Intérieur, alors que les côtes attaquées ne reçoivent plus l'aide dont elles ont besoin.. De plus, Subtil forme le projet de marier Fitz à Célérité, fille du duc Brondy de Béarns, mettant ainsi en péril sa relation avec Molly.
Avis
Tout d'abord, il faut savoir
que dans la version originale, ce tome est la seconde partie du livre
précédent. Comme je vous l'avais dit, il m'avait plus plu que le premier tome
malgré sa dimension réflexive, et cette seconde partie ramène au premier plan
l'action avec, dès le début du tome la confrontation direct. Ce tome est pour
le moment celui que j'ai préféré. Je l'ai trouvé tout simplement génial et à la
fin de ce roman j'étais dans tous mes états parce qu'une partie de nous
souhaite une happy-ending, mais il ne faut pas oublier que Robin Hobb ne semble
pas partager notre préférence pour "et ils vécurent heureux…", elle
est bien trop réaliste pour cela.
Derechef nous rencontrons un
nœud d'actions qui s'emmêle de quiproquos, moments extrêmement forts à l'exemple
des scènes de combats, des grandes révélations, des trahisons, des intrigues
politiques et des mensonges. Au fil du tome, les pièces du puzzle que l'auteur
a entreprit à placer dès le premier tome commencent à s'emboiter les unes aux autres.
Une nouvelle fois, je ne peux
m'empêcher de parler de la plume et du style de Robin Hobb qui ne sont en rien
gâchés par un travail de traduction remarquable me permettant de continuer de
faire des fiches de vocabulaire : 27 mots en 497 pages, ce qui est énorme, il
faut le dire !
Bien que La Nef du
Crépuscule soit plus portée sur la politique, la présence de la magie est
tout de même palpable. Tout d'abord l'Art. On en voit les différents côtés :
bénéfiques tout d'abord grâce à Vérité, totalement dédié à son peuple ;
incontrôlable et capricieuse avec l'usage limité et anarchique qu'en fait Fitz
; et néfaste avec le clan de Galen. De même, l'usage de la magie que je préfère
dans ce livre, le vif, y prend une importance considérable, peut-être même
est-elle trop intrusive. Elle n’en reste pas moins vitale.
J'ai été ravie d'en apprendre
enfin un peu plus sur des personnages que j'apprécie beaucoup comme Burrich,
Patience ou encore Kettricken. J'aime toujours autant Vérité que je trouve voué
aux habitants des Six-Duchés de manière extrême, répondant ainsi à la vision du
pouvoir de son épouse, celle des Oblats. J'ai été heureuse d'en apprendre plus
sur Subtil, d'entre-apercevoir sa véritable personnalité. Royal, comment dire ?
Il est détestable, c'est tout. Et enfin, j'ai été étonnée de voir que je
m'étais à nouveau fait avoir par l'un des personnages que j'appréciais. Ça
devient une habitude, Robin !
Quoiqu'il en soit, le
potentiel émotionnel de ce troisième tome est très fort : on pleure, on rit
(rarement), on a peur, on s'énerve, on est porté par la rage que déploie Fitz
lors des combats. De même, certains passages du Fou m'ont brisé le cœur, ce
personnage est vraiment l'un de mes préférés (et il doit l'être chez pas mal de
monde...). La puissance des derniers chapitres laissent sans voix, elle donne
envie de lire la suite sans attendre. De même, j'ai fondu en larmes à la
dernière phrase avec l'épilogue.
Et enfin, Fitz. J'y suis
définitivement attachée, même s'il continue à m'exaspérer parfois, notamment
dans ses relations à la gente féminine. Et il me fait penser à un grain de
sable qui change discrètement les destinées de chacun.
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