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vendredi 18 juillet 2014

32. DIVERGENT : la saga et le film.


L'une de mes amies rolliste, travaillant dans une librairie, me l'a offert pour mon anniversaire, en juin 2012. Je l'ai commencé l'année suivante et l'ai dévoré ! A ce moment là, dans mon entourage, personne n'en parlait encore, à part quelques comparaisons avec Hunger Games, comparaisons n'ayant pas lieu d'être, je vous l'assure, les univers étant totalement différents... Les deux premiers tomes sont écrits à travers les yeux de Tris alors que le dernier oscille entre son point de vue et celui de Tobias.

Je me souviens avoir tout de suite adoré le système dystopique, qui est très bien exploité, même si je me disais qu'il était fort peu probable que seul Chicago ait survécu à une attaque de n'importe quelle sorte. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Tris qui est une fille, à l'origine, plutôt lambda. J'ai également craqué sur Quatre en quelques pages, malgré la version française (je ne suis pas suffisamment douée en anglais pour suivre un roman mais je ne perds pas espoir, bientôt !). La grande particularité de Divergent est le fait que l'on a l'impression de lire une romance avant tout, malgré les différentes factions, malgré la difficulté de l'initiation, et toutes les difficultés rencontrées par nos héros. Je dois vous avouer que j'ai un petit peu de mal à n'écrire aucun spoiler, j'espère y arriver...

Le film maintenant. Il est bien réalisé même si certains passages (et personnages) assez importants ont été supprimé (pour ceux qui l'ont lu, le passage avec Edward manque, n'est-ce pas?) mais que dire sur la scène de la tyrolienne ? Parfaite ! C'était vraiment superbe et je dois avouer que j'attends de pouvoir un jour faire un parcours comme celui-là. Il faut savoir que j'adore ce genre d'activité alors j'en suis sortie avec des étoiles plein les yeux ! Au niveau du casting, du beau monde ! J'avoue qu'à l'origine j'ai eu du mal à voir Theo James en Four mais finalement, si l'on ne tient pas compte de l'air bovin qu'il a parfois, il passe parfaitement. Et Shailene est très crédible en Tris, un personne à la fois très fort et très fragile. Les acteurs sont justes, c'est rafraichissant... Et si l'on rajoute à cela une bande originale très réussi et des décors superbes, on a les clefs d'un succès mérité !

J'ai enfin reçu les deux derniers tomes à mon anniversaire, et j'ai profité du temps passé dans les transports en commun pour les lire... Heureusement que j'avais vu le film parce qu'au début du second tome, j'étais un peu perdue, il faut bien l'avouer... J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans le livre mais voir les changements psychologiques, les répercussions de certains actes chez les personnages et principalement chez Tris a été un travail assez fin pour un premier écrit. Cela permet une véritable évolution, une mutation assez rapide qui n'est pas désagréable... Même si, soyons honnête, il y a de nombreuses fois où je voulais attraper la demoiselle et la secouer un peu... Quatre est moins présent dans ce tome et presque relégué au statut d'amoureux transi, ce qui est assez dommage. J'étais déçue de découvrir un acte de trahison de l'un des protagoniste qui commençait à m'attendrir, on se rend ainsi compte que tout le monde peut découvrir, à un moment ou à un autre, la véritable nature de ceux qui nous entourent.

L'ultime volet de cette saga m'avait été spoilé il y a quelques mois, le point le plus important pour être honnête... J'étais dégoutée, mais que voulez-vous ? Le sadisme d'Internet n'a pas de limite... Le début est une nouvelle fois un peu lent, mais cela change bien rapidement : j'ai été extrêmement triste lorsqu'il a été question de Tori et George, et puis comme je l'ai dit, il y a une oscillation des points de vue, il faut s'y faire mais après tout roule ! Au contraire même, c'est même agréable d'en apprendre plus sur Quatre. On découvre enfin la vérité sur les deux tomes précédents et même ce qu'il s'est passé dans Chicago avant la période racontée par le roman. J'ai beaucoup apprécié ce soin que Veronica Roth a eu à tout nous décrire, c'est ce qu'il manque parfois dans certains romans, ici, non. Même si certains ont trouvé cela interminable, c'était nécessaire et a permis de faire comprendre de nombreuses choses. On se rend compte qu'elle a prit énormément de soin à poser les fondations de ce monde futuriste.

Un point commun à beaucoup de lecteurs, je n'ai pas aimé la fin, non pas par rapport au choix de Veronica Roth, au fait que l'on méritait une fin différente, non, ce qui m'a réellement énervé c'est le fait que l'un des personnage souhaite oublier tout cela, on a envie de lui arracher le flacon des mains et lui dire que personne ne mérite d'être oublié ainsi. Je ne suis pas très claire, mais une nouvelle fois, je ne veux pas spoiler cet article, j'espère que j'ai réussi à écrire quelque chose d'un minimum cohérent et constructif, et ce sans dévoiler l'intrigue de la saga que je vous conseille grandement. Il nous reste encore trois films à attendre...

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