Il m'est arrivé un petit truc le 7 juillet : avec mon ex-petit-ami (que j'appellerai C), nous sommes allés au japonais puis au muséum d'histoire naturelle. Et lors du trajet en métro pour aller de l'un à l'autre, il m'a regardé et m'a assuré que j'étais folle. Je vous explique :
Le métro n'était pas spécialement bondé, mais il n'y avait plus de place assise, et une population masculine représentant 85 % du wagon, j'étais assez impressionnée par le manque de femme. Sauf elle. Cette jeune femme assise sur le strapontin, endormie. Un homme, également debout, à commencé à dire « oh, elle dort », jusque là, tout va bien, puis à essayer de la toucher et lui donner des petits coups de genoux en faisant des bruits avec sa bouche. On aurait dit qu'il appelait un chat dans la rue... Je le fusille du regard, moi qui suis juste à côté, m'apprêtant à lui parler lorsque la jeune femme se réveille, elle se redresse et lui demande de ne pas la toucher. Il recommence. Tout le monde regarde ailleurs. Malgré les « calme-toi » de C, mes phalanges sont blanches de serrer si fort cette barre.
Je n'en peux plus, je me retourne et lâche un « Lâchez-la » d'un ton sec. Il me demande si je la connais, je lui réponds que non. Il me dit qu'il la trouve belle et qu'il veut la marier, je ne peux m'empêcher de lui dire que ça c'est la décision de cette jeune femme qui ne lui avait rien demandé et qui ne semble pas intéressée pour deux sous. L'échange dure quelques instants puis elle quitte la rame, en me remerciant d'avoir réagi. L'homme se tourne alors vers moi et annonce « C'est bien d'aider les jeunes femmes, et un jour, il n'y aura personne pour t'aider ».
Ah ! Je n'avais qu'une envie : me propulser de mon mètre 57 sur son mètre 80 et commencer à le frapper. C s'est interposé en me disant qu'il ne fallait pas me lâcher dans Paris, que j'étais dangereuse... ha-ha... Avant de partir, je n'ai pas pu m'empêcher d'annoncer, avec cette discrétion et cette classe qui est mienne « Je remarque que j'ai plus de couilles que tous les hommes présents. ». Mais après tout, je n'énonçais qu'une simple vérité.
Lorsque je l'ai raconté je pensais vraiment que c'était un acte quelconque qui, certes avait aidé cette femme, mais qui était quelque chose de normal, et puis on m'a dit que non. Que les gens ne font pas ça mais qu'ils réagissent toujours de la même manière : ils ignorent le problème, ils ont peur, ils tournent la tête. J'ai mis du temps à comprendre que j'avais fait preuve de courage, tout comme je me montrais odieuse auprès de ceux qui tentaient de me tripoter dans les transports, lorsque j'étudiais à Paris Descartes. Je ne le comprends pas, vraiment. Pour moi, si deux ou trois personnes lèvent la voix, ils n'ont rien à craindre, ils seront toujours plus fort qu'un homme seul. Mais apparemment, ce n'est pas le cas dans le monde dans lequel on vit...
Le métro n'était pas spécialement bondé, mais il n'y avait plus de place assise, et une population masculine représentant 85 % du wagon, j'étais assez impressionnée par le manque de femme. Sauf elle. Cette jeune femme assise sur le strapontin, endormie. Un homme, également debout, à commencé à dire « oh, elle dort », jusque là, tout va bien, puis à essayer de la toucher et lui donner des petits coups de genoux en faisant des bruits avec sa bouche. On aurait dit qu'il appelait un chat dans la rue... Je le fusille du regard, moi qui suis juste à côté, m'apprêtant à lui parler lorsque la jeune femme se réveille, elle se redresse et lui demande de ne pas la toucher. Il recommence. Tout le monde regarde ailleurs. Malgré les « calme-toi » de C, mes phalanges sont blanches de serrer si fort cette barre.
Je n'en peux plus, je me retourne et lâche un « Lâchez-la » d'un ton sec. Il me demande si je la connais, je lui réponds que non. Il me dit qu'il la trouve belle et qu'il veut la marier, je ne peux m'empêcher de lui dire que ça c'est la décision de cette jeune femme qui ne lui avait rien demandé et qui ne semble pas intéressée pour deux sous. L'échange dure quelques instants puis elle quitte la rame, en me remerciant d'avoir réagi. L'homme se tourne alors vers moi et annonce « C'est bien d'aider les jeunes femmes, et un jour, il n'y aura personne pour t'aider ».
Ah ! Je n'avais qu'une envie : me propulser de mon mètre 57 sur son mètre 80 et commencer à le frapper. C s'est interposé en me disant qu'il ne fallait pas me lâcher dans Paris, que j'étais dangereuse... ha-ha... Avant de partir, je n'ai pas pu m'empêcher d'annoncer, avec cette discrétion et cette classe qui est mienne « Je remarque que j'ai plus de couilles que tous les hommes présents. ». Mais après tout, je n'énonçais qu'une simple vérité.
Lorsque je l'ai raconté je pensais vraiment que c'était un acte quelconque qui, certes avait aidé cette femme, mais qui était quelque chose de normal, et puis on m'a dit que non. Que les gens ne font pas ça mais qu'ils réagissent toujours de la même manière : ils ignorent le problème, ils ont peur, ils tournent la tête. J'ai mis du temps à comprendre que j'avais fait preuve de courage, tout comme je me montrais odieuse auprès de ceux qui tentaient de me tripoter dans les transports, lorsque j'étudiais à Paris Descartes. Je ne le comprends pas, vraiment. Pour moi, si deux ou trois personnes lèvent la voix, ils n'ont rien à craindre, ils seront toujours plus fort qu'un homme seul. Mais apparemment, ce n'est pas le cas dans le monde dans lequel on vit...
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